J'ai un problème avec Luc, c'est qu'il a bon fond.

Et même quand il y met tout son savoir faire, ca transparaît dans ses albums. Un peu comme quand Spielberg nous campe un méchant. On n'y croit jamais vraiment, ca reste un méchant de cinéma. Et bien avec Luc, c'est pareil, ca reste de la BD. Je n'arrive pas m'immerger complètement comme dans un "Criminal", par exemple. Bon, ce coté sombre qu'il me manque (que je n'ai trouvé que dans le défunt "Après la guerre", snif) n'est peut être pas ce qu'il faudrait à ses albums après tout. Parce qu'au niveau de la mécanique, pour parler plus spécifiquement de "Car l'enfer..." c'est très bien huilé, il répond à nos attentes (les bons contre les méchants) tout en arrivant à nous surprendre et le résultat est très divertissant. Et mention spéciale à Nouhaud qui s'est fadé une dizaine de pages de foule en plans larges, plan moyens, plans serrés, tout en évitant les redites. Un boulot de dingue.
Luc : Et alors là, ca se passe dans un centre des congrès de 10.000 personnes !
David : Ah euh... 10.000 quand même...
Luc : Oui et là ils levent tous les bras !
David : Ah... Ca fait 20.000 bras à dessiner
Luc : Oui mais sur la case suivante, y en plus qu'un sur deux.
David : Ah chouette... Tu me rassures.