* * * Ciné-Club séance 116 spéciale Michel Blanc * * *

[euh... si vous le dites]

Message précédent :

Non mais y avait des questions de posées à des demoiselles, des "promesses" d'envoi sans problemo, des échanges quoi, et au final je me sentais un peu seul... mais me voici rassuré, je vois qu'il y a de la vie !!

Ben, comme tu as dit que finalement tu l'envoyais...

[jolan]

Yep.

Pour donner un peu de rythme

Bon bah puisqu'on est tous réunis, qui propose la liste de la séance 110 ?
Ca fait longtemps qu'Aleksi et Euh n'ont rien proposé...

[jolan]

L'Épouvantail (Jerry Schatzberg, 1973)

Pas réellement convaincu par ce film. C'est bien film, très bien joué mais je ne me suis jamais passionné par la vie de ces 2 losers. J'ai trouvé le temps long me contentant d'apprécier le show des 2 acteurs dans dans leur numéro durant presque 1 heure. Heureusement le final (

[Révéler] Spoiler:

disons après l'agression de Pacino

) m' a plus plu et la fin est émouvante. Mais j'ai failli lâcher l'affaire avant.

Dans le même genre chronique de marginaux et de l’Amérique des déshérités, je préfère largement Macadam Cowboy

Une note sinon ? (que je referme la séance)
Puisqu'on va pouvoir enchainer (apparemment vous regardez le Coen bientôt, puisque la France est éliminée)

[Mr Degryse]

10/20


Et j'essaie le Barton Fink mais j'ai toujours autant de mal avec ce film. 2 fois que je m'endors devant.

[Aleksi]

J'essaie de le voir dès que possible, c'est pas le rugby qui m'a mis dedans, ce sont les obligations familiales (qui m'ont même fait annuler une dédicace), j'espère cette semaine (c'est dommage, j'avais pris un bon rythme)

[jolan]

Barton Fink – Joel & Ethan COEN – 1991

Des décors, une ambiance, des teintes ambrées. Une suite de saynètes avec des effets, une surenchère de petits moments d'absurdité, d'étrangetés, d’excentricités, de loufoqueries diverses et variées – bref, le style habituel des frères Coen – qui tentent de pimenter un scénario qui n'a rien à raconter, comme son héros. Rien de plus normal pour une farce (forcée) sur le syndrome de la page blanche.
Sauf que je ne suis pas particulièrement friand de ce genre de films, qui lorgnent vers l'étrange, artifice bien facile pour compenser un fond inexistant. Il est d'ailleurs rare que j'apprécie un film de cette fratrie, hormis « Fargo » et « O'Brother ». C'est donc un petit film singulier, à la réalisation plaisante, un beau travail du chef op, une belle petite musique, mais rien de plus.

Et, en fait, je l'avais déjà vu. Mon frère, qui lui aime ce cinéma à la Lynch, avait adoré et me l'avait montré dès sa sortie en vidéo. Mais moi, les Palmes de cette époque, « Mission », « Sous le soleil de Satan », « Sexe, mensonge et vidéo », « Pelle le conquérant », « Sailor et Lula », « Barton Fink », « Les Meilleures intentions » etc, alors qu'il y avait de vrais grands et beaux films qui restent dans mon panthéon, j'ai vraiment du mal à comprendre. Mais je suis rarement d'accord avec les films récompensés, comme je le constate à chaque nouvelle vision, et je m'en réjouis en fait.
Je n'en reviens pas que ce film soit la Palme d'Or (décernée « à l'unanimité » qui plus outre, après que le sieur Polanski ait forcé tout le monde à lui attribuer les trois prix les plus prestigieux) de l'édition 1991 de Cannes, année où il y avait l'un de mes films préférés « La Double Vie de Véronique » (pour moi c'est l'année la plus riche en beaux films que j'ai vécue, je passais mon temps dans les salles obscures à cette époque bénie, avec en point d'orgue « Les Amants du Pont-Neuf », film que j'attendais depuis deux ans et dont j'ai assisté aux trois séances de l'après-midi le jour de sa sortie le 16 octobre, il y a 32 ans...)

8/20
(Tiens bah je vais en regarder d'autres en attendant la nouvelle liste et la nouvelle séance...)

[Mr Degryse]

Barton Fink.

