CHARLIE HEBDO : L'HORREUR !!!

[LEAUTAUD]

Message précédent :
Ce dessin n'a rien d'original, c'est une caricature de commande, le contraire même du dessin politique libre.
Un crobadeur aux ordres des mollahs, il peut se torcher avec son dessin merdeux.



Plus sérieusement, au procès des complices du massacre de Charlie hier (et ça continue aujourd'hui) un accusé important (il risque perpète, il les aura) a fait le cinéma habituel pour se disculper.
Ils sentent venir la sentence, ces pourris, ils s'agitent en vain, mais le gnouf les attends.

[zourbi le grec]

Jusque là je n'étais pas fan de Macron mais je trouve qu'il fait là preuve de courage politique.
J'espère qu'il ne va pas céder face aux intimidations

[LEAUTAUD]

Ils sont vraiment à fond, les Iraniens..

Et au Maroc, au Bengladesh, et ...
La France est devenue la cible à abattre.

Des manifestations de rues habituelles, rien de vraiment décisif émanant des pouvoirs de ces pays.

Mais Il y a un enjeu civilisationnel, faudrait que je relise le précurseur Huttington (un ami personnel de corbu )

[TIRAM]

je ne comprendrais jamais ces gens qui n'aiment pas notre religion , notre gouvernement , nos coutumes , nos lois etc ...et qui viennent s'installer chez nous , qui investissent chez nous ,qui profitent des aides
ils ne savent plus le chemin pour aller à l’aéroport ?

[LEAUTAUD]

je ne comprendrais jamais ces gens qui n'aiment pas notre religion , notre gouvernement , nos coutumes , nos lois etc ...et qui viennent s'installer chez nous , qui investissent chez nous ,qui profitent des aides
ils ne savent plus le chemin pour aller à l’aéroport ?

Tu réponds toi-même à ta question. Fais pas l'innocent.
Et c'est loin d'épuiser le sujet, tu le sais très bien (le chemin de l'aéroport est une chimère au stade actuel)

[TIRAM]

Ils sont vraiment à fond, les Iraniens..

dans la connerie ,ouais ils sont à fond ...

[toine74]

D'abord il y a l'aîné, lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez, lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qu'il boit ou tellement qu'il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts mais lui qui n'en peut plus
Lui qui est complètement cuit et qui se prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits avec du mauvais vin
Mais qu'on retrouve matin dans l'église qui roupille
Raide comme une saillie, blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie et qui a l'oeil qui divague
Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur, on ne pense pas, on prie

Et puis, il y a l'autre des carottes dans les cheveux
Qu'a jamais vu un peigne, qu'est méchant comme une teigne
Même qu'il donnerait sa chemise à des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise, une fille de la ville
Enfin d'une autre ville et que c'est pas fini
Qui fait ses petites affaires avec son petit chapeau
Avec son petit manteau, avec sa petite auto
Qu'aimerait bien avoir l'air mais qui n'a pas l'air du tout
Faut pas jouer les riches quand on n'a pas le sou
Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur, on ne vit pas, on triche

Et puis, il y a les autres, la mère qui ne dit rien
Ou bien n'importe quoi et du soir au matin
Sous sa belle gueule d'apôtre et dans son cadre en bois
Il y a la moustache du père qui est mort d'une glissade
Et qui regarde son troupeau bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands *shllls* et ça fait des grands *shllls*
Et puis il y a la toute vieille qu'en finit pas de vibrer
Et qu'on attend qu'elle crève vu que c'est elle qu'a l'oseille
Et qu'on écoute même pas ce que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire Monsieur que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur, on ne cause pas, on compte
Et puis, et puis, et puis il y a Frida
Qui est belle comme un soleil et qui m'aime pareil
Que moi j'aime Frida même qu'on se dit souvent
Qu'on aura une maison avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs et qu'on vivra dedans
Et qu'il fera bon y être et que si c'est pas sûr
C'est quand même peut-être, parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça, qu'elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon à égorger les chats
J'ai jamais tué de chats ou alors y a longtemps
Ou bien j'ai oublié ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas parfois quand on se voit
Semblant que c'est pas exprès avec ses yeux mouillants
Elle dit qu'elle partira, elle dit qu'elle me suivra
Alors pour un instant, pour un instant seulement
Alors moi je la crois, Monsieur
Pour un instant, pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là Monsieur, on ne s'en va pas
On ne s'en va pas Monsieur, on ne s'en va pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi

[LeJoker]

Maintenant pour les personnes qui arrivent en France aujourd'hui, il y a beaucoup de migrants économiques qui ne veulent que prendre l'argent où il y en a et en envoyer une partie à leur famille restée au pays. Les valeurs du pays où ils tombent leur importe peu.

Les transferts de fonds devraient être limités. Parce qu'on se retrouve avec des gens qui à force de vouloir soutenir financièrement la communauté restée au pays se privent des moyens d'améliorer leur présent et leur futur en France. Condamnés à rester dans la privation, ils n'ont tout simplement pas les moyens de s'intégrer. Ensuite cela provoque le développement d'une économie parasitaire dans les pays sources. Les économistes l'ont bien montré. Pour beaucoup de villages ou de familles, celui qui est en Occident est considéré comme un frigo dans lequel puiser. Et l'argent injecté n'est jamais investi intelligemment. ça sert principalement à soutenir l'économie coutumière stérile dans le meilleur des cas (banquets, dots, mariages), dans le pire à financer des besoins primitifs (télé, iphone, basket, fringues...).

Pour faire court, cela revient effectivement à leur couper les vivres, mais ce n'est pas notre problème. La France n'a pas pour vocation à soutenir financièrement les pays pauvres ou en développement. Ce n'est pas une antenne de l'ONU.

[rahoul]

Les appels au boycott lancés à l’initiative du Koweït suscitent un vaste débat, qui divise la presse du Golfe. Beaucoup de journaux les qualifient de démagogiques. Mais même les voix les plus libérales dénoncent les “réactions épidermiques” des autorités françaises. Et mettent en garde contre le piège de l’escalade identitaire.


“Le boycott des produits français s’étend. Condamnations au Maroc, mobilisation au Koweït, colère au Pakistan.
Et Macron refuse de reculer”, titre le site de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera. En Arabie Saoudite, “les appels à boycotter la chaîne de supermarchés Carrefour ont été le deuxième hashtag le plus actif” du pays, rapporte le quotidien émirati Gulf News. Partout au Moyen-Orient, la presse commente l’appel au boycott des produits français, lancé en réaction aux propos d’Emmanuel Macron sur les caricatures de Mahomet.

Même la Ligue islamique mondiale, présidée par le très conciliant Saoudien Mohamed Al-Issa, “condamne les insultes contre les adeptes de telle ou telle religion”, titre le journal saoudien Arab News. On imagine pourtant qu’il se serait bien passé de cette polémique, lui qui n’a eu de cesse de marquer la rupture avec l’ancienne politique religieuse saoudienne et de faire des gestes d’ouverture.

Au Koweït aussi, les autorités font le service minimum. “Le ministre des Affaires étrangères du Koweït fait passer le message à l’ambassadrice de France : il faut arrêter les sacrilèges, surtout dans les discours officiels ou politiques”, rapporte le journal Kuwait Times. “Nous n’avons jamais été plus humiliés”, s’écrie un des éditorialistes d’Al-Raï. “Trump impose ses plans moyen-orientaux sans rencontrer d’opposition, et Macron déclare qu’il ne reculera pas sur les caricatures au risque de réveiller notre monde [arabe] endormi.”

La presse arabe divisée

En réalité, il y a bien des réactions. La question étant surtout de savoir si celles-ci sont “puériles” et “contre-productives”, comme l’écrit Ahmed Al-Sarraf, éditorialiste aux positions tranchées d’Al-Qabas, qui souligne qu’au moment “où on appelle à boycotter la France, voire à y mettre le feu, des centaines de millions d’Arabes voudraient pourtant y émigrer”.

