Carbone & Silicium - Bablet - Label 619

[Pouffy]

Message précédent :
Bon j'ai trouvé ça moins mauvais que Shangri-la... peut-être par ce que c'est moins ambitieux dans le narration. De même, j'ai toujours du mal, avec le graphisme des personnages, mais ça ma moins gêné sans doute parce qu'il y a moins de personnage. Sinon comme pour Shangri-la les clichés et les poncifs utilisés me sortent de la lecture régulièrement... tout comme les aplats de passage verbeux et gnangnan. Reste de très belles planches de paysage...
Bref ce sera encore sans moi.

[Le Complot]

Bon j'ai trouvé ça moins mauvais que Shangri-la... peut-être par ce que c'est moins ambitieux dans le narration. De même, j'ai toujours du mal, avec le graphisme des personnages, mais ça ma moins gêné sans doute parce qu'il y a moins de personnage. Sinon comme pour Shangri-la les clichés et les poncifs utilisés me sortent de la lecture régulièrement... tout comme les aplats de passage verbeux et gnangnan. Reste de très belles planches de paysage...
Bref ce sera encore sans moi.

Heureusement que tu n'es pas le baromètre concernant Bablet !
Pas grave, son immense succès fera sans toi.

[Casou]

Tout ce que tu dis, Pouffy, c'est que j'ai ressenti à la lecture de Shangri-La. Je ne doute pas de la sincérité de la démarche de l'auteur, mais je n'avais pas compris à l'époque l'immense succès de cet album. Les poncifs indigestes m'avaient laissé de marbre, et, personnellement, je garde surtout le souvenir d'une ou deux planches de paysages. Pour le reste, je trouvais que les clichés effectivement étaient légion.

Je me fierai à ton baromètre qui semble proche du mien.

Je suis donc content que Pouffy, malgré " l'immense succès [qui] fera [donc] sans lui " puisse faire entendre sa voix.

[Le Complot]

Après pour parler de "poncifs", moi je trouve pas. Vous avez donc dû vous coltiner pas mal de bouquins de SF (plus que moi), parce qu'en soi, tout a déjà été traité en long, en large et en travers. La robotique par Asimov, les mondes parallèles par d'autres, le réseau etc... Je respecte donc votre infinie culture, sauf que tout le monde n'a pas lu 300 bouquins de SF dans sa vie.

[Pouffy]

Après pour parler de "poncifs", moi je trouve pas. Vous avez donc dû vous coltiner pas mal de bouquins de SF (plus que moi), parce qu'en soi, tout a déjà été traité en long, en large et en travers. La robotique par Asimov, les mondes parallèles par d'autres, le réseau etc... Je respecte donc votre infinie culture, sauf que tout le monde n'a pas lu 300 bouquins de SF dans sa vie.

Mouai... enfin là Ghost in the Shell et Blade Runner suffisent.

Ensuite pour les points qui t’éjectent du récit, je vais tenté d’illustrer car là dessus nous ne sommes pas tous égaux. En fait c'est quand le récit est immersif, ce qui les cas de Carbone & Silicium... bref quand la mise en place est longue et progressive et qu'avec une seule case on te casse le truc.

[jmdjo]

J'ai adoré !
Ambitieux.
Et l'auteur s'est donné les moyens de ses ambitions... Il prend le temps.
Et ça donne un sacré pavé (pas si cher que ça).

Bablet s'améliore.
Tant au niveau du dessin qu'au niveau narratif.

Aucun regret pour moi.

[Nirm]

, sauf que tout le monde n'a pas lu 300 bouquins de SF dans sa vie.

Je n'ai vu ni Pouffy ni Casou affirmer parler pour tout le monde.
Ils donnent leur avis, et l'argumentent.
On peut l'entendre sans se dire que parce qu'ils n'aiment pas un livre, ils se pensent supérieurs aux autres ou nous attaquent sur notre culture.

[Le Complot]

, sauf que tout le monde n'a pas lu 300 bouquins de SF dans sa vie.

Je n'ai vu ni Pouffy ni Casou affirmer parler pour tout le monde.
Ils donnent leur avis, et l'argumentent.
On peut l'entendre sans se dire que parce qu'ils n'aiment pas un livre, ils se pensent supérieurs aux autres ou nous attaquent sur notre culture.

C'est pas vraiment ça. Je trouve que c'est exagéré de parler de "poncifs" et je mettais ça en perspective où, pour trouver que c'en sont, il fallait une culture SF énormissime.

[Nirm]

Dit comme ça, c'est nettement mieux que ton premier message qui entre le ton et les smileys, semblaient nettement plus agressif, surtout en regard du post de Pouffy.

[Pouffy]

Bon je ne mets pas de spoiler, vous me direz si c'est gênant. Voilà une illustration de ce que j'appelle se faire éjecter d'un récit :

Page 169



Donc tout de suite je pense à ça... ce qui ne me gène pas, l'idée est même bonne, sauf que mon esprit intègre que l'auteur pioche des références



Page 184



Là par contre je trouve ça super déplacé et ça me sort clairement du récit.



Page 188



Là c'est anecdotique et il n'y aurait pas eu les deux exemples précédents, ça ne me l'aurait pas fait... mais c'est l’enchainement des trois en 20 pages....