J'avais déjà vu et j'avais détesté. La nouvelle vision ne corrige pas le tir. Je me suis fait chier et me suis endormi 2 fois. La photo est superbe, les acteurs bons. Il y a souvent de beaux plans. Oui mais il y a l'histoire. Trop de genres différents. Trop hacheé. Je suis trop cartésien pour ce genre de film sensoriel à la Lynch. J'aime les Coen barrés ( Arizona, junior, big lebowski) ou plus noir ( no country for oldmen, blood simple, fargo). Celui est celui que j'aime le moins. Pris séparément, il y a des passages que j',,aime bien mais l'ensemble ne fait pas un tout cohérent auquel j'adhère.

8/20

[jolan]

On a bien vu le même film.

Bon;, je ferme la séance 109 : "L'Epouvantail" (Schatzberg 1973) sur la note de = 10,66

Et si vraiment personne ne veut proposer de liste, je proposerai ma liste annuelle de novembre de films avec Gene Tierney

(La photo de la femme sur la plage dans le film m'a fait penser à elle)

[euh... si vous le dites]

Je ne sais pas si je vais avoir le temps ni la réelle envie de revoir ce Barton Fink mais je sais que je devrais.
Parce que je l'avais beaucoup aimé à l'époque, mais j'étais jeune et j'aimais alors beaucoup les Coen. En plus, j'étais super fan de Turturro. J'adulais Miller's crossing que je n'étais pas loin de considérer comme un film absolument parfait. Enfin bon, tout était réuni.
Et en plus, ce qui semble vous gêner dans le film, c'est justement la raison pour laquelle je l'avais aimé. Ce côté disjoint sur lequel il semble difficile de coller une étiquette précise, j'aime beaucoup.
Mais, puisqu'il y a un mais, l'étoile des Coen dans mon esprit a depuis beaucoup pâli. Tout d'abord plusieurs films qui ont rompu le charme et puis une indifférene de plus en plus grande par rapport à leur cinéma. De plus, j'ai récemment revu Fargo dans le cadre d'une petite séance cinéphile avec Miss euh... et j'ai été déçu par rapport au souvenir que j'en conservais.
Donc, je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrais percevoir le film aujourd'hui.

Pour ce qui est de la Palme d'or, je pense que les Coen ont dû être les premiers surpris de la recevoir.
Si je me souviens bien, à la base, Barton Fink, c'est juste un petit projet rapidement écrit alors qu'ils séchaient sur le scénario de Miller's crossing. Un scénario sur les affres de la page blanche alors que c'était précisément la situation qu'ils étaient en train de vivre.
C'est un peu le Chungking express de Wong Kar-Wai par rapport aux Cendres du temps. Mais en moins bubble pop.

[euh... si vous le dites]

« Les Amants du Pont-Neuf », film que j'attendais depuis deux ans et dont j'ai assisté aux trois séances de l'après-midi le jour de sa sortie le 16 octobre, il y a 32 ans...)

Le dernier film que j'ai regardé trois fois de suite sans interruption, c'est Bad taste de Peter Jackson.
C'était le 23 avril 1989.

[jolan]

Je ne sais pas si je vais avoir le temps ni la réelle envie de revoir ce Barton Fink mais je sais que je devrais.
Parce que je l'avais beaucoup aimé à l'époque, mais j'étais jeune et j'aimais alors beaucoup les Coen. En plus, j'étais super fan de Turturro. J'adulais Miller's crossing que je n'étais pas loin de considérer comme un film absolument parfait. Enfin bon, tout était réuni.
Et en plus, ce qui semble vous gêner dans le film, c'est justement la raison pour laquelle je l'avais aimé. Ce côté disjoint sur lequel il semble difficile de coller une étiquette précise, j'aime beaucoup.
Mais, puisqu'il y a un mais, l'étoile des Coen dans mon esprit a depuis beaucoup pâli. Tout d'abord plusieurs films qui ont rompu le charme et puis une indifférene de plus en plus grande par rapport à leur cinéma. De plus, j'ai récemment revu Fargo dans le cadre d'une petite séance cinéphile avec Miss euh... et j'ai été déçu par rapport au souvenir que j'en conservais.
Donc, je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrais percevoir le film aujourd'hui.

Mieux vaut rester sur un bon souvenir, non ?