Toujours est-il que c’est au Koweït, pays d’où est partie la campagne d’appel au boycott, que la mobilisation est particulièrement intense.
“L’Union des coopératives inflige une gifle au président français et appelle à une vaste mobilisation sur les réseaux sociaux pour bannir les produits français du marché”, rapporte le journal koweïtien Al-Anba. Ces supermarchés coopératifs forment de loin le principal réseau de la grande distribution dans le pays. Avec un supermarché par quartier, gérés par des élus locaux, ils constituent par ailleurs un vivier de militants et reflètent les dynamiques politiques du pays.

Mais, écrit le grand quotidien libéral Al-Jarida dans un grand éditorial qui, fait rare, est publié en une, “on ne répond pas à une bêtise par une autre bêtise. Cela met la stabilité du pays en danger, ravive les haines, entretient l’escalade et l’extrémisme.”

Nous sommes tous d’accord pour dire qu’on ne peut qu’être en colère quand les musulmans sont présentés comme s’ils étaient tous des terroristes, ou des extrémistes qui refusent l’autre. Mais cela ne veut pas dire que nous sommes d’accord avec le fait qu’il faille pousser des cris, prendre des positions tranchées et faire de la surenchère d’appels au boycott. Surtout vis-à-vis de pays où tant de musulmans vivent en paix et en jouissant de tous leurs droits.”

Al-Qabas, l’autre grand titre du Koweït, doyen de la presse et bastion de la bourgeoisie libéral, a lui aussi ressenti le besoin de publier son éditorial en une, sous le titre “ce libéralisme de la France que nous chérissons” :
Des cellules dormantes qui se prévalent de l’islam ont réussi à modifier les paramètres politiques dans toute l’Europe, et notamment en France, en commettant des crimes qui ont fait des dizaines de victimes. Le dernier en date qui fait trembler d’horreur et révolte les cœurs est celui qui a coûté la vie à l’enseignant Samuel Paty.”

Mais si le journal estime qu’il est “normal que la société française réagisse avec colère.il ne dénonce pas moins “les réactions épidermiques et extrêmes quand elles émanent des dirigeants politiques”. Et de pointer la propagation du discours d’une nouvelle droite, dont il fait remonter les origines à la guerre en Yougoslavie.
Dans les années 1990, avec l’effondrement de l’Union soviétique, de nombreux mini-États sont apparus, qui affirmaient leur identité dans l’ethnie. Cela a contribué à l’émergence d’une nouvelle droite nationaliste à travers toute l’Europe. […] Or il n’est pas possible de répondre à l’extrémisme islamiste par l’extrémisme de droite. Cela n’aboutira qu’à davantage de violence, à cimenter les haines. Cela ne ferait qu’affaiblir la position de la France en tant que pionnière des Lumières.”

https://www.courrierinternational.com/a ... ruant-mais

[ubr84]

Ils sont vraiment à fond, les Iraniens..

Et au Maroc, au Bengladesh, et ...
La France est devenue la cible à abattre.

Il y a un enjeu civilisationnel, faudrait que je relise le précurseur Huttington (un ami personnel de corbu )

Meuuuuh non :

Qui a pensé que tout ça n'était qu'un sujet religieux ?

Si tu veux essayer de me faire dire par là que je valide le concept de choc des civilisations je vais obligé de gueuler !
C'est pour moi une notion assez dangereuse, je n'ai pas lu Huttington, mais je vois bien l'instrumentalisation de sa pensée.

Quand Erdogan fait des déclarations, c'est politique, cela n'a rien à voir avec la civilisation.
Et l'appel au boycott des produits français montre bien que l'enjeu c'est un rapport de force qui passe par l'économie.

En regardant vite fait je lis dans Marianne cette phrase

En substance, Huntington prétend que depuis la fin de la guerre froide, ce sont les identités et la culture qui engendrent les conflits et les alliances entre les États, et non les idéologies politiques.

Cela me parait hautement faux, la guerre en Syrie, en Irak, en Lybie pour les derniers exemples où la France est impliquée de près ou de loin sont des conflits politiques et économiques. Rien à voir avec l'identité et la culture !

Et si on vend des armes à l'Arabie saoudite c'est une question d'identité aussi ?

[LEAUTAUD]

Réponse à Toine (la chanson de Brel) :


C'est une de mes chansons fétiches !

