– XIII d’Yves Sente et Iouri Jigounov, d’après Jean Van Hamme et William Vance (500 000 ex.).
– Kid Paddle de Midam (360 000).
– Boule et Bill de Laurent Verron, d’après Jean Roba (253 000).
– Thorgal d’Yves Sente et Grzegorz Rosinski, d’après Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski (220 000).
– Les Aventures de Kid Lucky d’Achdé, d’après Morris (220 000).
– XIII Mystery d’Alcante et François Boucq (200 000).
– Cédric de Raoul Cauvin et Laudec (170 000).
– Les Légendaires de Patrick Sobral (170 000).
– Lanfeust Odyssey de Christophe Arleston et Didier Tarquin (160 000).
– Les Nombrils de Maryse Dubuc et Delaf (160 000).
Viennent ensuite Julia & Roem d’Enki Bilal (150 000), Les Tuniques bleues de Raoul Cauvin et Willy Lambil (148 000), Les Mondes de Thorgal de Yann et Roman Surzhenko (140 000), Les Schtroumpfs d’Alain Jost, Thierry Culliford et Pascal Garray (130 000), Les Profs d’Erroc et Pica (120 000), Spirou et Fantasio de Fabien Vehlmann et Yoann (116 000), Antarès [Les Mondes d’Aldebaran] de Leo (110 000), Trolls de Troy de Christophe Arleston et Jean-Louis Mourier ou L’Univers des Schtroumpfs du studio Peyo Créations (105 000)
toine74 a écrit:yannzeman a écrit:C'est toujours pareil.
Certains refusent de voir les raisons du succès des mangas, alors que ça crève les yeux :
- prix abordable pour une pagination conséquente,
- parutions rapides (sans faire attendre 3 à 5 ans entre 2 maigres albums),
- choix de la série au détriment du récit court, pour fidéliser les lecteurs acheteurs et garantir des ventes stables sur plusieurs années,
Du commerce bien fait, quoi !
Donc, tu préconises pour la BD franco-belge de se tourner vers des œuvres de studio réalisées à la chaîne sous la supervision stricte de l'éditeur ?
En Europe, je ne vois que deux initiatives ayant choisi ce modèle : les petits formats d'antan (Blek et Cie) et Vandersteen avec sa galaxie Bob et Bobette. Donc, c'est possible.
Disney fait aussi un peu ça, mais ils peuvent utiliser en plus leur production mondiale. Les manga, comme ça a été dit plus haut, écoulent en Europe en sélectionnant le meilleur de leur production nationale (=prix cassés et x années de volumes en stock dispo).
Vouloir concurrencer de front une industrie aussi établie (le manga) sans en avoir sa culture, sa taille et/ou ses structures (tous les manga sont massivement pré-publiés en magazine et/ou en webton) me paraît plus que risqué. La force de la BD franco-belge est ailleurs.
yannzeman a écrit:Objection, votre honneur !
Préconiser pour la BD FB des oeuvres de studio sous la supervision des éditeurs, et configurer les impressions en album sur la base des pré-publications, c'était ainsi qu'étaient produites les BD du temps de l'age d'or. C'est totalement dans la culture FB !
Les studios, vous les avez oublié, mais ils ont donné de belles choses (studio Hergé, Peyo, pour n'en citer que deux) qui font encore l'admiration des grands nostalgiques mais aussi des petits pas nostalgiques.
yannzeman a écrit:Vous savez, cette époque où les auteurs pouvaient vivre de leur art, à condition de travailler dur, mais pas plus que dans bien des métiers aujourd'hui. Avec l'entraide qui pouvait exister à l'époque, entre gens du métier, avant qu'ils ne se prennent tous pour des "auteurs".
yannzeman a écrit:Mais... la BD FB a oublié ce temps là, où elle régnait sans partage. L'absence de concurrence (en BD) a conduit à s'éloigner des fondamentaux, à s'imaginer qu'un autre modèle était possible, qu'il fallait dépoussiérer la BD FB à papa, que de toute façon les autres loisir allaient balayer la BD pour enfants, qu'il fallait faire de la BD sérieuse, pour adultes, vendue très chère à des CSP+ qui de toute façon ont les moyens. Et tant pis si la plupart des auteurs ne vivent pas de la BD.
yannzeman a écrit:Et puis voilà que le manga débarque, qu'il prend ce terrain laissé en jachère par la BD FB, celui de la jeunesse, avec les méthodes connues des anciens de la BD FB (pas cher, vite et en série).