[euh... si vous le dites]

Je ne sais pas si je vais avoir le temps ni la réelle envie de revoir ce Barton Fink mais je sais que je devrais.
Parce que je l'avais beaucoup aimé à l'époque, mais j'étais jeune et j'aimais alors beaucoup les Coen. En plus, j'étais super fan de Turturro. J'adulais Miller's crossing que je n'étais pas loin de considérer comme un film absolument parfait. Enfin bon, tout était réuni.
Et en plus, ce qui semble vous gêner dans le film, c'est justement la raison pour laquelle je l'avais aimé. Ce côté disjoint sur lequel il semble difficile de coller une étiquette précise, j'aime beaucoup.
Mais, puisqu'il y a un mais, l'étoile des Coen dans mon esprit a depuis beaucoup pâli. Tout d'abord plusieurs films qui ont rompu le charme et puis une indifférene de plus en plus grande par rapport à leur cinéma. De plus, j'ai récemment revu Fargo dans le cadre d'une petite séance cinéphile avec Miss euh... et j'ai été déçu par rapport au souvenir que j'en conservais.
Donc, je n'ai aucune idée de la manière dont je pourrais percevoir le film aujourd'hui.

Mieux vaut rester sur un bon souvenir, non ?

C'est toujours le dilemme, ce genre de trucs.
J'ai récemment revu le Ghost dog de Jarmusch à l'occasion d'une resortie en salles et à nouveau avec miss euh... et j'avais peur également de gâcher le magnifique souvenir que j'en gardais. Mais là, pas de problème, j'ai à nouveau trouvé le film superbe.

[Mr Degryse]

Ghost dog est un très bon film.

[euh... si vous le dites]

Si ça vous dit, pour la prochaine séance, je vous propose une petite sélection consacrée à Delphine Seyrig.

Ca donnerait :

1968 Baisers volés (François Truffaut)
1971 Les lèvres rouges (Harry Kümel)
1971 Le journal d'un suicidé (Stanislas Stanojevic)
1972 Le charme discret de la bourgeoisie (Luis Bunuel)
1975 Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles (Chantal Akerman)

Je vous fais grâce d'India song de Marguerite Duras, que j'aime pourtant personnellement beaucoup.

3, 2 et 1 points, comme d'habitude.
En cas d'égalité, pas de double séance, c'est moi qui départage.

[euh... si vous le dites]

Ghost dog est un très bon film.

Ouaip.

[jolan]

L'unique amour de Michael Lonsdale (merci de nous avoir épargné "India Song" pour lequel je n'aurais pas voté et que j'aurais refusé de revoir s'il avait été choisi tant je ne supporte pas ce film, et je veux en garder le mauvais souvenir de ma vision interminable et soporifique dans un petit cinéma de la place Denfer le 7 septembre 1992), qui était déjà mariée (l'histoire ne dit pas si elle a/aurait donné suite à ses avances le cas échéant)

1971 Les lèvres rouges (Harry Kümel) 3 pts
1971 Le journal d'un suicidé (Stanislas Stanojevic) 2 pts
1975 Jeanne Dielman, 23 quai du commerce 1080 Bruxelles (Chantal Akerman) 1 pt

L'occasion de voir le "meilleur film de tous les temps" ?

[euh... si vous le dites]

L'occasion de voir le "meilleur film de tous les temps" ?

Fallait lui donner 3 points, alors.

[jolan]

Ce n'est pas moi qui ai établi ce classement.
J'évoquais juste ce récent qualificatif sorti de nulle part, qui me fait plus rire qu'autre chose.
L'envie de le voir n'est pas débordante en ce qui me concerne.

[euh... si vous le dites]

Ce n'est pas moi qui ai établi ce classement.
J'évoquais juste ce récent qualificatif sorti de nulle part, qui me fait plus rire qu'autre chose.

Je sais bien que tu fais allusion au classement de Sight and sound.
Je me demande si ça ne va pas faire plus de mal que de bien au film. Ca lui donne certes une réelle exposition et je pense que dans le monde cinéphile anglo-saxon, il jouit d'une très grande réputation mais chez nous, ça porte le flan à une critique qui envisage la position du film selon des critères qui ont souvent peu à voir avec ses réels qualités ou défauts.

Quoiq'il en soit, je trouve que le point de vue de la critique cinématographique anglo-saxonne sur le cinéma français est souvent au minimum intéressant, ne fût-ce que pour le regard extérieur qu'il lui porte.
Une cinéaste comme Claire Denis par exemple peut y être régulièrement portée aux nues, notamment pour son Beau travail, alors que chez nous, elle peine à passionner au-delà d'un cercle restreint, même au sein de la critique.

L'envie de le voir n'est pas débordante en ce qui me concerne.

Ben quoi, tu n'aimes pas voir des actrices éplucher des pommes de terre ?

[Mr Degryse]

Jeanne Dielman : par curiosité pour le classement en numéro 1 même si le film m'intéresse peu.

[jolan]

3, 2 et 1 points, comme d'habitude.
En cas d'égalité, pas de double séance, c'est moi qui départage.

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