silverfab a écrit:mais les auteurs semblent avoir voulu exprimer leur attachement à la mythologie du personnage.
Croaa a écrit:silverfab a écrit:mais les auteurs semblent avoir voulu exprimer leur attachement à la mythologie du personnage.
Sur le coup je dirais plutôt qu'ils ont voulu créer la mythologie du personnage plutôt qu'y exprimer leur attachement puisque cette mythologie (si l'on peut appeler cela comme ça, perso je dirai plutôt le passé dans le cas de Choc) se limite à "il ne meurt jamais" et "il revient emmerder Tif et Tondu de temps en temps".
silverfab a écrit:
Au temps pour moi, comme je disais je ne suis pas un grand spécialiste (loin de là) de la série mère, mais j'ai cru comprendre en effet, en lisant certains posts ci dessus que Choc n'était pas non plus "le" grand méchant de Tif et Tondu (contrairement à certains personnages sur d'autres séries).
didier24 a écrit:C'est vrai que dans la série T&T, il est creux, froid certes, mais creux... en plus moins machiavélique et génie du mal que dans cet ouvrage. T&T l'ont échappés belle, un miracle !
icecool a écrit:Le "Choc" de l'album provient précisément de l'absence de Tif et Tondu : sans la présence duelle et symétrique de ces deux silhouettes en correspondance (même taille, même bonhomie et complémentarité capillaire), Choc est obligé de rejouer son rôle absolu, celui d'une existence consacrée à comprendre un monde qui le rejette.
Personnage de l'ombre et des coulisses, Choc est un acteur théâtral ayant hérité du rôle tragique : corps sans visage, étrange automate, inquiétante statue du Commandeur ou aristocrate mégalomane, il est surtout celui qui cherche à faire bouger les choses là où tout est figé (tout est dans un titre comme "Choc au Louvre"). Il est acteur malmenant et malmené là où Tif et Tondu incarnent la volonté de stabilité (celà évoluera au fil des albums), sinon l'oisiveté (voir ces débuts-fins d'albums où les héros ne désirent que vacances et repos) : Choc "joue" là où Tif et Tondu "déjouent" en permanence, sans fin, dans un monde cependant aventureux permettant à ces "coquilles vides" - très classiques de la BD franco-belge... - de s'incarner.
Miroir existentiel du Bien, Tif EST Tondu (ou vice-versa), tandis que Choc, isolé et refusant de montrer son visage, est renvoyé une nouvelle fois vers sa propre obscurité. Son seul "jeu" : grimer Tif ou Tondu en lui-même, afin de provoquer le quiproquo et de s'enfuir, pour mieux réapparaitre "ailleurs"... Acta est Fabula !
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