Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe

Ciné-Club séance 83 Two Weeks in Another Town (Minnelli 62)

La politique, la musique, le cinéma, les jeux vidéos et la culture en général lorsqu'elle ne traite pas directement de bande dessinée

Re: Ciné-Club séance 42 cycle Alain Resnais années 60

Messagede sergent latrique » 07/08/2020 21:49

Message précédent :
Je t'aime je t'aime aussi mon lobochounet :D

Et ouf, on évite surtout L'année dernière à Marienbad dont je garde un souvenir exécrable [:bru:3]
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka
Avatar de l’utilisateur
sergent latrique
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 3231
Inscription: 20/11/2003
Localisation: Paris, France

Re: Ciné-Club séance 42 cycle Alain Resnais années 60

Messagede lobo » 07/08/2020 21:55

sergent latrique a écrit:Je t'aime je t'aime aussi mon lobochounet :D


:hug:
Avatar de l’utilisateur
lobo
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 2736
Inscription: 08/08/2008
Localisation: Hauts-de-France

Re: Ciné-Club séance 42 cycle Alain Resnais années 60

Messagede sergent latrique » 07/08/2020 21:57

Après tous ces aveux, la séance 43 sera consacrée aux films érotiques :lol:
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka
Avatar de l’utilisateur
sergent latrique
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 3231
Inscription: 20/11/2003
Localisation: Paris, France

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede sergent latrique » 09/08/2020 11:34

The dark mirror (la double énigme) - 1946 R.Siodmak

Film classique de studio hollywoodien sut un thème non moins classique des jumelles (une paire avec les courroies et l'étui :lol: ). Le film noue une histoire de détective et le thème de la psychanalyse, de la double identité.

Techniquement, le montage du film pour que l'actrice Olivia de Havilland, soit à la fois Terry et Ruth, s'il utilise souvent les artifices habituels, (doublure de dos, image de miroir) mais aussi d'autres moins simples, passe plutôt bien, et évite les maladresses techniques grossières que l'on voit souvent dans les films ou un acteur joue double jeu

Reste que le reste est plutôt simpliste, un crime est commis, la police tient une suspecte qui se révèle avoir une soeur jumelle (ce que tout le monde découvre curieusement). A l'aide d'un solide alibi pour l'une et la confusion sur son identité, les deux refusant de dire qui était qui, l'accusation de la police (lieutenant Stevenson qui interprète un bon gros flic à l'ancienne)
tombe sur une impasse (je trouve assez curieux cet abandon aussi simple à cause de ce cas).
Reste le recours à la psychologie-psychanalyse du Dr Elliot pour secourir le flic qui ne peut se résoudre à ce crime parfait, car il est évident que l'une des deux se basant sur l'étude des deux jeunes femmes à l'aide de tests (taches de Rorschach., association rapide de mots, détecteur d'émotion ou de mensonge).
Je ne sais pas si un véritable psy a été associé pour le scénario car je trouve cette psychanalyse plus proche de celle des comptoirs que de véritable psys (je n'y connais pas grand chose cependant) Le Dr affirme que l'une d'elle est folle sans savoir laquelle alors qu'il se base sur ses propres pour l'affirmer.
Pour le rôle de O. De HAvilland, on comprend vite le caractère fourbe et perturbé de Terry et la candeur de la naïve et fragile Ruth sous la coupe de sa soeur et amoureuse du Dr Elliot.
Les manœuvres de Terry pour amener sa soeur à se croire hantée de visions, pour finalement la faire douter est assez cousu de fil blancs. On arrive assez vite à anticiper la suite des événements et attendre le moment ou Terry va se substituer à Ruth en arborant un R sur son revers (ce qui arrive effectivement mais avec l'usage un porte cigarette).
A vrai dire, le coup du suicide, aussi parait monté, et je m'attendais même à un ultime rebondissement, mais l'énigme se termine sur un happy end.

