Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

[euh... si vous le dites]

Message précédent :

C'est une femme et la donna è mobile et tout est dit...

Mouais, ça me parait quand même assez réducteur comme constat.

Tandis que Gianni nous fait contempler l'abime...

Pas contemplé grand chose en ce qui me concerne...
Juste vu un être pathétique, immature, toxique, lâche et faible. Même son suicide n'est grand que dans sa petitesse.
Je n'ai perçu ni flamboyance, ni grandeur métaphysique dans ce personnage.

[Le Complot]

C'est une femme et la donna è mobile et tout est dit...

Mouais, ça me parait quand même assez réducteur comme constat.

Tandis que Gianni nous fait contempler l'abime...

Pas contemplé grand chose en ce qui me concerne...
Juste vu un être pathétique, immature, toxique, lâche et faible. Même son suicide n'est grand que dans sa petitesse.
Je n'ai perçu ni flamboyance, ni grandeur métaphysique dans ce personnage.

Ah bon ?

Je ne sais pas ce qu'il te faut.

Les qualificatifs sont assez justes, par contre, à part "immature", je trouve. Parler comme il le fait et avoir la classe, en résumé.

[euh... si vous le dites]

Les qualificatifs sont assez justes, par contre, à part "immature", je trouve. Parler comme il le fait et avoir la classe, en résumé.

J'ai du mal à voir en lui autre chose qu'un paumé méprisable.
Mais comme je l'ai écrit plus haut, c'est sans doute parce que le romantisme morbide, ça ne me touche plus du tout.

Immature, ça me parait clair.
Le gars est resté perdu dans son adolescence et scotché dans sa relation avec sa sœur.
Sa seule ambition est de devenir écrivain pour pouvoir écrire... sur son adolescence. Un ouvrage dont on peut d'ailleurs penser, à la réaction de sa sœur, qu'il manque singulièrement de recul et de perspective.

[Le Complot]

Les qualificatifs sont assez justes, par contre, à part "immature", je trouve. Parler comme il le fait et avoir la classe, en résumé.

J'ai du mal à voir en lui autre chose qu'un paumé méprisable.
Mais comme je l'ai écrit plus haut, c'est sans doute parce que le romantisme morbide, ça ne me touche plus du tout.

Immature, ça me parait clair.
Le gars est resté perdu dans son adolescence et scotché dans sa relation avec sa sœur.
Sa seule ambition est de devenir écrivain pour pouvoir écrire... sur son adolescence. Un ouvrage dont on peut d'ailleurs penser, à la réaction de sa sœur, qu'il manque singulièrement de recul et de perspective.

Je crois que cette différence de pensée vient du fait que nous avons probablement des familles extrêmement différentes et pas du tout le même âge.

[euh... si vous le dites]

Je crois que cette différence de pensée vient du fait que nous avons probablement des familles extrêmement différentes et pas du tout le même âge.

Ou pour d'autres raisons encore.

Ceci dit, je trouve bien que le film et ses personnages puissent se prêter à des interprétations diverses en fonction des sensibilités de chacun.

[Le Complot]

Je crois que cette différence de pensée vient du fait que nous avons probablement des familles extrêmement différentes et pas du tout le même âge.

Ou pour d'autres raisons encore.

Ceci dit, je trouve bien que le film et ses personnages puissent se prêter à des interprétations diverses en fonction des sensibilités de chacun.

Raisons très multiples, en effet.

Et des passés de chacun. Mais c'est très juste.

[jolan]

Bon, ne reste plus qu'Olaf

mon ordi a planté deux fois en faisant le we.transfer, je réessaye aujourd'hui si le fichier est toujours dispo.

Sinon on peut te filer le fichier de sous-titres et tu mates la version YT (parce que si ton ordi plante quand tu fais un transfert, deux fois de suite, on peut présumer qu'il va le refaire)

Pour Cicero je crois qu'il a dit qu'il reviendrait prochainement mais pas là, il n'a pas voté pour cette séance en tout cas.

[Le Complot]

Merci de l'info, je m'étais absenté quelques temps.

[jolan]

Les qualificatifs sont assez justes, par contre, à part "immature", je trouve. Parler comme il le fait et avoir la classe, en résumé.

J'ai du mal à voir en lui autre chose qu'un paumé méprisable.
Mais comme je l'ai écrit plus haut, c'est sans doute parce que le romantisme morbide, ça ne me touche plus du tout.

Immature, ça me parait clair.
Le gars est resté perdu dans son adolescence et scotché dans sa relation avec sa sœur.
Sa seule ambition est de devenir écrivain pour pouvoir écrire... sur son adolescence. Un ouvrage dont on peut d'ailleurs penser, à la réaction de sa sœur, qu'il manque singulièrement de recul et de perspective.

Oui, totalement immature.
Mais terriblement romantique.
Je crois qu'il faut être bien immature pour rester romantique, et c'est pour ça que je suis foncièrement les deux
Paumé, oui, son avenir est derrière lui, il est dans la nostalgie absolue de son adolescence.
Mais méprisable non.
Fragile et écorché, l'écorce ne demande qu'à se fendre.
Cynique, arrogant aussi au début, mais en fait c'est juste un enfant qui a besoin de l'amour de sa soeur/mère pour vivre.
Sans cela, et sans le roman qu'il a écrit par amour pour elle, le roman de leur amour qu'il comptait faire éclater aux yeux du monde, il n'est plus rien.
J'avais écrit un poème comme ça, dans ma folle adolescence romantique morbide : elle est l'étoile qu'on admire, et lui la brindille qu'on écrase.

[Le Complot]

Les qualificatifs sont assez justes, par contre, à part "immature", je trouve. Parler comme il le fait et avoir la classe, en résumé.

