* * * Ciné-Club séance 116 spéciale Michel Blanc * * *

[jolan]

Message précédent :
Oui, j'ai lu ton avis.

Evidemment, si tu attribues 6 points et moi 3 points (c'est pourtant pas faute de l'avoir précisé), on va vite être départagés.

Bon, pour l'instant le film à trois points l'emporte... (et comme on ne sera que deux à participer...)

[Mr Degryse]

Je corrige.

[jolan]

Ah, cette fois nous avons un film à 3 pts.

Si personne ne se rajoute d'ici lundi, j'enverrai le film (à moins que tu ne l'aies déjà)

[Mr Degryse]

Non. j'ai l’aventure sauvage ( en qualité fan service ) mais pas Love.

[Le Rescator]

J'essaierai de voir le "Eddie Coyle" ce week-end (j'avais commencé mon commentaire sur "Liberty Valance" mais cela m'a pris du temps et au moment d'envoyer j'ai tout perdu ! Trop dégoûté ) mais "Love" me semble plutôt un bon choix si tu souhaites partager le lien.

[jolan]

Les Copains d'Eddie Coyle – Peter YATES – 1973

J'aime beaucoup le Mitchum des années 40/50, mais le vieux chien fatigué dans les policiers des années 60/70 ratés et vieillis aussitôt sortis, très peu pour moi. De toute façon il n'est ici qu'un second rôle parmi les autres.

Nous observons de loin et sans intérêt les différentes ramifications de truands, de braqueurs de banques, de trafiquants d'armes, qui gravitent autour de notre bon ami Eddie Coyle, donc, qui essaie de se racheter auprès d'un flic qui lui fait miroiter une hypothétique clémence, et devient sa petite donneuse. Puis se fait tuer par la balance en chef.

Côté film, c'est réalisé proprement, il y a une ambiance très polar 70's un peu grise et poisseuse, mais je préfère un bon vieil épisode de "Columbo", au moins on ne s'ennuie pas et il y a de l'ironie. Aucune tension, une succession de scènes tombant à plat. Je comprends pourquoi ce film n'était jamais parvenu jusques à mes oreilles. Il est à peine anecdotique et n'apporte strictement rien.

6/20

Je ferme donc cette séance 106 avec la note de = 11,125

[Aleksi]

J’ai presque envie de remonter ma note à 12
(Mais c’est mon problème, heureusement que je ne suis pas prof, j’ai du mal à noter je l’ai déjà dis d’ailleurs! Mais comme juste avant je n’ai mis que 14 ou 15 au Ford, y aurait eu très peu de différence entre les deux notes avec mon 12… faut que je vote sans penser au film d’avant…)

Mais j’ai bien compris les avis et ressentis de euh… et Mr Degryse et je les comprends mais il manque du « cinéma » je ne sais pas comment dire autrement (pas forcément de l’action ou de l’esbroufe) ou alors des personnages plus marquants pour me procurer plus de choses… (si je veux être mauvaise langue et aller dans votre sens : vu que ce sont des personnages minables, il leur fallait un film minable pour que ce soit réussi )
En tout cas j’ai bien apprécié, content de l’avoir vu mais voilà je ne pense pas qu’il finira dans mon top 10 20 de films noirs

[euh... si vous le dites]

Les Copains d'Eddie Coyle – Peter YATES – 1973

J'aime beaucoup le Mitchum des années 40/50, mais le vieux chien fatigué dans les policiers des années 60/70 ratés et vieillis aussitôt sortis, très peu pour moi. De toute façon il n'est ici qu'un second rôle parmi les autres.

Nous observons de loin et sans intérêt les différentes ramifications de truands, de braqueurs de banques, de trafiquants d'armes, qui gravitent autour de notre bon ami Eddie Coyle, donc, qui essaie de se racheter auprès d'un flic qui lui fait miroiter une hypothétique clémence, et devient sa petite donneuse. Puis se fait tuer par la balance en chef.

Côté film, c'est réalisé proprement, il y a une ambiance très polar 70's un peu grise et poisseuse, mais je préfère un bon vieil épisode de "Columbo", au moins on ne s'ennuie pas et il y a de l'ironie. Aucune tension, une succession de scènes tombant à plat. Je comprends pourquoi ce film n'était jamais parvenu jusques à mes oreilles. Il est à peine anecdotique et n'apporte strictement rien.

6/20

Je ferme donc cette séance 106 avec la note de = 11,125

En le regardant, je me disais "ouh la, ça c'est pas du tout un film pour jolan..." Ca n'a pas raté.

Juste une petite remarque :
"notre bon ami Eddie Coyle, donc, qui essaie de se racheter".
C'est même pas ça en fait, le gars n'essaie pas du tout de se racheter. Il veut juste éviter de retourner en prison pour des faits qu'il a pourtant commis.
Se racheter, ça donnerait une caution morale au personnage, ici, on n'a même pas ça. On a vu dans beaucoup de films la figure tragique du personnage broyé par un système, du personnage que divers éléments entrainent malgré lui sur la mauvaise pente,... et qui retrouve in fine des valeurs morales qui l'extraient de la voie qui lui était tracée (même si cela se finit généralement assez mal). Ici, rien de tout cela. Le personnage est juste minable et ses airs de vieux truand fatigué en bout de course n'y changent rien. A la fin, il se fait juste doubler par encore plus minable que lui.
Et c'est bien cela que montre le film.