A partir du moment où j'ai pu regarder ce film sans m'ennuyer même si ce n'est pas un chef d'oeuvre intemporel, je mets un 3/6.
Maintenant, je lis vos critiques ...
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka
Avatar de l’utilisateur
sergent latrique
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 3231
Inscription: 20/11/2003
Localisation: Paris, France

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede jolan » 09/08/2020 18:42

Séance 41 spéciale Olivia de Havilland, la plus française des actrices hollywoodiennes : The Dark Mirror - Double Enigme (Robert Siodmak 1946) = 2,4
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede jolan » 10/08/2020 03:08

J'ai un ami cinéphile qui devrait se joindre à nous sous peu ;)
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede euh... si vous le dites » 10/08/2020 10:45

jolan a écrit:J'ai un ami cinéphile qui devrait se joindre à nous sous peu ;)


Cool.
Sinon, je posterai le lien vers le Resnais plus tard dans la journée.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
euh... si vous le dites
BDGestiste Confirmé
BDGestiste Confirmé
 
Messages: 7803
Inscription: 14/06/2018

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede euh... si vous le dites » 10/08/2020 14:14

"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
euh... si vous le dites
BDGestiste Confirmé
BDGestiste Confirmé
 
Messages: 7803
Inscription: 14/06/2018

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede lobo » 13/08/2020 10:20

Je t'aime, je t'aime, Alain Resnais 1968
[Révéler] Spoiler:
Terriblement ch***. AMHA. Un film qui ne vaut que par le scénario et le scénario est bien mauvais. Je n'ai pas envie d'y passer plus de temps. C'est le monteur qui a dû rigoler.

0,1/6
Pas zéro parce que j'ai bien aimé la souris sur la plage et les savants qui parlent flamand sans sous-titres. Et puis je garde de Resnais le souvenir d'un article dans Giff-Wiff où il avait fait le recensement exhaustif des méchants dans Dick Tracy (à une époque où il n'y avait pas les magnifiques intégrales IDW et où il fallait recollecter patiemment tous les strips)
Avatar de l’utilisateur
lobo
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 2736
Inscription: 08/08/2008
Localisation: Hauts-de-France

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede jolan » 13/08/2020 20:37

Je t'aime je t'aime – Alain RESNAIS – 1968

Une expérience. Une expérience existentielle. Du « cinéma-cerveau », comme dit Deleuze, un cinéma né de la rencontre avec le Nouveau roman. Comme en fai(sai)t également Godard. Et un film que je voulais voir depuis « long-temps ».

Un jeune homme rescapé d'une tentative de suicide est utilisé comme cobaye pour une expérience de retour dans le passé. Mais de retour il n'y aura qu'un léger retour mental, des souvenirs en bribes, de quoi avoir quelques aperçus de son passé, et peut-être comprendre ce qui l'a poussé à vouloir se suicider.

Je ne comprends pas : ils lui expliquent qu'il revivra une minute du passé, il y a un an pile, et en fait il revit toute une succession de souvenirs de différents moments épars et sans chronologie qui durent parfois plus d'une minute, les minutes clef de sa relation avec cette fameuse Catherine, comme par hasard, comme si il les choisissait. Et devant leurs ordinateurs pendant qu'il est plongé dans leur « sphère », les scientifiques disent qu'il revit sans cesse la même minute. Je ne comprends pas non plus : il semble ne pas être heureux avec cette femme qu'il dit aimer et vouloir quitter.

Bref, tout cela est confus. On veut créer une confusion, nous y sommes en plein. En plein dans les méandres du cerveau et de la mémoire, avec ses errances, ses souvenirs entremêlés, ses rêves, ses pensées. Il est beaucoup question de temps (mais aussi le temps qu'il fait), de la place de l'homme dans le monde, de considérations existentielles, teintées d'un certain humour absurde, désemparé voire désespéré (belge ?). « Je suis content que tu aies résolu le problème du qui sommes nous et pourquoi, ça faisait longtemps que ça me tracassait »

