de Thierry Gloris » 10/02/2016 17:37
Le fait militaire est ce qu'il est. Pourquoi vouloir chercher à redéfinir ce qui est ?
Une guerre est fait de batailles. On peut gagner une guerre sans jamais gagner une bataille. Et inversement. Ou avec un mixe des deux. Le concept de bataille décisive est une exception qui confirme la règle et qui n'a de sens qu'après la Révolution Française où les idéologies ont un poids de plus en plus prégnant. Et je le rappelle, c'est un concept très singulier. Pour mémoire, Napoléon reste au pouvoir encore deux ans après la Bérézina... Même si elle annonce la fin, elle n'est pas la fin.
L'Histoire est une science en mouvement. La recherche avance tous les jours. Pourquoi toujours ressasser des connaissances périmées ? Cela m'étonne toujours.
Pour Nexus4: le mal français est la syphilis ou vérole. L'expression vient des guerres d'Italie sous la Renaissance au XVème. En fait, c'est un faux ami. L'expression est italienne. A l'origine, pour les français, c'était le mal de Naples ou mal italien. Mais pour les italiens, le "mal français"... et il y a toutes les chances pour que ce soit au final... un mal espagnol. Ceci dit, cela n'a pas grand chose à voir avec Valmy où s'il y a eu souci, c'est à cause de l'eau bu et donc du typhus ou une quelconque "fièvre des marais". L'expression "vice français" est également intéressante à développer à l'occasion... Bougre et bougreur aussi... mais là, je me perds...
Pour l'album chez Dupuis, je viens de voir. Coïncidence. Ceci dit pour Champs d'Honneur, j'ai construit des narrations différentes en fonction des albums. Pour la Bérézina, c'est plus une histoire d'amitié durant la période napoléonienne avec la Bérézina comme point d'orgue qu'un réel récit "dans la mêlée". Donc, cela devrait plutôt se compléter que se concurrencer.
Ite missa est.