Quand je vais en librairie spécialisée, je vois bien où se rendent les jeunes ados et pré-ados ; je vois bien qu'ils achètent des mangas dont ils testent les 3 ou 4 premiers volumes et si ça leur plait, ils lisent d'un seul coup tout le reste (comme les séries TV dont ils dévorent une saison le temps d'un week-end sur Netflix).
yannzeman a écrit:Les comics et la BD FB ont déserté le créneau des jeunes pré-ados et ados, les mangas se sont engouffré dans la brèche.
yannzeman a écrit:Si j'avais 8 ou 9 ans aujourd'hui, jamais je ne me serai mis aux comics, avec ce qui est proposé ; c'est trop sérieux, pas assez fun. Et en FB, à part quelques séries honnètes sans être géniales, je ne sais pas trop vers quoi je me tournerai dans l'actualité du moment.
yannzeman a écrit:Par contre, je vois bien que les mangas parlent aux jeunes en librairie (les sujets, les personnages, les dessins, le prix, le rythme de parution,... je me répête mais ça crève les yeux !).
Attention au grand remplacement, dans quelques années !
yannzeman a écrit:Objection, votre honneur !
Préconiser pour la BD FB des oeuvres de studio sous la supervision des éditeurs, et configurer les impressions en album sur la base des pré-publications, c'était ainsi qu'étaient produites les BD du temps de l'age d'or. C'est totalement dans la culture FB !
Les studios, vous les avez oublié, mais ils ont donné de belles choses (studio Hergé, Peyo, pour n'en citer que deux) qui font encore l'admiration des grands nostalgiques mais aussi des petits pas nostalgiques.
yannzeman a écrit:Vous savez, cette époque où les auteurs pouvaient vivre de leur art, à condition de travailler dur, mais pas plus que dans bien des métiers aujourd'hui. Avec l'entraide qui pouvait exister à l'époque, entre gens du métier, avant qu'ils ne se prennent tous pour des "auteurs".
yannzeman a écrit:Mais... la BD FB a oublié ce temps là, où elle régnait sans partage. L'absence de concurrence (en BD) a conduit à s'éloigner des fondamentaux, à s'imaginer qu'un autre modèle était possible, qu'il fallait dépoussiérer la BD FB à papa, que de toute façon les autres loisir allaient balayer la BD pour enfants, qu'il fallait faire de la BD sérieuse, pour adultes, vendue très chère à des CSP+ qui de toute façon ont les moyens. Et tant pis si la plupart des auteurs ne vivent pas de la BD.
yannzeman a écrit:Et puis voilà que le manga débarque, qu'il prend ce terrain laissé en jachère par la BD FB, celui de la jeunesse, avec les méthodes connues des anciens de la BD FB (pas cher, vite et en série).
Quand je vais en librairie spécialisée, je vois bien où se rendent les jeunes ados et pré-ados ; je vois bien qu'ils achètent des mangas dont ils testent les 3 ou 4 premiers volumes et si ça leur plait, ils lisent d'un seul coup tout le reste (comme les séries TV dont ils dévorent une saison le temps d'un week-end sur Netflix).
yannzeman a écrit:Les comics et la BD FB ont déserté le créneau des jeunes pré-ados et ados, les mangas se sont engouffré dans la brèche.
yannzeman a écrit:Si j'avais 8 ou 9 ans aujourd'hui, jamais je ne me serai mis aux comics, avec ce qui est proposé ; c'est trop sérieux, pas assez fun. Et en FB, à part quelques séries honnètes sans être géniales, je ne sais pas trop vers quoi je me tournerai dans l'actualité du moment.
yannzeman a écrit:Par contre, je vois bien que les mangas parlent aux jeunes en librairie (les sujets, les personnages, les dessins, le prix, le rythme de parution,... je me répête mais ça crève les yeux !).
Attention au grand remplacement, dans quelques années !
yannzeman a écrit:Et puis voilà que le manga débarque, qu'il prend ce terrain laissé en jachère par la BD FB, celui de la jeunesse, avec les méthodes connues des anciens de la BD FB (pas cher, vite et en série).
