"C'est pas faux" - Sujet Kaamelott

[Gorkh]

Message précédent :

Le désespoir amoureux ? Comme si il avait été amoureux une minute de Guenièvre.
Le défaut de Lancelot, c'est l'hubris. Il croit qu'Arthur est intelligent mais au fur et à mesure considère qu'il est décevant et ferait mieux que lui. Guenièvre, c'est facile. Il convoite quelque chose dont ne veut pas Arthur, prouvant qu'il ferait un meilleur mari. Ensuite, traître pour traitre, autant y aller à fond en convoitant le royaume et en prouvant qu'il ferait un meilleur roi.
Et maintenant, on en est là.

Je suis assez d'acord pour l'aspect "quête de concurrence avec Arthur". En revanche, il me semble que son amour pour Guenièvre est sincère et profond, et non lié à Arthur, c'est en tout cas ce qui semble pouvoir être compris de l'épisode du mariage dans la saison 6.

Lancelot a une haute estime de lui. Il n'est pas question d'être autre chose que chevaleresque. En réalité, il ne sait probablement pas qu'il n'est pas amoureux de Guenièvre, celle ci n'étant pas complétement conne se casse aussi parce qu'elle se rend bien compte que son amour est surtout vaniteux.

[Karzak]

Lancelot c'est un connard dans Kaamelott, depuis le début, il suffit de voir comment il traite Perceval. Et la façon dont il se comporte avec Guetenoc. Il le méprise.

Il est intrinsèquement méprisant, oui, parce qu'il considère qu'il y a des personnes supérieures, et les autres.
En fait, son personnage est traversé par deux constats : avoir été choisi par les dieux à un moment, élevé par la Dame du Lac, d'un côté, et ne finalement pas être l'élu, de l'autre.

Je trouve son personage particulièrement marqué par ces deux idées "contradictoires".

[Gorkh]

Lancelot c'est un connard dans Kaamelott, depuis le début, il suffit de voir comment il traite Perceval. Et la façon dont il se comporte avec Guetenoc. Il le méprise.

Il est intrinsèquement méprisant, oui, parce qu'il considère qu'il y a des personnes supérieures, et les autres.
En fait, son personnage est traversé par deux constats : avoir été choisi par les dieux à un moment, élevé par la Dame du Lac, d'un côté, et ne finalement pas être l'élu, de l'autre.

Je trouve son personage particulièrement marqué par ces deux idées "contradictoires".

Ben il considère Arthur comme un rival. Là où Arthur le considère comme un allié solide. Ça ajoute l'insulte à la déception.

[Karzak]

Lancelot c'est un connard dans Kaamelott, depuis le début, il suffit de voir comment il traite Perceval. Et la façon dont il se comporte avec Guetenoc. Il le méprise.

Il est intrinsèquement méprisant, oui, parce qu'il considère qu'il y a des personnes supérieures, et les autres.
En fait, son personnage est traversé par deux constats : avoir été choisi par les dieux à un moment, élevé par la Dame du Lac, d'un côté, et ne finalement pas être l'élu, de l'autre.

Je trouve son personage particulièrement marqué par ces deux idées "contradictoires".

Ben il considère Arthur comme un rival. Là où Arthur le considère comme un allié solide. Ça ajoute l'insulte à la déception.

Il ne le considère comme un rival que dans un "second" temps, pas au moment où il se joint à la quête du Graal. C'est le constat de l'incapacité d'Arthur à mener à bien cette quête qui l'amène a le considérer comme un rival ... ça + bien sûr son ascendance, sa prise de conscience qu'il a été lié à Viviane par le passé, etc.

[Gorkh]

Oui il respecte Arthur au début. Parce qu'il pensait aussi qu'être le bras droit du Roi élu serait un poste digne de lui, plein d'honneur et pas à devoir gérer autant de connards.
En vrai, il est mégalo depuis le début et rien ne sera jamais suffisant pour ce qu'il imagine digne d'être.

[fanche]

On a des dossiers!

[Karzak]

Oui il respecte Arthur au début. Parce qu'il pensait aussi qu'être le bras droit du Roi élu serait un poste digne de lui, plein d'honneur et pas à devoir gérer autant de connards.
En vrai, il est mégalo depuis le début et rien ne sera jamais suffisant pour ce qu'il imagine digne d'être.

Tout à fait d'accord (d'ailleurs on le voit un peu dans la saison 6). Mais disons que ce trait de caractère émerge progressivement comme tu le dis.

[Karzak]

La colombe blanche et sèche retombe souvent sur sa poitrine. Elle vole quand même. C'est très bien.

[Croaa]

Lancelot c'est un connard dans Kaamelott, depuis le début, il suffit de voir comment il traite Perceval. Et la façon dont il se comporte avec Guetenoc. Il le méprise.

Ah mais l'un n'empêche pas l'autre, hein ! On peut être équilibré et connard.

[jolan]

Sur le fait qu'Astier se donne le beau rôle et s'entoure de crétins, il faut voir le bonus dans les décors de Cinecittà.

[Gorkh]

Lancelot c'est un connard dans Kaamelott, depuis le début, il suffit de voir comment il traite Perceval. Et la façon dont il se comporte avec Guetenoc. Il le méprise.

Ah mais l'un n'empêche pas l'autre, hein ! On peut être équilibré et connard.

Bof, moi il me fait penser à Anakin Skywalker. D'ailleurs je me demande à quel point Astier s'est inspiré de lui.

