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Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede euh... si vous le dites » 29/08/2020 12:42

Message précédent :
La Lettre inachevée – Mikhail KALATOZOV – 1960

Déception pour moi aussi. Grosse déception.
La première partie m'a paru très longue sans pour autant qu'elle parvienne à m'intéresser ni aux 4 protagonistes ni à leurs tribulations pour trouver des diamants.
La partie survival débute mieux, avec des images impressionnantes d'incendie dans la taiga sibérienne mais j'ai vite déchanté. Les personnages, déjà très peu incarnés dans la première moitié du film, peinent toujours à exister face à la volonté manifeste de Kalatozov de produire de la belle image. J'ai senti au final assez peu l'âpreté et la rudesse du combat des hommes contre les éléments. L'utilisation pataude de la musique n'arrange en plus pas les choses.
Mais là où le film m'a le plus déplu, c'est dans son approche philosophie et idéologique de la relation des hommes avec la nature. La nature n'est perçue que comme un élément à exploiter et à dominer. Même quand elle se rebiffe, l'opiniâtreté et le sens du sacrifice des êtres humains (socialistes soviétiques, mais pas que) montre qu'ils lui seront toujours supérieurs.
Vu depuis notre monde contemporain, dans lequel les considérations liées aux modifications du climat occupent le devant de la scène, l'exaltation de ce rapport de domination unilatérale des hommes sur la nature montre en creux l'aveuglement criminel du mode de pensée véhiculé par ce film.

Ma note : 0.5/6
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede jolan » 31/08/2020 19:42

On se dirigerait pas tranquillement vers la séance 44 ?

C'est à Euh je crois
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede euh... si vous le dites » 31/08/2020 20:04

jolan a écrit:On se dirigerait pas tranquillement vers la séance 44 ?

C'est à Euh je crois


Ok, j'ai une idée de sélection.
Mais si makidoo passe toujours par ici et qu'il veut proposer une sélection, je serais ravi de céder ma place.

Sinon, on attend toujours le sergent pour le Kalatozov.
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede sergent latrique » 01/09/2020 11:03

J'avais écrit tout une crtique dans un fichier qui a disparu. Bon, je m'y recolle mais en mode léger qui recolle les morceaux dont je me souviens.

La lettre inachevée Kalalozov (1959) Неотправленное письмо
Pismo est un des premiers mots russes que j'avais appris, cela m'a donnée quelques souvenirs des années 80

Dans les années 50, un groupe de quatre jeunes géologues est laissé dans la taiga sibérienne pour explorer et découvrir des filons de diamants.
On s'attend à un huis-clos dans un milieu naturel totalement ouvert avec ce couple de jeunes amoureux et les deux autres personnages, Constantin, le chef d'expédition obsédé par sa lettre à une mystérieuse femme, Véra et Serguei, le guide en bois brut qui n'est pas insensible aux charmes de Tatiana.
Très vite, on retrouve la patte de KAlatozov et de son chef opérateur, avec ses mouvements de caméra acrobatiques, ses travellings extrêmes et le travail surt les images avec des surimpressions dont il abuse un peu trop (les flammes omniprésentes sur certains passages)

Le film montre comment la nature parfois bienveillante et enchanteresse (lorsque le gisement est découvert on a droit à une séquence pastorale avec une fraîche et naïve Tatiana) peut changer et se montrer impitoyable. L'incendie géant va plonger les quatre aventuriers dans un enfer dont ils ne sortiront pas vivants.) LA nature filmée par Kalatozov sous tous ses aspects et dans des saisons qui passent rapidement de l'été à l'hiver.
En toile de fond de ces films de production soviétique on retrouve toujours un message politique sur la grandeur de la patrie et du travail mais avec un peu de second degré lorsque la radio devenue inutile retransmets les discours extatiques de la base.
La fin est un peu trop grandiloquente et retombe dans cet excès de patriotisme mais cela reste un film de grande qualité à mon avis.
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede jolan » 01/09/2020 21:40

Séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60) = 2,25

Bon, eh bien on attend la liste d'Euh... si vous le dites :food:
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede euh... si vous le dites » 01/09/2020 22:21

Okay, let's go.
Je vous propose une sélection "Ida Lupino réalisatrice" avec au menu :

- 1949 : Not wanted (Avant de t'aimer)
- 1950 : Outrage
- 1953 : The bigamist (Bigamie)

Voilà, faites vos jeux.
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede sergent latrique » 01/09/2020 22:36

euh... si vous le dites a écrit:Okay, let's go.
Je vous propose une sélection "Ida Lupino réalisatrice" avec au menu :

- 1949 : Not wanted (Avant de t'aimer)
- 1950 : Outrage
- 1953 : The bigamist (Bigamie)

Voilà, faites vos jeux.