(par contre je vois pas trop le rapport avec la discussion, sauf à considérer que cette horreur de famille petite-bourgeoise confite en préjugés est comparable aux tarés islamistes obtus. Auquel cas je suis d'accord)



Réponse à Ubr :

C'est une théorie complexe qu'a développée Samuel Huttington (toute la planète historienne et politique lui est tombé sur le râble à l'époque, moi compris )
Mais depuis ses prévisions (qui ne minimisent en rien la dimension économique) trouvent un début de réalisation (l'état islamique, Al Quaïda, etc...) et le développement actuel se rapproche du factuel (les interdits religieux)...
On vit une époque extraordinaire

[toine74]

...

(par contre je vois pas trop le rapport avec la discussion, sauf à considérer que cette horreur de famille petite-bourgeoise confite en préjugés est comparable aux tarés islamistes obtus. Auquel cas je suis d'accord)

C'est plus en rapport avec ce bon vieux reflex de stigmatisation de l'immigré qui ressort automatiquement tous les 3-4 posts du sujet. Des histoires de paille et de poutre dans les yeux tout ça.

(j'aurais aussi pu citer ce bon Ferndand Raynaud et son boulanger)

[toque]

Je me mets à l'écart de l'idéologie, j'ai horreur de ça.

On ne se connais pas. Je n'ai donc aucune raison de mettre en doute tes propos. Cependant si on juge sur ce que tu écris ici, tu ai aussi endoctriné et obséder qu'un corbulon. Tu n'as qu'un seul et unique prisme de lecture que tu répètes en boucle.

Si tu déteste tant l'idéologie, enlève les oeilleres que tu reproches aux autres d'avoir. Essaie de regarder plus loins que le bout de ton nez et multiplie un peu les point de vue.

repris par toque par exemple qui me caractérise comme "macrono-lepéniste"! Bon, ça c'est sûr, c'est un pur terme d'extrême gauche, tellement c'est niais. Je me gausse.
Usul qui d'ailleurs assène ses vérités sans jamais rien démontrer : si ça c'est pas de l'idéologie...

Contrairement à toi je ne me cache pas. Je dis d’où je parles, j’assume. "Mon maitre a penser" (j'aime pas trop le terme, c'est maladroit pour parler de Cavanna) est Cavanna. Pas étonnant donc que le politique qui me parle le plus soit Ruffin et le journaliste dont je suis le plus les travaux soir Robert. Je suis plutôt bourdieusien, je lis Todd, je lis Lordon sans adhérer à tout. J'ai beaucoup lu (et lis encore Onfray) mais je trouve qu'il s'est perdu.
Donc oui j'utilise la rhétorique de ce que tu appel "l'extrême gauche". Je ne fais pas semblant d'utiliser le terme islamo-gauchiste en faisant semblant de ne pas savoir la rhétorique de quel camp j'utilise et a quoi cela fait référence.

Pour ce qui du terme Macro-lepeniste ... Faut vraiment démontrer le rapprochement entre EM et FN (et on peux ajouter le front populaire et le printemps républicain pour te mettre dans le lot). ? Même après la semaine qu'on viens de placer ?

[LEAUTAUD]

...

(par contre je vois pas trop le rapport avec la discussion, sauf à considérer que cette horreur de famille petite-bourgeoise confite en préjugés est comparable aux tarés islamistes obtus. Auquel cas je suis d'accord)

C'est plus en rapport avec ce bon vieux reflex de stigmatisation de l'immigré qui ressort automatiquement tous les 3-4 posts du sujet. Des histoires de paille et de poutre dans les yeux tout ça.

Brel dans cette chanson évoque sa famille, qu'il a fuit pour faire la carrière que l'on sait (sinon il se retrouvait industriel à châpeau, à faire des slurps lors des repas familiaux) aux antipodes donc de la situation de l'immigré.

Pour le boulanger de Fernand Raynaud, c'est plus évident (j'ai une lettre d'un mobilisé auvergnat à Pierre Laval qui lui explique que son village est désormais sans pain car il en était l'unique boulanger, mais il n'était pas immigré, flûte ! )

[LeJoker]

Si tu veux essayer de me faire dire par là que je valide le concept de choc des civilisations je vais obligé de gueuler !
C'est pour moi une notion assez dangereuse, je n'ai pas lu Huttington, mais je vois bien l'instrumentalisation de sa pensée.