[Gorkh]

Au final, le plus intéressant reste Arthur, le roi qui supporte les gros défauts de ses chevaliers, paysans,druide ou même voleur avec une vision ayant pour but de les elever. On sent aussi que malgré leur débilité il les apprecie tous

Ben en fait, il est l'inverse de Lancelot, il se sent comme un imposteur. Il ne se sent pas''royal'' donc au fond il se sent proche de tous ces connards. Et à côté de ça, il sent le poids de ses responsabilités. Il veut être le roi de tous, pas que des nobles.
Par contre je pense pas qu'il essaie de les élever. Plutôt il tente d'expliquer et d'être pédagogue mais ça marche pas. D'où la dépression.

[fanche]

La preuve:
" j'pourrais vous tuer, j'crois. De chagrin, hein !"

[darkbreizh]

Une heure avant, je me dis toujours : « Tiens, je vais déjeuner avec Perceval, ça me fait plaisir ». [...] Ça vous la coupe, ça, hein ?
Bon, après, une fois que j'ai bouffé avec vous, je regrette, hein, on est d'accord.
Arrivé au milieu du repas, j'ai toujours envie de vous éclater le crâne avec le tranchant de la coupe, là, vous voyez, pour vous faire... fermer votre gueule une bonne fois pour toutes... mais sinon... je vous aime.

[Coldo3895]

Moi j'ai toujours eu du mal avec la façon dont Arthur traite Guenièvre.

Ok c'est une cruche, mais lui c'est un gros connard. Et je trouve que la raison qu'on trouve, avec la femme qu'il aime en Italie là, c'est du rattrapage aux branches assez maladroit.

Quand Arthur maltraite Guenièvre, j'ai vraiment envie de lui claquer le beignet... avec une enclume !

Il y a même un épisode où il est à deux doigts de la frapper, ça le rend très antipathique.

[darkbreizh]

J'ai pas souvenir d'un épisode comme ça.
Généralement, ils sengeulent et Arthur se barre de la chambre. Mais qu'il soit prêt de la frapper, j'en ai pas souvenir

[Karzak]

idem, je ne vois pas dans quel épisode il serait (ou s'appreterait à être) violent avec elle ...
Si tu te souviens vaguement de l'épisode ou du contexte ça m'intéresse Coldo, j'ai peut-être pas compris la chose de la même façon

Après, il est pas désagréable avec elle "uniquement" à cause de son amour à Rome, mais aussi de manière générale parce qu'elle lui rappelle son mariage arrangé (un mariage sordide, de magouilleurs, comme il le dit) qui constitue quelque part un peu un obstacle à son bonheur. En gros, elle (sans le vouloir bien sûr) fait partie intégrante des raisons de sa dépression. Et par ailleurs, en ne prenant pas la mesure de ce qu'est la quête du Graal mais aussi en lui rappellant qu'elle n'avance pas, elle devient un peu le reflet de cet échec sur tous les tableaux : pas de graal et pas de bonheur ...

[fanche]

Je comprend coldo, je l'ai toujours trouvé dégueulasse avec elle. Même si j'ai toujours réussi à passer par dessus ça pour apprécier le reste.

[kobaia]

Arthur n'est pas méchant avec Guenièvre. Elle est stupide (enfin non, elle n'est pas stupide, elle est naIve et pas éduquée), "gentille", et c'est un mariage arrangé. Malgré ça, il dort avec elle, accepte ses lubies (parler le soir, se raconter leur journée), il la préserve de pas mal de choses.

Mais il la préserve en étant souvent odieux. Pas méchant, mais excessif. Pour moi, Arthur aimerait bien aimer sa femme, mais il ne peut pas. Alors il s'énerve contre elle, et après il a honte. Et il va voir ses maîtresses.

[Coldo3895]

idem, je ne vois pas dans quel épisode il serait (ou s'appreterait à être) violent avec elle ...
Si tu te souviens vaguement de l'épisode ou du contexte ça m'intéresse Coldo, j'ai peut-être pas compris la chose de la même façon

Après, il est pas désagréable avec elle "uniquement" à cause de son amour à Rome, mais aussi de manière générale parce qu'elle lui rappelle son mariage arrangé (un mariage sordide, de magouilleurs, comme il le dit) qui constitue quelque part un peu un obstacle à son bonheur. En gros, elle (sans le vouloir bien sûr) fait partie intégrante des raisons de sa dépression. Et par ailleurs, en ne prenant pas la mesure de ce qu'est la quête du Graal mais aussi en lui rappellant qu'elle n'avance pas, elle devient un peu le reflet de cet échec sur tous les tableaux : pas de graal et pas de bonheur ...

Si je me souviens bien c'est l'épisode où Arthur rencontre une jeune fille qui ne sait pas qu'il est le roi. Et elle est gentille avec lui et tout.
Et Guenièvre est - il est vrai - très chiante, à râler tout le temps.

A un moment ils sont à table et Guenièvre lui agace les oreilles et Arthur, très énervé, balance violemment la table. Et Guenièvre est pétrifiée.

Là il est à deux doigts de lui taper dessus.

[Coldo3895]

Bon j'ai vérifié, ça n'a pas l'air d'être l'épisode avec la fille qui ne sait pas qu'il est le roi.

Voilà, j'ai...

https://kaamelott.hypnoweb.net/kaamelott/episode.119.2/S02E81-l-enrage-3135.html

Arthur et Guenièvre mangent dehors, dans une cour du château. Cette dernière demande à son époux de faire un effort pour discuter, mais le Roi n’en a pas envie. Guenièvre insiste, et lui parle d’une femme dont il est très certainement amoureux. Cette femme ne saurait d’ailleurs pas qu’il est le Roi. Guenièvre trouve tout cela ridicule, et elle va préciser qu’il n’est pas capable d’aimer, ni elle, ni aucune autre femme. Arthur va alors avoir un excès de colère : sans aucun mot, il va renverser tout ce qu’il y a sur la table, et lancer le banc sur lequel il était assis. Puis il s’en va, sous le regard effrayé de Guenièvre.