Pouffy a écrit:yannzeman a écrit:Et puis voilà que le manga débarque, qu'il prend ce terrain laissé en jachère par la BD FB, celui de la jeunesse, avec les méthodes connues des anciens de la BD FB (pas cher, vite et en série).
Non, le manga a pris la place des "petits formats".
toine74 a écrit:yannzeman a écrit:Objection, votre honneur !
Préconiser pour la BD FB des oeuvres de studio sous la supervision des éditeurs, et configurer les impressions en album sur la base des pré-publications, c'était ainsi qu'étaient produites les BD du temps de l'age d'or. C'est totalement dans la culture FB !
Les studios, vous les avez oublié, mais ils ont donné de belles choses (studio Hergé, Peyo, pour n'en citer que deux) qui font encore l'admiration des grands nostalgiques mais aussi des petits pas nostalgiques.
Dès que Hergé a créé son studio, sa "production" s'est écroulée. Tintin en solo, c'est 12 albums en 15 ans, en studio 10 en 30 ans. Comme quoi, les impressions sont trompeuses.
Comparaison n'est pas raison.
Hergé ne s'est pas contenté de créer un studio, il a développé la marque Tintin, a dirigé un journal, a dirigé les nouvelles moutures de ses albums anciens, a suivi les adaptations au cinéma de ses personnages, etc...
Peyo, a arrêté de dessiner une fois la machine Schtroumpf en marche.
Je ne suis pas un spécialiste de Peyo, mais je pense que c'est un peu plus compliqué que ça, non? En tout cas, la production de son studio a fonctionné à plein, et donné de belles choses.
Hergé était cramé psychologiquement dès la libération et Peyo s'est tué à la tâche et est décédé prématurément. Assurément des exemples à suivre pour la jeunesse d'aujourd'hui.
Un peu simpliste, non ?
On pourrait aussi dire que les structures et les attentes de production des studios des mangaka et des francobelges ne sont pas exactement les mêmes, mais ça demanderait de savoir de quoi on parle (moi le premier).yannzeman a écrit:Vous savez, cette époque où les auteurs pouvaient vivre de leur art, à condition de travailler dur, mais pas plus que dans bien des métiers aujourd'hui. Avec l'entraide qui pouvait exister à l'époque, entre gens du métier, avant qu'ils ne se prennent tous pour des "auteurs".
Comme aujourd'hui en somme.
J'ai quand même l'impression qu'il n'y a plus cette communauté d'auteurs qui pouvait exister avant ; les jeunes venaient se former au contact des anciens, comme Franquin, Morris auprès de Jijé ; où les copains qui dessinaient ou encraient à la place de l'auteur quand il avait un souci de santé, par exemple.yannzeman a écrit:Mais... la BD FB a oublié ce temps là, où elle régnait sans partage. L'absence de concurrence (en BD) a conduit à s'éloigner des fondamentaux, à s'imaginer qu'un autre modèle était possible, qu'il fallait dépoussiérer la BD FB à papa, que de toute façon les autres loisir allaient balayer la BD pour enfants, qu'il fallait faire de la BD sérieuse, pour adultes, vendue très chère à des CSP+ qui de toute façon ont les moyens. Et tant pis si la plupart des auteurs ne vivent pas de la BD.
Donc, on peut faire remonter cette dérive à Pilote de ses salauds de Goscinny et Charlier et du social-traitre Dargaud . Bon, il faut aussi oublier que la BD jeunesse se porte très bien (Mortelle Adèle, Titeuf, Les Légendaires, la collection BDKids, Les petits diables, etc.).
Ah bin si tout va bien, alors, ne changeons rien !
J'ai quand même l'impression que ça ne va pas si bien que ça, et que derrière quelques arbres se cache une forêt bien malade, et le combat des auteurs, souvent relayé ici, en est l'illustration.yannzeman a écrit:Et puis voilà que le manga débarque, qu'il prend ce terrain laissé en jachère par la BD FB, celui de la jeunesse, avec les méthodes connues des anciens de la BD FB (pas cher, vite et en série).
Quand je vais en librairie spécialisée, je vois bien où se rendent les jeunes ados et pré-ados ; je vois bien qu'ils achètent des mangas dont ils testent les 3 ou 4 premiers volumes et si ça leur plait, ils lisent d'un seul coup tout le reste (comme les séries TV dont ils dévorent une saison le temps d'un week-end sur Netflix).
Cite-moi donc une série franco-belge, historique ou non, qui a la même fréquence de parution que les manga ?