Mais malheureusement, alors que l'idée est bonne, le film s'avère être aussi une expérience en matière de scénario, qui n'est pas abouti. Là où il pourrait y avoir des pistes intéressantes, des interactions du personnage dans son passé, pour sauver la femme qu'il aimait par exemple d'un accident idiot - je prends l'exemple le plus bateau - changer, améliorer telles choses, faire d'autres choix, se réjouir de revoir la femme aimée, bref, des dizaines d'options utilisées dans des centaines de fictions, il n'y a rien. Nous n'avons jamais face à nous le personnage qui est reparti physiquement dans le passé (comme la souris), mais uniquement le personnage qui revoit son passé mentalement, en spectateur, comme nous, jamais en acteur. Ou alors cela ne nous est pas montré ou sous-entendu clairement. Il n'y a jamais de relation du personnage dans le passé avec celui du futur (qui serait le même). Alors que quelques phrases de monologue suffiraient à nous le montrer. Dommage donc que ce retour dans le passé n'en soit pas un, c'est un thème que j'aime beaucoup, comme dans des oeuvres que j'affectionne particulièrement (ou que j'essaie d'écrire).

C'est pourquoi tout ce subterfuge d'expérience scientifique qui sert de prétexte et de caution scénaristique me semble surtout au final un artifice totalement inutile, en plus d'être grotesque. La narration éclatée – en tiroirs et en couloirs - de retours en arrière était tout autant possible sans cela, et bien mieux, en plus réaliste. Mais c'est peut-être justement ce flou, ce surréalisme qui est recherché (présence de tableaux de Magritte, affiche d'expo surréaliste, tramways qui évoquent Delvaux, affiche expo au Musée des Beaux-Arts « Depuis Ensor, quelques artistes belges »). Le propos n'est pas clair, ou il l'est trop. On découvrira in fine la difficulté de Claude à vivre avec Catherine, et le mystère de sa mort, alors qu'il avouait à une amie l'avoir tuée. Et ce sera tout. C'est mince.

Sinon, belle réalisation, belle image de Boffety, comme toujours (comme chez Sautet, dont il a créé le style visuel, en longues focales), belle musique chorale intrigante de Penderecki (bien avant Kubrick et autres cinéastes américains). Resnais déploie son écriture cinématographique particulière et ce n'est jamais inintéressant (du moins dans ces années-là). Olga Georges-Picot est une très belle femme, je ne sais pas si je l'ai déjà vue ailleurs, je vais creuser. Et Claude Rich est parfait pour ce rôle désabusé, ironique, narquois. Ce genre de dialogues cyniques ne pouvaient être mieux dits (certains improvisés ou inspirés par lui ?) par un autre.

Je n'ai pas été passionné par ce film, mais c'était une jolie petite expérience de cinéma d'auteur. On pense évidemment à « Mon oncle d'Amérique », film dans la même lignée mais plus concret, film que j'avais beaucoup aimé. Mais je ne saurais dissimuler également une certaine déception, car avec un tel titre, je voulais voir et m'attendais à un vrai film romantique, un film sur un amour, et il n'en est rien. L'ellipse sert surtout à éviter de raconter les choses vraiment. Déception, décuplée avec les années où j'attendais de le voir, ce sera donc en dessous de la moyenne.

2,5/6
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede sergent latrique » 15/08/2020 15:38

Je t'aime, je t'aime A.Resnais (1968)

Un film déroutant, pour le moins. Un groupe de scientifique engage un homme, Claude Ritter, qui vient de rater son suicide (ce qu'on ne sait pas tout de suite) à sa sortie d'hôpital pour une expérience sur le voyage dans le passé, à l'aide d'une machine qui ressemble une espèce de courge grise géante.
Pourquoi pas.
Après un début fastidieux et pseudo scientifique, Claude (Ritter - Rich) va être plongé pendant quelques minutes un an dans le passé et revenir si tout va bien.
Nous voilà donc à sa place en caméra explore le passé dans la tête de Claude, ses pensées, son histoire, sa vie, ses soucis, ses rencontres...
Les images et les scènes se croisent, se chevauchent en ordre dispersé, se mélangent comme le puzzle géant de sa propre vie que l'on tente de reconstituer.
Deux femmes Catrine et Wiana, se croisent aussi dans les scènes, vivante, morte on ne sait pas trop, avec un fil conducteur apparent sur un crime et le suicide final et tout cela autour d'une scène de vacances au bord de la mer un an plus tôt qui revient sans cesse (C'était bien ?). Au travail, à la maison, au plumard avec ses nanas, en vacances, avec ses amis, la vie de Claude est comme une superposition de scènes mêlant des indices, des personnages sans intérêt dans une histoire qui finalement n'existe pas. Le spectateur assiste médusé à un exercice qu'on pourrait apparenter à pluie de confetti de pellicule ou à un labyrinthe à rendre fou le plus tordu des monteurs du cinéma.