[Le Complot]

Dit comme ça, c'est nettement mieux que ton premier message qui entre le ton et les smileys, semblaient nettement plus agressif, surtout en regard du post de Pouffy.

Et puis, c'est difficile de tirer son épingle du jeu, en SF. Tout a peut-être déjà été dit, mais l'assemblage proposé par Bablet, avec toute sa minutie, rend l'oeuvre tout-à-fait unique, et là réside pour moi le tour de force.

C'est compliqué d'être personnel en SF, mais Bablet réussit parfaitement son coup.

@ Pouffy : je me doutais qu'on arriverait à la politique.

[Casou]

Là, pour le coup, Pouffy, avec tes exemples, ça donne plutôt envie de lire l'album.

Je pense que la démarche de Bablet, comme souvent pour les auteurs de SF, est d'interroger aussi notre présent (même en utilisant des références parfois terribles). Oui, je sais, ce que je viens de dire est aussi un poncif...

Après, je m'arrête là. N'ayant pas lu l'album, je ne sais pas si les références que tu prends en exemple sont pertinentes ou simplement artificielles. Mes doutes concernant Carbone et Silicium reposent sur mes impressions de Shangri-La. Je reviendrai alimenter la discussion quand j'aurai lu cet album si j'en ai l'occasion.

[Pouffy]

Pour moi c'est tout sauf minutieux et l'utilisation de références est grossière... tu es dans un récit métaphysique sur l'identité des robots, leur "jugement" sur l'humanité, et régulièrement tu te demandes si tu ne va pas tomber sur un multipla de 1000 cv, un mini yoda ou une réplique du type "non mais allo quoi".

[Casou]

Là, tout de suite, ça donne moins envie...

[nexus4]

Quelques détails relevés dans l'immensité du travail fourni, ça me semble une lecture à charge. 3 cases sur 400 pages, c'est peanuts.
Je suis aussi en désaccord avec le premier exemple. Référencer un récit d'anticipation sur ce qui se fait de plus avancé technologiquement aujourd'hui, expérimentalement, le banaliser dans une scène de vie quotidienne permet de l'ancrer dans le réel, de lui donner crédit.

[Pouffy]

Quelques détails relevés dans l'immensité du travail fourni, ça me semble une lecture à charge. 3 cases sur 400 pages, c'est peanuts.

C'est un exemple.

Je suis aussi en désaccord avec le premier exemple. Référencer un récit d'anticipation sur ce qui se fait de plus avancé technologiquement aujourd'hui, expérimentalement, le banaliser dans une scène de vie quotidienne permet de l'ancrer dans le réel, de lui donner crédit.

Comme je l'ai écrit, ça ne me gène pas c'est l'enchaînement des trois qui me dérange.

Edit: ce n'est pas à charge, je trouve ça mieux que Shangri-la et ça se lit bien... Ensuite, avec ce type d'album ambitieux, la promesse est énorme, donc forcément la critique est plus sévère. Je suis moins exigent avec des albums plus "mainstream".

[thyuig]

Pour moi, les quelques références à la maniaquerie sexuelle m'ont gêné, pas au point de me sortir du livre, et pas au point de le trouver empli de poncifs.
Mais pour moi Bablet propose une très belle mise en place sur cet album. On entre dedans on a envie vite de tourner les pages pour savoir où ça va déconner parce que forcément -c'est un poncif ! -, ça va déconner. Sauf que la suite me semble moins maîtrisée, comme si le récit s'étirait par plaisir et non par nécessité. Bien entendu, la vie éternelle des IA justifie cet étirement du récit, sauf que ça le rend moins intéressant tout de même.
Je pense que ce que relève Pouffy sont des artifices utilisés par Bablet pour redynamiser son récit. Pour moi il manque quelque chose dans le scénario sur la deuxième moitié du livre mais je comprends qu'on puisse s'en passer et trouver l'album magnifique tel quel.

[Le Complot]

On entre dedans on a envie vite de tourner les pages pour savoir où ça va déconner parce que forcément -c'est un poncif ! -, ça va déconner.

J'espère que c'est ironique, parce que jusque-là, s'il n'y a pas d'élément(s) déclencheur(s), il n'y a pas d'histoire(s).

[thyuig]

On entre dedans on a envie vite de tourner les pages pour savoir où ça va déconner parce que forcément -c'est un poncif ! -, ça va déconner.

J'espère que c'est ironique, parce que jusque-là, s'il n'y a pas d'élément(s) déclencheur(s), il n'y a pas d'histoire(s).

Un récit avec des IA va déconner, c'est ce que je sous-entendais.

[Charlus]

Pour moi c'est tout sauf minutieux et l'utilisation de références est grossière... tu es dans un récit métaphysique sur l'identité des robots, leur "jugement" sur l'humanité, et régulièrement tu te demandes si tu ne va pas tomber sur un multipla de 1000 cv, un mini yoda ou une réplique du type "non mais allo quoi".

C'est un truc que tout le monde connais le multipla de 1000CV ? Je croyais vraiment que c'était un truc de fond de web...

[Pouffy]

C'est un truc que tout le monde connais le multipla de 1000CV ? Je croyais vraiment que c'était un truc de fond de web...

Ca a fait le tour de la presse spécialisée et généraliste.... après oui, c'est débile, oui c'est un épiphénomène... ca reste un meme.