J'ai du mal à voir en lui autre chose qu'un paumé méprisable.
Mais comme je l'ai écrit plus haut, c'est sans doute parce que le romantisme morbide, ça ne me touche plus du tout.

Immature, ça me parait clair.
Le gars est resté perdu dans son adolescence et scotché dans sa relation avec sa sœur.
Sa seule ambition est de devenir écrivain pour pouvoir écrire... sur son adolescence. Un ouvrage dont on peut d'ailleurs penser, à la réaction de sa sœur, qu'il manque singulièrement de recul et de perspective.

Oui, totalement immature.
Mais terriblement romantique.
Je crois qu'il faut être bien immature pour rester romantique, et c'est pour ça que je suis foncièrement les deux
Paumé, oui, son avenir est derrière lui, il est dans la nostalgie absolue de son adolescence.
Mais méprisable non.
Fragile et écorché, l'écorce ne demande qu'à se fendre.
Cynique, arrogant aussi au début, mais en fait c'est juste un enfant qui a besoin de l'amour de sa soeur/mère pour vivre.
Sans cela il ne peut plus vivre.

C'est un peu ce que j'ai vu sans pouvoir réellement l'exprimer, merci.

[euh... si vous le dites]

Oui, totalement immature.
Mais terriblement romantique.
Je crois qu'il faut être bien immature pour rester romantique, et c'est pour ça que je suis foncièrement les deux
Paumé, oui, son avenir est derrière lui, il est dans la nostalgie absolue de son adolescence.
Mais méprisable non.
Fragile et écorché, l'écorce ne demande qu'à se fendre.
Cynique, arrogant aussi au début, mais en fait c'est juste un enfant qui a besoin de l'amour de sa soeur/mère pour vivre.
Sans cela, et sans le roman qu'il a écrit par amour pour elle, le roman de leur amour qu'il comptait faire éclater aux yeux du monde, il n'est plus rien.

Oui, tu as tout à fait raison.
Méprisable n'était pas le bon qualificatif.

[jolan]

Pour être méprisable il faut être négatif envers les autres, avoir un mauvais comportement, de mauvais propos, or lui n'interagit pas avec les autres, il est effacé.
Il s'amuse juste avec le médecin amoureux de sa soeur, rien de méchant.
Il joue pour masquer ses failles, il s'est créé un personnage en société, plus solide qu'il ne l'est réellement.

J'ai même trouvé attachante sa réaction de dernière minute, son sursaut de pulsion de vie, tragiquement tardif.

Bon sinon je trouve que le personnage de Sandra est trop sombre et tourmenté, j'aurais peut-être davantage montré une fille plus nature et enjouée, et quitte à aller vers des passages un peu suggestifs comme c'est sommairement esquissé, la montrer vraiment plus sensuelle, solaire, lumineuse, se baignant par exemple, n'ayant pas honte de sa beauté et de son corps, se jouant des hommes. Une sorte de Brigitte Bardot. Ou comme dans "Cartouche" où elle est sublime. Là j'ai trouvé sa beauté ennuyeuse, et trop maquillée.

En fait on se doute qu'elle devait être ainsi plus jeune, mais qu'elle s'est refermée avec le temps, voyant les tourments que sa beauté génère.

[Le Complot]

Et s'il jouait les fragiles ?

Parce que pour se suicider...

En tout cas, c'est un vrai enrichissement, ce topic.

[jolan]

Oui, d'ailleurs on est bien entre nous mais ce serait sympa si d'autres se joignaient à notre petit comité (il y avait des Ptifrise, Stoney, Pomponazzo, Charlus qui semblaient tentés au début...)

Bon, en attendant la critique d'Olaf, je propose que ce soit Lobo (qui n'a pas encore été suggesteur) qui nous délivre la liste de la séance 6

Et Olaf présiderait la séance 7

Koikanpanssé

[Le Complot]

Oui, d'ailleurs on est bien entre nous mais ce serait sympa si d'autres se joignaient à notre petit comité (il y avait des Ptifrise, Stoney, Pomponazzo, Charlus qui semblaient tentés au début...)

Bon, en attendant la critique d'Olaf, je propose que ce soit Lobo (qui n'a pas encore été suggesteur) qui nous délivre la liste de la séance 6

Et Olaf présiderait la séance 7

Koikanpanssé

Oula, tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère...

[Le Complot]

7 c'est déjà un très beau chiffre.

PS : 11 aussi...

[lobo]

Bon, en attendant la critique d'Olaf, je propose que ce soit Lobo (qui n'a pas encore été suggesteur) qui nous délivre la liste de la séance 6

OK. Je réfléchis. Mais il faut savoir que je suis incapable de wetransferer ou transfernower quoi que ce soit...

[jolan]

Ce n'est a priori pas un problème, on peut toujours trouver les films, sauf très rares exceptions.

On verra ça une fois la liste annoncée

[lobo]

Bon alors je vous propose :

Secret Beyond the Door (Le secret derrière la porte) de Fritz Lang
Pickpocket de Robert Bresson
Kiss me deadly (en quatrième vitesse) de Robert Aldrich
Le goût du saké de Yasujirô Ozu

[jolan]

J'ai les deux premiers

[Le Complot]

Bon alors je vous propose :

Secret Beyond the Door (Le secret derrière la porte) de Fritz Lang
Pickpocket de Robert Bresson
Kiss me deadly (en quatrième vitesse) de Robert Aldrich
Le goût du saké de Yasujirô Ozu

Du très lourd, en apparence, je crois n'en avoir vu aucun, mais bon, les noms...

Par contre, j'ai vu un documentaire très analytique sur Kiss Me Deadly, qui exploitait à fond l'une de ses scènes, et du coup je vote pour celui-ci.