Joli thème avec des films que je n'ai jamais vu mais qui me tentent bien :ok:

Je choisis Outrage -1950
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Re: Ciné-Club BDG séance 43 "La Lettre inachevée" (Kalatozov 60)

Messagede jolan » 01/09/2020 23:14

"The Bigamist" pour moi

EDit : Ah non, elle ne l'a pas écrit. Et le premier, elle ne l'a pas abordé en tant que réalisatrice puisqu'elle a remplacé le réalisateur malade (du coup on ne saura pas la part de lui ou d'elle).

Alors oui, partant pour "The Outrage" itou, où elle est scénariste et réalisatrice à parts entières.
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede lobo » 02/09/2020 17:21

J'ai pas de préférence donc je m'aligne sur mes petits camarades : Outrage.
Je regrette un peu qu'il n'y ait plus comme au début des débats autour des films (je me rappelle celui autour de Visconti), chacun met sa note, jolan calcule la moyenne, et on passe à la séquence suivante. Il est vrai qu'on n'est plus qu'un dernier carré... Je suis inquiet pour arcarum...
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede jolan » 02/09/2020 18:23

Le débat, c'est bien aussi quand chacun regarde peu ou prou à la même période et peut compter sur la réponse des petits camarades.
Mais quand chacun regarde à quatre jours d'intervalle et que le topic est désert, ça n'incite pas à la discute.
Et puis ça dépend des films, ou de désaccords éventuels.
Or, dernièrement je pense qu'on est plutôt tombés d'accord.
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede euh... si vous le dites » 02/09/2020 20:50

Le lien vers Outrage :

Ca tombe bien, c'est celui pour lequel je comptais moi aussi voter.

Not wanted et The Bigamist, même s'ils ne peuvent pas être comptabilisés parmi les films à 100% conçus et réalisés par Lupino, sont quand même considérés comme des oeuvres qui possèdent indéniablement sa marque personnelle.

Bon, sinon, Outrage fait juste 75 minutes, s'il y a des candidats pour nous rejoindre ou faire un come-back (Olaf, Mr Degryse, cicero, makidoo,...), c'est le bon moment, ça ne vous prendra pas trop de temps.
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede jolan » 02/09/2020 22:26

C'est vrai qu'un come back de rentrée serait de bon aloi.

Si ça vous dit, pour accueillir de nouveaux comparses, on peut ouvrir les portes et élargir à toutes les décennies.

Ou créer un autre ciné-club plus large niveaux époques ? (j'aime bien garder l'idée d'un "ancien cinéma" ici)
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede sergent latrique » 03/09/2020 11:58

On a eu des séances avec films plus récents (jusqu'aux années 80 de mémoire avec la ballade de Narayama, je pense pas de plus récent) .
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede euh... si vous le dites » 05/09/2020 12:54

Outrage - Ida Lupino (1950)

J'aime beaucoup Ida Lupino en tant qu'actrice et ça faisait longtemps que j'avais envie de découvrir la poignée de films qu'elle a réalisés au tournant des années 50. Eh bien, je suis content d'avoir proposé une sélection de ses films dans le cadre de ce ciné-club parce que j'ai bien aimé cet Outrage.
Ce n'est sans doute pas un grand film mais c'est un film qui ne manque pour autant pas de réelles qualités et dont le traitement du thème de la reconstruction d'une femme après un viol possède une réelle originalité dans la production hollywoodienne de l'époque.
Le film est porté par l'interprétation plutôt convaincante de Mala Powers, actrice que je ne connaissais pas et qui m'a souvent fait penser à Judy Garland.
Lupino fait preuve dans plusieurs belles séquences d'un réel sens visuel. Outrage, c'est du vrai cinéma, pas juste un scénario psychosociologique illustré.
On regrettera tout de même que les rôles masculins sont plutôt convenus.
Il est également un peu dommage que la pirouette liée à l'agression lors du bal et ses conséquences fait un gros pschitt pas très crédible.
Mais ça ne m'a pas gâché le film.
A la vue de cet Outrage, on peut vraiment regretter que la carrière d'Ida Lupino en tant que réalisatrice ait été aussi éphémère.

Ma note : 4,5/6
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede sergent latrique » 05/09/2020 20:55

Outrage Ida Lupino (1950)
Un film aux apparences très classique du cinéma hollywoodien au premier abord mais qui traite d'un thème qui l'est beaucoup
moins en 1950 et sur un mode encore moins classique. Une sorte de metoo bien avant l'heure dans ce drame.
L'histoire est celle d'Ann, une jeune femme modeste, employée de bureau, fille de professeur, fiancée et prochainement mariée à un jeune homme, Jim, de même condition.
Tout concourt à une romance à l'eau de rose, pleine de bonheur et d'un futur enchanteur.
Ann, happy go lucky et son chevalier servant envisage un avenir radieux. Même le père qui pétrifie son ancien élève se rallie à leur cause.
Las, un soir, la jeune fille subit le pire des outrage par un type patibulaire et fait basculer sa vie dans le déshonneur et une mort sociale.