Une tentative de cinéma intello, qui se veut explorateur de l'âme humaine.
A part Claude Rich qui se demande ce qu'il fait là, (comme le spéctateur), le film est joué par des acteurs fantômes, des femmes sans épaisseur, et des scientifiques plus risibles que réalistes, plus tristes que des croque-morts, aussi gris que des souris . Je passe sur les effets spéciaux, les incohérences des paradoxes saptiaux temporels. On dirait un film d'amateur par beaucoup d'aspects.
Décidément, Resnais, ne passe pas. J'avais vu dans les années 80 plusieurs de ses films (L'année dernière à Marienbad que je ne souhaitais surtout pas revoir, et Providence)
Un pensum, tout ce que je déteste dans le cinéma d'auteur prétentieux
Ma note 0.5/6 pour le travail de montage à qui on devrait remettre la médaille du mérite.
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka
Avatar de l’utilisateur
sergent latrique
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 3231
Inscription: 20/11/2003
Localisation: Paris, France

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede euh... si vous le dites » 15/08/2020 22:51

sergent latrique a écrit:Un pensum, tout ce que je déteste dans le cinéma d'auteur prétentieux


Je suis très curieux de voir ce film, le seul dans la liste proposée que je n'aie pas déjà vu.
Pour ma part, j'ai toujours trouvé très ludiques les dispositifs mis en place par Resnais dans ses films.
Je ne perçois pas du tout le cinéma de Resnais comme un pensum prétentieux.
Enfin bon, je verrai bien si celui-ci échappe à ce constat.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
euh... si vous le dites
BDGestiste Confirmé
BDGestiste Confirmé
 
Messages: 7803
Inscription: 14/06/2018

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede jolan » 16/08/2020 22:47

Bon, apparemment mon ami ne se joint pas à nous.
Pourtant il s'est bien inscrit sur le forum...

Attendons Euh, puis nous enchaînerons avec la séance 43 dans ce cas.
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede jolan » 17/08/2020 23:24

Bon, pour la séance 43 - puisque c'est mon tour - je vous propose un soupçon de conflit mondial, mais pas que :

- A l'ouest rien de nouveau (Milestone 30)
- The Man I killed (Lubitsch 32)
- La Lettre inachevée (Kalatozov 60)
- L'Enfance d'Ivan (Tarkovski 62)
- Entrée dans le vie (Talankine 63)
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede euh... si vous le dites » 17/08/2020 23:54

jolan a écrit:Bon, pour la séance 43 - puisque c'est mon tour - je vous propose un soupçon de conflit mondial, mais pas que :

- A l'ouest rien de nouveau (Milestone 30)
- The Man I killed (Lubitsch 32)
- La Lettre inachevée (Kalatozov 60)
- L'Enfance d'Ivan (Tarkovski 62)
- Entrée dans le vie (Talankine 63)


Le Kalatozov pour moi.
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
euh... si vous le dites
BDGestiste Confirmé
BDGestiste Confirmé
 
Messages: 7803
Inscription: 14/06/2018

Re: Ciné-Club BDG séance 43

Messagede lobo » 18/08/2020 14:42

Entrée dans la vie
Avatar de l’utilisateur
lobo
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 2736
Inscription: 08/08/2008
Localisation: Hauts-de-France

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede jolan » 18/08/2020 18:01

- A l'ouest rien de nouveau (Milestone 30)
- The Man I killed (Lubitsch 32)
- La Lettre inachevée (Kalatozov 60) :arrow: Euh, Jolan
- L'Enfance d'Ivan (Tarkovski 62)
- Entrée dans le vie (Talankine 63) :arrow: Lobo (pas trouvé de sous-titres, pas évident pour un film russe, hormis la traduction automatique sur YT)
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club séance 42 : "Je t'aime, je t'aime" (Resnais 1968)

