M. Vrignon, je m'auto-cite parce que je le vaux bien :
Avec O.Vrigon, je crois que nous nous sommes clairement dit les choses. Le conscient, l'inconscient, touça... Faut-il réellement en rajouter ?
Donc pour moi, la page est refermée depuis ce message. Je ne m'adressais donc pas forcément/foncièrement à vous directement. J'avais même tendance à répondre à marinacamille, même si j'apprécie de vous lire.
Je n'ai jamais dit :
le dessin n'est pas important.
Je dis juste que la majorité des lecteurs font une fixette dessus en faisant fie des 50 % autres intérêts de la BD. Et sans compter, je précise, qu'il s'agit plus "d'esthétique" que de dessin. Car en BD, le dessin, c'est tellement plus que "l'esthétique". Même si c'est important, j'en suis tout à fait conscient. Je n'ai pas critiqué. J'ai dit que je ne comprenais pas. Je pourrais faire la même "critique" sur certaines formes de scénario qui resservent toujours le même schéma sans jamais l'amender, le dévier, le bousculer. Je ne critique pas les scénaristes qui les écrivent mais les lecteurs qui les plébiscitent sans avoir d’œil critique ou de recul. On préfère le confort de ce qui nous rassure. C'est humain. Mais c'est triste. Je parle bien de lecteurs confirmés qui ont des centaines/milliers de lectures pour s'être construit un vrai avis critique. C'est tout. Donc que l'on soit bien d'accord, ici, c'est une réflexion personnel qui n'a rien à voir avec votre chronique, M. Vrignon. Une discussion de bistrot, comme vous dites.
Par rapport à votre "chronique", M. O.Vrignon, vu que vous m'y ramenez à chaque fois. Et j'ai précisé maintes fois que ce n'est
PAS l'objet de mon agacement premier. Relire plus haut.
Sur le fond, elle ne me fait n'y chaud, ni froid. Vous avez entièrement le droit d'avoir votre avis. En revanche, vous sabrez mon collègue G.Parma. Je trouve cela injuste. C'est
MON avis. Je sais le travail qu'il y a derrière. Et pour moi, le travail, la passion de s'améliorer, c'est le plus important dans la vie. Donc, oui, je trouve votre papier injuste. Mais vous avez ce droit. Je ne le dénie pas. Mais personnellement, je ne suis pas comme ça. Cela me vient certainement de ma petite enfance, comme dirait mon épouse.
Par rapport à la série, vous la clouez au mur. Vous semblez apprécier mon travail et je vous en remercie (je vous ai lu, il ne faut pas croire), mais vous préférez saborder l'ensemble pour un point qui vous a déplu (et qui à mon sens est moins de 50 % de l'ensemble). Vous en avez le droit. Je ne le dénie pas.
Tous, en occident, nous sommes marqués par la pensée hégélienne (reprise d'Aristote, etc...) : Thèse, Antithèse, synthèse... Ce qui se résume pour ma prof de français de 4ème a : L'important est à la fin.
Vous avez exactement suivi ce schéma. La narration est plutôt sympa, vous en parlez au départ (Tout en omettant le "fond". Ce que fait 90% des chroniqueurs.) vous n'aimez pas le dessin. Vous le glissez en antithèse. Et vous concluez par un jugement radical sur la série. Pour moi, votre ordre des priorités est BOF. Votre schéma réflexif est TOUJOURS le même. Vous calibrez en fonction de critères simples et pratiques mais qui ne peuvent s'appliquer, à mon sens, à "l'art".
Pourquoi ? Tout simplement car la majorité des gens savent écrire, sont-ils pour autant écrivains ? la majorité des gens savent dessiner, sont-ils pour autant dessinateurs ? En fait, j'aimerais que vous chroniquiez plus avec vos tripes - ce que font les auteurs quand ils créent - qu'avec ce schéma critique inconscient que vous reproduisez à l'infini sans vous poser de question sur ce que vous chroniquez, de l'impact que cela a sur vous, ou pas. Et si rien ne vous fait vibrer sur un bouquin: Pourquoi en parler ? Quelqu'un d'autre ne le ferait-il pas mieux que vous ? Ne sommes-nous pas ici sur un site de passionnés ? N'est ce pas le plaisir qui doit parler avant tout ? Pourquoi chroniquez-vous ? Est-ce une charge ? Est-ce un plaisir ? Qu'est-ce qui vous fait vibrer ? La réflexion ? La polémique ? Le dessin ? Le goûts des mots ... ? Et bien sortez vos tripes et écrivez-le !
Mais bon. C'est votre vie. Votre philosophie de vie. Vous faites bien ce que vous voulez. Je n'ai AUCUN conseil à vous donner. Ce sont vos réponses successives sur ce poste qui m'ont amené sur ce chemin. Et vous remarquerez, O.Vrignon, que je vous réponds sans aucune acrimonie. La colère n'est pas mon moteur. Mon métier, c'est d'écrire des bouquins, bons de préférence. Mais comme nous l'avons vu, c'est très subjectif.
A+