Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[fanche]

Message précédent :
Bon ben moi j'avais fais la connerie de convier madame à le regarder avec moi, je ne l'y reprendrai plus
Le personnages sont détestables, tout est mou, la tentative d'empoisonnement expliquant la scène du début tombe comme un cheveu sur la soupe. Franchement si ce film est une tentative de faire vivre à l'écran l'ennui, l'insipidité et la répulsion c'est une franche réussite
sinon 0.5

[fanche]

On en est où?

[euh... si vous le dites]

On en est où?

J'ai commencé à mater le Franju mais j'ai été interrompu et j'ai dû stopper.
Je le finis dès que possible et je poste mes impressions.

[jolan]

Bah il manque du monde sur le Franju non ?

Olaf, Euh, Sergent

Mais on peut toujours préparer la séance suivante, rien n'est moins vrai

Soit Olaf rattrape sa séance de retard, soit c'est à Euh...

[fanche]

Euh... si tu le dis

[sergent latrique]

Thérèse Desqueyroux - Georges Franju - 1962

Avec Philippe Noiret, Emmanuelle Riva, Edith Scob

Adapter une oeuvre littéraire au cinéma n'est pas aisée. L'oeuvre de Mauriac, prix Nobel de littérature, donc avec qui on peut s'attendre à une ouvre solide,
décrit la vie difficile de Therèse dans un univers qu'elle a choisi mais qui ne l'accepte que comme "la femme de" .

La première partie après le jugement et le non lieu revient sur sa jeunesse et ses illusions vite disparues, le lent glissement vers le geste fatal de l'empoisonnement. Bon, l'histoire et le livre sont peut être bien construits mais le film est effectivement d'un ennui mortel, avec des monologues comme des récitatifs dans une bande dessinée, souvent pesant.
Noiret campe tout de même un bien ce personnage de bourgeois provincial, coincé dans ses traditions et les bonnes manières, viscéralement attaché à la terre et à la propriété comme les paysans du coin.
Cette attachement jusqu'à l'absurde est bien ressenti dans le film, et sa dernière parole (les consommations sont payées), totalement banale, anodine résume bien cette volonté de sauvegarder l'apparence coute que coute qui caractérise son milieu.

A part ça, je trouve les éclairages trop violents, déjà remarqué chez Franju, et la musique inégale dans l'illustration sonore.
Du cinéma qui a bien vieilli.
1,5/6

[sergent latrique]

D2solé, pour mes passages plus espacés en ce moment, pas mal d'occupation avant les vacances.
Allez, la suivante

[jolan]

Thérèse Desqueyroux - Georges Franju - 1962
Du cinéma qui a bien vieilli.
1,5/6

Du cinéma qui a mal vieilli si je te comprends bien ?

[sergent latrique]

Oui, c'est effectivement dans ce sens là qu'il faut l'entendre.

[sergent latrique]

nyakekun Pour la séance suivante, la 68, des films révolutionnaires en attendant la 69 ???

[euh... si vous le dites]

Thérèse Desqueyroux - Georges Franju (1962)

J'ai lu vos avis et je vous trouve quand même un peu dur avec ce film.
Ce n'est certes pas un chef d'oeuvre mais pour ma part, je l'ai regardé sans ennui.
J'aime beaucoup Emmanuelle Riva, sa voix, sa diction. La diction est d'ailleurs souvent ce qui me gêne le plus dans les vieux films français et qui, régulièrement, me les rend même insupportables. Ici, de plus, sa voix correspond à mon sens très bien aux récitatifs en voix off plutôt monocordes qui laissent sourdre tout l'ennui et la solitude de cette femme en inadéquation complète avec son environnement (homosexualité contrariée, vie provinciale étriquée).
Au-delà de cette vie en butte aux convenances bourgeoises, la fin du film laissera même entrevoir un vide existentiel plus profond. L'insatisfaction qu'elle ressent semble ne pas dépendre uniquement de son environnement mais aussi d'elle-même. Le film y gagne une complexité que son thème de départ ne laissait pas nécessairement présager.
Bien aimé aussi Edith Scob. Sa beauté étrange ajoute un élément trouble à son personnage et à sa relation avec Thérèse.

Ma note : 3.5/6

[euh... si vous le dites]

nyakekun Pour la séance suivante, la 68, des films révolutionnaires en attendant la 69 ???

Apparemment, c'est à Olaf et ensuite à moi.
Mais si Olaf n'est pas disponible pour l'instant, je veux bien prendre la main.
J'avais prévu une séance plus classique hollywoodienne.

[jolan]

Si Olaf ne poste pas d'ici demain on laissera Euh proposer sa liste

[fanche]

J'aurais bien un truc léger pour l'été

[euh... si vous le dites]

J'aurais bien un truc léger pour l'été

Et spéciale cinéma érotique pour la séance 69 ?

[jolan]

Si on enchaine les séances un poil plus vite on devrait être encore en été pour ta séance

olaf (séance de retard), jolan, sergent, euh, makidoo, lobo (absent ?), fanche

[Olaf Le Bou]

je ne sais pourquoi le Thérèse Desqueyroux ne passe pas sur mon lecteur.

alors j'ai regardé le Rapture qui était dans ma pile de retard, et c'est toute de même pas fameux. Très bien techniquement, surtout la photographie, la petite Gozzi toujours excellente, mais l'histoire est con-con, avec des rebondissements totalement artificiels, des dialogues outranciers, des personnages à la psychologie sommaire, maladroitement caractérisés.

2.5/6.

[euh... si vous le dites]

je ne sais pourquoi le Thérèse Desqueyroux ne passe pas sur mon lecteur.

Nouveau lien, avec deux fichiers différents :

[Révéler] Spoiler:

https://www.transfernow.net/dl/20210711gGGZaVJ5

[jolan]

je ne sais pourquoi le Thérèse Desqueyroux ne passe pas sur mon lecteur.

Tu proposes la liste de la prochaine séance (ta séance de retard) ou pas ?

Qu'on s'organise

[Olaf Le Bou]

allez-y, je ferai la 69

[euh... si vous le dites]

Ok, séance 68.

1945 - Canyon passage (Le passage du canyon) : Jacques Tourneur
1947 - The lost moment (Moments perdus) : Martin Gabel
1948 - House of the strangers (La maison des étrangers) : Joseph Mankiewicz
1952 - The lusty men (Les indomptables) : Nicholas Ray

Ces 4 films possèdent la caractéristique commune de faire figurer Susan Hayward dans le rôle féminin principal.