(si je veux être mauvaise langue et aller dans votre sens : vu que ce sont des personnages minables, il leur fallait un film minable pour que ce soit réussi )

Non, vu que ce sont des personnages minables, il fallait un film qui montre qu'ils sont minables.
Et pas un film qui cherche des faux-fuyants en donnant une caution morale aux actions du personnage principal.
Après, c'est certain que ça envoie le film vers quelque chose de complètement anti-glamour, qui correspond d'ailleurs bien à l'esthétique visuelle du film.

[Mr Degryse]

Oui personne à sauver. tous des minables. Même les flics.

Pas de mortt grandiose pour Eddie. une mort minable, rapide sur un mec bourré dormant. Comme le dit le dialogue final sur les pigeons c'est un pigeon de plus. Un nuisible insignifiant seul mais génant en masse. On en élimine un . il sera remplacer immédiatement par un autre. Et tout le monde s'en fiche de la mort d'un pigeon. La police également.

Il n'y a aucune grandeur sur les truands et les flics dans ce film.

[jolan]

Les Copains d'Eddie Coyle – Peter YATES – 1973
6/20

En le regardant, je me disais "ouh la, ça c'est pas du tout un film pour jolan..." Ca n'a pas raté.

Ah bah wala, c'est comme ça qu'il faut prendre mes avis

J'essaierai de voir le "Eddie Coyle" ce week-end (j'avais commencé mon commentaire sur "Liberty Valance" mais cela m'a pris du temps et au moment d'envoyer j'ai tout perdu ! ) mais "Love" me semble plutôt un bon choix si tu souhaites partager le lien.

Je ne partagerai qu'avec ceux qui ont voté pour le film, comme le stipule la règle, et surtout avec ceux qui participent aux séances.

Or, la dernière fois que Môssieu Rescaskouille a voté pour une séance, IL n'y a pas participé.
Normal, pondre un avis personnel qui ne soit pas tiré d'un site internet dont IL pourrait citer la critique (ou où IL pourrait subtiliser une photo pour participer au concours photo) c'est trop dur pour LUI. Car IL n'est qu'un pronom impersonnel.

[Mr Degryse]

Women in Love ( Ken Russel, 1969)

J'avais adoré les diables du même Ken Russel et avec aussi l'excellent Oliver Reed. J'ai été bien déçu par ce film pourtant son plus connu. Certes, j'y reconnais une belle maitrise formelle ( surtout la très belle photo) et quelques expérimentations visuelles. De même Oliver Reed est toujours aussi bon. Il réussit à dégager des blessures secrètes, une fragilité derrière son aspect de brute. Le film a beau se passer dans les années 20 , il raisonne parfaitement avec l'esprit de libération sexuelle des sixties. Il parle d'émancipation féminine avec le portrait des 2 femmes libertaires. Il y a de belles scènes comme celles de la noyade ou la scène en parallèle entre le couple faisant l'amour et la découverte des noyés dans la même posture. Le passage de lutte entre les 2 hommes nus est aussi très réussi. Il y a un coté homo érotique flagrant. La description sociale des années 20 est aussi intéressante. Mais...........
Je me suis profondément emmerdé la plupart du temps. Je comprends peu l'oscar donné à Glenda Jackson que je ne trouve pas particulièrement brillante ( la moins bonne du casting). Je dois faire une allergie à D.H Lawrence. La lecture de l'amant de Lady Chatterlay avait été aussi bien pénible. Les histoires de fesse petit bourgeoise en mode lutte des classes me passent au dessus. Les considérations pseudo philosophiques sur la vie, l'amour déclamées longuement avec emphase me sortent constamment du long métrage. Je n’éprouve aucune émotion, aucune attache, aucun trouble ni excitation pour des personnages qui en fait m'exaspèrent. Le prisme de l' amitié- amour homosexuel refoulé est le plus intéressant. Le final de Reed devrait me bouleverser et cela ne fait rien.

Une déception.

[jolan]

Pas encore vu mais tu veux qu'on fasse une autre séance d'ici le 12 (auquel cas je le mate en vitesse), ou on attend le retour des vacanciers (auquel cas je ferai des séances en solo Palme d'or et Rozier) ?

[Mr Degryse]

On peut faire une autre séance même si plus on est de fous plus on rit.

[jolan]

Certes, mais ça ne se décide pas, et tout le monde a déserté depuis longtemps.

A part Le Rescator bien sûr.

Bon, je mate le film bientôt, et je te laisse proposer une liste alors

[Mr Degryse]

L'enfance au cinéma :

- Puika ( 1977) : film Leton de Aivars Freimanis.

- Veneno para las hadas ou Poison for the Fairies ( 1984) : film mexicain

- chaque soir avant neuf heures de Jack Clayton de 1967

- La Jeune fille à l'écho Paskutine atostogu diena 1964

[jolan]

Mon vote (deux films) :

- Puika (1977) 1 pt
- Veneno para las hadas (1984)
- Chaque soir avant neuf heures (1967)
- La Jeune fille à l'écho (1964) 2 pts

[Mr Degryse]

Puika (1977) 1 pt
- Veneno para las hadas (1984) 2 points.

Ce qui ne nous avance pas

M'enfin je suis intéressé par tous.

[jolan]

Eh bien partons pour celui qui nous est commun

[Mr Degryse]

Oui si pas d'autres votants. J'ai le film en attente sur mon disque mais je ne sais pas te l'envoyer

[jolan]

De toute façon on attend encore un peu.
Je mate le Russell.
On voit si d'autres viennent voter.
Et j'ai le film

[euh... si vous le dites]

Je suis partant pour Puika et La jeune fille à l'écho.
Deux films dont je ne connaissais pas l'existence il y a encore quelques minutes mais que j'ai bien envie de découvrir après quelques rapides recherches sur le net.