Typique de la Gauche. On n'évalue pas la pertinence d'une pensée, mais son caractère dérangeant/dangereux avant tout. Et comme tout peut être dangereusement récupéré, on s'interdit tout pensée et on rejette tout pour éviter l'instrumentalisation, comme les islamo-gauchistes ont rejeté tout islamisme (pourtant réel et documenté), pour ne faire "faire le jeu d'instrumentalisation anti musulmane".

Enfin, on se demande bien ce qu'un esprit aussi étroit et qui en plus reconnaît n'avoir rien lu de l'auteur pourrait "voir" quant à son instrumentalisation.

L'ignorance extra-lucide. Magnifique.

[LeJoker]

Pour ce qui du terme Macro-lepeniste ... Faut vraiment démontrer le rapprochement entre EM et FN (et on peux ajouter le front populaire et le printemps républicain pour te mettre dans le lot). ? Même après la semaine qu'on viens de placer ?

Oui, on sait, tout ce qui est à droite de LFI est de l’extrême droite. Sérieux....

Sacré Toque.

La LFI lance sa contre-off', Toque va être sur le pont pour faire le relais.

[ubr84]

Je me mets à l'écart de l'idéologie, j'ai horreur de ça.

Pour soutenir Toque, c'est peut-être cette phrase la plus grave.
Cette vision de l'idéologie comme un mal en politique, comme si une solution politique pouvait être admise par tous et faire consensus. C'est une fable, à partir du moment où on se permet de donner un avis sur le monde on le fait de quelque part, avec un prisme, une culture, un biais.

Il serait bon de l'accepter et de l'assumer.

Et tu tapais sur Usul, lui au moins il assume

[toine74]

...


Brel dans cette chanson évoque sa famille, qu'il a fuit pour faire la carrière que l'on sait (sinon il se retrouvait industriel à châpeau, à faire des slurps lors des repas familiaux) aux antipodes donc de la situation de l'immigré.

L'origine de la chanson est bien connue .

Mon "interprétation" suggérait juste que ces gens-là ce sont de ceux qui font régulièrement (pour ne pas dire toujours) des immigrés les boucs émissaires de tous les maux de notre pauvre monde.

[LeJoker]

Et tu tapais sur Usul, lui au moins il assume

Enorme.

[unrefractaire]

Je me mets à l'écart de l'idéologie, j'ai horreur de ça.

Pour soutenir Toque, c'est peut-être cette phrase la plus grave.
Cette vision de l'idéologie comme un mal en politique, comme si une solution politique pouvait être admise par tous et faire consensus. C'est une fable, à partir du moment où on se permet de donner un avis sur le monde on le fait de quelque part, avec un prisme, une culture, un biais.

Il serait bon de l'accepter et de l'assumer.

Et tu tapais sur Usul, lui au moins il assume

2 cours-conférences d'Usul dans la même journée, ça va faire beaucoup pour moi...
J'aurais dû écrire : "j'essaie de me mettre à l'écart de l'idéologie" mais ce qui semble te gêner c'est que l'on puisse seulement critiquer l'idéologie. Idéologie je l'entends au sens de Marx ou Orwell: tu as lu "L'idéologie allemande" de Marx? Le malheur de Marx c'est qu'en son nom a été bâtie l'une des idéologies les plus féroces du siècle, que Orwell en tant qu'intellectuel de gauche a combattue, et dont Usul et ses fanzouzes sont la queue de comète...
D'ailleurs, le terme "taper sur" pour caractériser le fait que je critique en argumentant, c'est aussi un signe d'idéologisation avancée : le refus de toute dissenssion. Car ma critique de la posture idéologique ne signifie en rien que je n'attends que du consensus sur tout. Encore une surinterprétation de ta part.

[LeJoker]

Et puis dire qu'en se fondant sur les chiffres, capitalisme et communisme se valent...le négationnisme magnifique.