J'aime beaucoup ces films sans grands héros se déroulant dans des milieux populaires, à la limite du reportage dans une vie réelle, ouvrière, avec des personnages communs et de 'girl next door'.

La jeune fille salie, ressent durement après le viol, le regard, réel ou supposé, de son entourage. L'opprobre parait encore plus difficile à supporter que le viol lui-même.

Elle se sent comme une bête curieuse et après une fugue se retrouve dans une petite ville de Californie (où l'éction se situe) où elle échappe aux recherches en se dissimulant sous un faux nom.
Dans cette nouvelle vie, toujours sensible et rétive aux approches des hommes, un pasteur, Bruce Ferguson, va pourtant lui redonner confiance en elle.
Au cours d'une fête à la fin des récoltes, un danseur un peu trop insistant va la replonger dans son cauchemar et la conduire à le frapper avec une clef anglaise

Dans la réalisation du film lui-même, on reste dans le style classique, les images sont plutôt bien faites, mais les scènes sont peu téléguidées. Exemple, scène du viol: un sale type une sale rue, le sale type est patibulaire avec une grosse cicatrice, la victime sent tout de suite qu'on va l'agresser avant même qu'on la suivre vraiment, elle renverse la poubelle posée là comme une phare devant une nuée de moustiques dans une ville de décor vidée de tout habitant (tu vois le truc venir à des kilomètres avant que ça n'arrive)
Le film ne se veut pas spectaculaire, les images du viol sont totalement occultées et il ne se devine que dans le regard de la victime (à peine d'ailleurs).
La fin, la rédemption, le discours du pasteur, tombe un peu trop dans le mélo.
Donc un film courageux dans le thème et l'intention mais simplement honnête dans sa réalisation.
Ma note
3,5 /6
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : Ida Lupino réalisatrice

Messagede sergent latrique » 05/09/2020 20:58

Oui, je partage l'avis de euh... un film qui montre que la carrière de réalisatrice de Ida Lupino valait la peine qu'on s'y intéresse dans le ciné club. Le rôle de la jeune fille est juste, ni surjoué, ni à côté de la plaque.
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : "Outrage" (Lupino 50)

Messagede jolan » 08/09/2020 05:07

Outrage - Ida LUPINO - 1950
Mm, pas trop aimé, même si ça n'a rien de très repoussant non plus.
C'est juste que quand un film a trop de défauts, même des petits défauts, je ne vois que les défauts.
Et là il y en avait vraiment partout (en plus d'une copie pas top avec un son vraiment pourri)
J'ai trouvé que tout était mauvais, le scénario, les situations, les dialogues, le jeu, la réalisation, la musique, tout.
Aucune subtilité, une accumulation de clichés et de portes ouvertes, une bonne couche de religiosité, n'en jetez plus...
Pas trop envie de vous inonder de critiques, pour garder un fond d'humanité et donner une note généreuse avant de changer d'avis
1/6

Edith : Je me demande pourquoi le film ne s'est pas contenté de traiter cet "outrage" au sein de sa famille, de son fiancé, de ses collègues, qui l'auraient rejetée, pendant un temps. Je sais que cette histoire a été faite, mais la deuxième partie m'a semblé ne plus du tout parler de son sujet, avec sa semi-romance christique et son semi-meurtre de semi-démence traumatique. Toutes les phrases creuses pleines de bons sentiments et de prêche existentiel lambda avec le gentil curé m'ont paru éluder le sujet plus qu'en parler. Alors oui elle rencontre un homme qui la réconcilie avec les hommes et un coin de campagne paisible qui lui montre qu'une autre vie est possible. Le temps et l'incident accidentel réparent ses cicatrices psychiques, mais j'ai trouvé tout cela très vain. Très creux.
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : "Outrage" (Lupino 50)

Messagede lobo » 08/09/2020 23:14

Outrage (Lupino 1950)
Très très moyen. Je ne sais pas à quel point c'était nouveau et audacieux de parler du viol en 1950 mais c'est devenu complètement nunuche. Revenge d'Hitchcock tiré d'un EC Comics à peu près à la même époque, comme histoire de viol et de traumatisme, c'est quand même autrement intéressant. Le seul truc qui m'ait plu c'est la tension entre le retour à la normale, à la petite famille, au petit mari, qui est le destin d'Ann et ce qu'aurait pu être l'amour avec ce pasteur.
2/6
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : "Outrage" (Lupino 50)

Messagede euh... si vous le dites » 09/09/2020 08:56

Bon allez, au suivant.
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : "Outrage" (Lupino 50)

Messagede sergent latrique » 09/09/2020 09:58

C'est à qui le tour ?
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Re: Ciné-Club BDG séance 44 : "Outrage" (Lupino 50)

Messagede lobo » 09/09/2020 12:52

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