La fréquence de parution était différente, dans le rythme, mais aboutissait à ce que les séries les plus appréciées paraissaient dans les journaux de pré-publication à un rythme très soutenu ; une histoire finissait qu'il ne fallait pas attendre plus de 3 mois pour avoir la suivante. Et chaque année paraissait l'album.
Je n'ai pas les intégrales avec moi, mais le rythme des "Bob Morane" était quand même assez proche des publications de mangas.
Ta comparaison avec Netflix, bien qu'anachronique, est pertinente. Oui, les habitudes de lectures et de consommation culturelle changent avec le temps et les époques. (rendant les comparaisons avec le passé passablement boiteuses, mais bon, si on faisait dans le sérieux,on ne serait pas sur un forum BD).yannzeman a écrit:Les comics et la BD FB ont déserté le créneau des jeunes pré-ados et ados, les mangas se sont engouffré dans la brèche.
sic
Et pourtant.
Il n'y a plus rien de commun entre les comics que je pouvais lire dans les années 78-82 et aujourd'hui. Le fun a été délaissé au profit des histoires alambiquées, sombres, bavardes, et politisées. (Mallrat dirait que il y a toujours eu de la politique dans les comics, et citerait nombre de Captain America, mais c'est sans doute excessif) En voulant devenir plus adulte et plus cher, le comics prend le même chemin que la BD FB, et va s'en mordre les doigts.yannzeman a écrit:Si j'avais 8 ou 9 ans aujourd'hui, jamais je ne me serai mis aux comics, avec ce qui est proposé ; c'est trop sérieux, pas assez fun. Et en FB, à part quelques séries honnètes sans être géniales, je ne sais pas trop vers quoi je me tournerai dans l'actualité du moment.
Commence par la sélection BD jeunesse des BDgest art ! Pour les comics jeunesses, il y a également une grosse offre (cf. Scholastic), mais moins traduites en français. Rue de Sèvres propose pas mal de titres dans cette catégorie, sans oublier le chef-d'oeuvre de Stan Sakai, Usagi Yoshimbo que publie Paquet.
Question de gout, alors.
Je n'ai jamais eu envie de lire un Usagi, tant le dessin ne me plait pas.yannzeman a écrit:Par contre, je vois bien que les mangas parlent aux jeunes en librairie (les sujets, les personnages, les dessins, le prix, le rythme de parution,... je me répête mais ça crève les yeux !).
Attention au grand remplacement, dans quelques années !
Pourtant, on n'a jamais autant publiés de nouveaux albums... Etrange comme méthode de remplacement, ils sont forts ces Japonais.
euh... si vous le dites a écrit:Et l'effet combiné anime - manga est d'une efficacité de plus en plus redoutable (sur le marché japonais également, d'ailleurs). Là où les cartons des films de superhéros américains se révèlent incapables de booster les ventes de comics, ce n'est pas le cas avec les animes où la connexion entre popularité d'un anime et report sur les ventes du manga sont importantes.
yannzeman a écrit:...Comparaison n'est pas raison.
Hergé ne s'est pas contenté de créer un studio, il a développé la marque Tintin, a dirigé un journal, a dirigé les nouvelles moutures de ses albums anciens, a suivi les adaptations au cinéma de ses personnages, etc...
Hergé était cramé psychologiquement dès la libération et Peyo s'est tué à la tâche et est décédé prématurément. Assurément des exemples à suivre pour la jeunesse d'aujourd'hui.
yannzeman a écrit:J'ai quand même l'impression qu'il n'y a plus cette communauté d'auteurs qui pouvait exister avant ; les jeunes venaient se former au contact des anciens, comme Franquin, Morris auprès de Jijé ; où les copains qui dessinaient ou encraient à la place de l'auteur quand il avait un souci de santé, par exemple.
yannzeman a écrit:Ah bin si tout va bien, alors, ne changeons rien !
J'ai quand même l'impression que ça ne va pas si bien que ça, et que derrière quelques arbres se cache une forêt bien malade, et le combat des auteurs, souvent relayé ici, en est l'illustration.
yannzeman a écrit:La fréquence de parution était différente, dans le rythme, mais aboutissait à ce que les séries les plus appréciées paraissaient dans les journaux de pré-publication à un rythme très soutenu ; une histoire finissait qu'il ne fallait pas attendre plus de 3 mois pour avoir la suivante. Et chaque année paraissait l'album.
Je n'ai pas les intégrales avec moi, mais le rythme des "Bob Morane" était quand même assez proche des publications de mangas.
yannzeman a écrit:Et pourtant.
Il n'y a plus rien de commun entre les comics que je pouvais lire dans les années 78-82 et aujourd'hui. Le fun a été délaissé au profit des histoires alambiquées, sombres, bavardes, et politisées. (Mallrat dirait que il y a toujours eu de la politique dans les comics, et citerait nombre de Captain America, mais c'est sans doute excessif) En voulant devenir plus adulte et plus cher, le comics prend le même chemin que la BD FB, et va s'en mordre les doigts.
yannzeman a écrit:Si j'avais 8 ou 9 ans aujourd'hui, jamais je ne me serai mis aux comics, avec ce qui est proposé ; c'est trop sérieux, pas assez fun. Et en FB, à part quelques séries honnètes sans être géniales, je ne sais pas trop vers quoi je me tournerai dans l'actualité du moment.
yannzeman a écrit:Question de gout, alors.
Je n'ai jamais eu envie de lire un Usagi, tant le dessin ne me plait pas.
yannzeman a écrit:L'avalanche d'albums ne garantie pas leur succès et masque justement la crise que subit les auteurs, nous le constatons assez souvent sur ce forum. Trop d'albums publiés, de mauvaise qualité, trop chers et qui finissent le plus souvent au pilon ou chez Noz.
Et encore une fois, il faut être aveugle pour ne pas voir quels sont les publics qui fréquentent la partie manga et celle qui fréquent les comics ou le FB. Le manga a gagné la bataille des pré-ados et ados, ça crève les yeux.
Qu'il y ait encore un lectorat pour la BD Fb adulte, ok, mais beaucoup moins nombreuse, passé les achats d'Astérix, B&M, Lucky Luke.
Pour quelques gros vendeurs type Riad Sattouf, combien de ventes très très moyennes et qui ne garantissent pas un avenir radieux pour la BD FB ?
ubr84 a écrit:euh... si vous le dites a écrit:Et l'effet combiné anime - manga est d'une efficacité de plus en plus redoutable (sur le marché japonais également, d'ailleurs). Là où les cartons des films de superhéros américains se révèlent incapables de booster les ventes de comics, ce n'est pas le cas avec les animes où la connexion entre popularité d'un anime et report sur les ventes du manga sont importantes.
J'ai jamais compris ce phénomène...
Pourquoi ça marche sur le manga et pas les comics ?
Pourquoi les gens qui voient un animé ressentent le besoin d'acheter le papier (de ce que je vois on est souvent sur de l'adaptation presque image par image, les deux m'ont toujours paru en doublon et peu complémentaire) ?
Je dubite...
euh... si vous le dites a écrit:...
Un des problèmes du passage des films de super-héros à leur version papier, c'est que l'offre est illisible pour le profane.
Et dans le cas du manga, il y a toute une culture qui se développe de manière conjointe. Conventions, cosplay, intérêt pour la culture japonaise,... Tout est complètement lié et les frontières sont complètement poreuses.
Et dans tout ça, les réseaux sociaux jouent un rôle crucial.
yannzeman a écrit:Pouffy a écrit:Non, le manga a pris la place des "petits formats".
Non, le manga a pris la place des pré-publications dans les journaux, qui garantissaient une lecture à prix modique, des séries de qualité adaptées aux jeunes, et sans attendre des années entre 2 tomes. Une fidélisation comme ce que proposent les mangas.
euh... si vous le dites a écrit:Un des problèmes du passage des films de super-héros à leur version papier, c'est que l'offre est illisible pour le profane.
Pouffy a écrit:...
Bref, pendant l'âge d'or de la BD... 95% de ce qui était édité c'était l'équivalent du manga aujourd'hui... rien de neuf sous le soleil. Les albums "classiques" étaient rares, chers et réservés à un certain niveau social.
toine74 a écrit:+ le côté identfication générationnelle. Les jeunes ne veulent pas être comme leurs parents et "choisissent" de nouveaux domaines pour exister. Le manga est arrivé au bon moment : une culture différente, des références en rupture, un côté extrême (costume, esthétique), etc.
C'est ce qui est arrivé avant avec le punk et encore avant avec le rock qui se perpétue.
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