Messagede sergent latrique » 18/08/2020 21:38

J'ai hésité entre Kalatozov et Tarkovski, mais finalement Kalatozov
- A l'ouest rien de nouveau (Milestone 30)
- The Man I killed (Lubitsch 32)
- La Lettre inachevée (Kalatozov 60) :arrow: Euh, Jolan, sgt Latrique
- L'Enfance d'Ivan (Tarkovski 62)
- Entrée dans le vie (Talankine 63) :arrow: Lobo
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka
Avatar de l’utilisateur
sergent latrique
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 3231
Inscription: 20/11/2003
Localisation: Paris, France

Re: Ciné-Club BDG séance 43

Messagede jolan » 18/08/2020 22:15

Ah bah s'il y avait eu égalité on aurait pu faire le Tarkovski en double séance :D

Bon eh bien je crois qu'on est au complet...

@Euh : un petit retour sur le Resnais ?
Tout dépend d'où l'on se place par rapport à l'idée qu'on s'en fait.
Avatar de l’utilisateur
jolan
Expert BDGestiste
Expert BDGestiste
 
Messages: 13981
Inscription: 04/05/2003
Localisation: Sotteville-lès-Rouen
Age: 49 ans

Re: Ciné-Club BDG séance 43

Messagede euh... si vous le dites » 20/08/2020 12:10

Je t'aime, je t'aime - Alain Resnais

"Ca n'a aucun sens", "Tout ça pour ça", "Ca ne raconte rien", j'imagine les réactions face à ce film...
Il s'agit là de la relation d'une angoisse existentielle, patchwork éclaté d'évènements anodins explorant les méandres d'une vie, d'une relation, mais n'expliquant rien. Sur un ton subtilement narquois et presque surréaliste qui instaure une distance et semble nous dire que tout ceci n'est au fond désespérément pas très important.
Il faut se laisser porter par ce film, y entrer par la musique envoûtante de Penderecki lors du trajet en voiture, accepter une cohérence interne née d'un dispositif scientifique farfelu qui déraille. A cette condition, on peut comme moi trouver dans ce film une expérience cinématographique profondément fascinante et stimulante.
Tout ceci ne serait cependant pas possible sans la prestation exceptionnelle de subtilité de Claude Rich. Pour moi, sans doute le meilleur rôle de sa carrière.
Je pense que les ambiances générées par le film et la persistance de nombreuses images vont m'accompagner pendant un certain temps.
Très beau film.

Ma note : 5/6
"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - "Arbre de fumée"
euh... si vous le dites
BDGestiste Confirmé
BDGestiste Confirmé
 
Messages: 7803
Inscription: 14/06/2018

Re: Ciné-Club BDG séance 43

Messagede sergent latrique » 20/08/2020 12:21

euh... si vous le dites a écrit:Je t'aime, je t'aime - Alain Resnais

"Ca n'a aucun sens", "Tout ça pour ça", "Ca ne raconte rien", j'imagine les réactions face à ce film...
Il s'agit là de la relation d'une angoisse existentielle, patchwork éclaté d'évènements anodins explorant les méandres d'une vie, d'une relation, mais n'expliquant rien. Sur un ton subtilement narquois et presque surréaliste qui instaure une distance et semble nous dire que tout ceci n'est au fond désespérément pas très important.
Il faut se laisser porter par ce film, y entrer par la musique envoûtante de Penderecki lors du trajet en voiture, accepter une cohérence interne née d'un dispositif scientifique farfelu qui déraille. A cette condition, on peut comme moi trouver dans ce film une expérience cinématographique profondément fascinante et stimulante.
Tout ceci ne serait cependant pas possible sans la prestation exceptionnelle de subtilité de Claude Rich. Pour moi, sans doute le meilleur rôle de sa carrière.
Je pense que les ambiances générées par le film et la persistance de nombreuses images vont m'accompagner pendant un certain temps.
Très beau film.

Ma note : 5/6


euh... si tu le dis
Halte au massacre Organisasi Papua Merdeka
Avatar de l’utilisateur
sergent latrique
BDGestiste
BDGestiste
 
Messages: 3231
Inscription: 20/11/2003
Localisation: Paris, France

PrécédenteSuivante

Retourner vers Le bistro

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités