C'est la crise ? Auteurs et monde de l'édition

[Pouffy]

Message précédent :

Tu rajoutes désormais les séries vu par ( Thorgal, Lucky Luke, Spirou), les séries qui continuent ( guerres D'arran, terres d'Ogon),
les séries énormes ( les cinq terres, bon ça c'est cool je trouve), plus tout ce que je collectionne, je ne suis plus du tout, déjà plus de cent bds de retard,
Mon budget n'étant pas monstrueux je n'arrive plus à faire une année sans retard ( et faire des choix bof!), de plus faut stocker tout ça ( un calvaire)

Bref c'est plus la crise chez moi que dans le monde de l'édition....

J'ai connu cette période avec jusqu'à 800 BDs de retard (soit environ 2 ans de lecture rien que sur le retard). J'ai fini par revendre. Depuis, j'arrête d'acheter les trucs moyens (et je lis en club et/ou en médiathèque) et surtout j'arrête d'acheter des caisses entières d'occasion.

Je dois lire en gros 500 BDs par an, dont 200 à 300 DL de l'année... ça ne fait même pas 5% de ce qui sort.

Après c'est devenu comme la musique ou les jeux vidéo c'est devenu impossible d'avoir un avis global sur tout ce qui sort... à la limite niche par niche.

Pour le musique l'explosion est venu du streaming (et des home studio), pour les jeux-vidéos ça vient de steam et de la mode des jeux indépendants (dont remasters et youngtimers). l'an dernier il est sorti 13 000 jeux vidéos uniquement sur steam !!!

Ca chouine sur Shein, mais dans la culture actuellement c'est pire.

[Pouffy]

Je confirme que les médiathèque n'arrivent pas non plus à suivre. Dans le club lecture auquel je participe, un tiers des albums achetés le sont par deux médiathèques qui nous font confiance.

[fanche]

Je n'ai pas l'impression qu'il y ait moins de gens (lecteurs) dans la bib à coté de chez moi comparé à 20 ans, mais bon, le niveau de vie est au-dessus de la moyenne. Maintenant, j'ai appris à passer à des heures où c'est plus calme (pas de mouflets qui hurlent) et je ne suis pas statisticien. Je serais curieux de voir les chiffres de fréquentation pour le coté papier et les autres médias (là, je crois que c'est un peu mort) et par segments d'âge.

La fréquentation c'est une chose mais c'est de plus en plus décorrélé de la lecture: Si l'ensemble des établissements ont apparemment connu un redoux dans leur fréquentation en France la part du public venant en Bibliothèque pour emprunter n'a plus rien à voir avec celle d'il y a 20 ou 30 ans. Je n'ai pas de chiffres sous la mais mais grosso modo on part de 90% pour arriver à 60% dans les meilleurs jours.

[fanche]

Je confirme que les médiathèque n'arrivent pas non plus à suivre. Dans le club lecture auquel je participe, un tiers des albums achetés le sont par deux médiathèques qui nous font confiance.

Je me souviens d'une rencontre interpro sur le manga il y a belle lurette et les budget déjà à l'époque faisaient peur, on était des privilégiés. Maintenant un budget qui n'est pas réévalué même sans baisse de chiffre est en baisse de facto et c'est pas faute de mettre la gomme sur la BD

[Pouffy]

Je confirme. Le côté médiathèque a quasiment disparu. Plus personne ne vient pour emprunter des CD ou des DVD. Les collégiens, lycéen et étudiants, ne viennent plus non plus y faire des recherches pour des exposés ou des mémoires. D'ailleurs les livres "techniques" ont également quasiment disparus. Chose par contre amusante, les salles de travail sont toujours occupées par ces même étudiants, qui ne viennent ni lire, ni emprunter, ni rechercher... mais simplement travailler et surtout réviser dans le calme, le silence et sans distraction possible.

Reste la bibliothèque avec le salon presse qui ne désempli pas et l'emprunt de romans ou bds.

[fanche]

D'ailleurs les livres "techniques" ont également quasiment disparus.

Les prix exorbitants, des mises à jour permanentes et un public qui se raréfie avec une profession moins bien formée qu"auparavant sur nombre de sujets et paf

[Pouffy]

L'une des rares exceptions (française peut être) ce sont les livres sur la cuisine (et ce malgré leurs prix élevés).

[fanche]

ça c'est idéologique mais pas où on l'attendrait. Les livres pratiques ne font pas "peur" aux gens contrairement à des bouquins jugés un peu trop élitistes comme des livres d'histoire ou de science donc ça passe mieux. Il y a une véritable lame de fond anti intellectuelle même dans les milieux du livre. C'est réservé aux universitaires, à l'élite et il ne faut pas intimider un public (largement imaginaire) qui ne viendrait pas en bib sinon. Ce public ne viendra pas pour les livres de toute façon.

[klorophylle 34]

Tu rajoutes désormais les séries vu par ( Thorgal, Lucky Luke, Spirou), les séries qui continuent ( guerres D'arran, terres d'Ogon),
les séries énormes ( les cinq terres, bon ça c'est cool je trouve), plus tout ce que je collectionne, je ne suis plus du tout, déjà plus de cent bds de retard,
Mon budget n'étant pas monstrueux je n'arrive plus à faire une année sans retard ( et faire des choix bof!), de plus faut stocker tout ça ( un calvaire)

Bref c'est plus la crise chez moi que dans le monde de l'édition....

Les médiathèques offrent de belles alternatives...

Exact mais tu connais le sale défaut du collectionneur....ce con veut avoir l'objet chez lui ( humour) quitte à cumuler, à commencer 36 séries, à ne plus suivre, même les séries en déclin il les achètent par habitude ( toutes ressemblance avec moi ne serait que purement...vraie)

[klorophylle 34]

Tu rajoutes désormais les séries vu par ( Thorgal, Lucky Luke, Spirou), les séries qui continuent ( guerres D'arran, terres d'Ogon),
les séries énormes ( les cinq terres, bon ça c'est cool je trouve), plus tout ce que je collectionne, je ne suis plus du tout, déjà plus de cent bds de retard,
Mon budget n'étant pas monstrueux je n'arrive plus à faire une année sans retard ( et faire des choix bof!), de plus faut stocker tout ça ( un calvaire)

Bref c'est plus la crise chez moi que dans le monde de l'édition....

J'ai connu cette période avec jusqu'à 800 BDs de retard (soit environ 2 ans de lecture rien que sur le retard). J'ai fini par revendre. Depuis, j'arrête d'acheter les trucs moyens (et je lis en club et/ou en médiathèque) et surtout j'arrête d'acheter des caisses entières d'occasion.

Je dois lire en gros 500 BDs par an, dont 200 à 300 DL de l'année... ça ne fait même pas 5% de ce qui sort.

Après c'est devenu comme la musique ou les jeux vidéo c'est devenu impossible d'avoir un avis global sur tout ce qui sort... à la limite niche par niche.

Pour le musique l'explosion est venu du streaming (et des home studio), pour les jeux-vidéos ça vient de steam et de la mode des jeux indépendants (dont remasters et youngtimers). l'an dernier il est sorti 13 000 jeux vidéos uniquement sur steam !!!

Ca chouine sur Shein, mais dans la culture actuellement c'est pire.

J'ai acheté très peu depuis longtemps, mais je ne peux m'empêcher de vouloir l'objet chez moi, le pire c'est que même les séries qui baisse je continue, du coup en achats je suis à la rue ( même sur l'autoroute) et au bout d'un moment comme actuellement ça me stresse et je sens que je vais recommencer ( je devrais consulter)

[Alan777]

aha ah la Collectionnite !

Difficile de sortir du cercle vicieux
Cette envie irréprécible, cette pulsion, cette joie d'acheter un nouvel album !
J'en sens encore l'odeur de cette délicieuse drogue !
Je rechute d'ailleurs de temps en temps ... toujours avec les bons arguments, mélés de règles pour que je reste dans les clous

J'ai revendu l'ensemble de ma collection, il y a 10 ans peut-être mais je louche encore sur les rayons et je craque parfois !
J'ai arrêté le tabac avec plus de facilité

Je fonctionne différemment désormais, mes proches me soutiennent, je pense que je suis sur la bonne voie, je veux m'en sortir


....

Je suis Hors sujet... je sors...

[nubuc]

Tu rajoutes désormais les séries vu par ( Thorgal, Lucky Luke, Spirou), les séries qui continuent ( guerres D'arran, terres d'Ogon),
les séries énormes ( les cinq terres, bon ça c'est cool je trouve), plus tout ce que je collectionne, je ne suis plus du tout, déjà plus de cent bds de retard,
Mon budget n'étant pas monstrueux je n'arrive plus à faire une année sans retard ( et faire des choix bof!), de plus faut stocker tout ça ( un calvaire)

Bref c'est plus la crise chez moi que dans le monde de l'édition....

Les médiathèques offrent de belles alternatives...

Exact mais tu connais le sale défaut du collectionneur....ce con veut avoir l'objet chez lui ( humour) quitte à cumuler, à commencer 36 séries, à ne plus suivre, même les séries en déclin il les achètent par habitude ( toutes ressemblance avec moi ne serait que purement...vraie)

C'est vrai, mais la lecture de BDs prisent à la médiathèque me permet de faire le tri. Tel album qui m'a tenté en librairie et que, finalement, emprunté et lu, ne me fait pas regretté de m'être abstenu de l'acquérir.
Par contre, c'est après une lecture en médiathèque que j'ai découvert certaines séries que j'ai ensuite achetées.

[Cooltrane]

ça c'est idéologique mais pas où on l'attendrait. Les livres pratiques ne font pas "peur" aux gens contrairement à des bouquins jugés un peu trop élitistes comme des livres d'histoire ou de science donc ça passe mieux. Il y a une véritable lame de fond anti intellectuelle même dans les milieux du livre. C'est réservé aux universitaires, à l'élite et il ne faut pas intimider un public (largement imaginaire) qui ne viendrait pas en bib sinon. Ce public ne viendra pas pour les livres de toute façon.

Je suis pas sûr de te suivre, là

Que viendrait foutre le public dans une Biblio/médiathèque si ce n'est pour emprunter des livres?

Certes, celle à coté de chez moi a aussi une ludothèque (ouverte une 10-aine d'heure/semaine et deux "soirées"/mois jusque 21h, dont une pour les kids), mais ya surtout plein de jeunes parents qui viennent avec des sacs de supermarchés bourrés d'ouvrage de jeunesse à ramener et ces sacs repartent remplis 1/2h + tard. C'est vrai qu'il y a de temps en temps une soirée culturelle dans une salle (conférence, mini-concert, court-métrages, expos), mais c'est 1x/mois.

[Nori El Violette]

Il y a beaucoup de gens qui ne viennent que pour utiliser les ordinateurs ou travailler au calme dans leur coin ou juste relaxer et ce genre de chose.

[fanche]

Que viendrait foutre le public dans une Biblio/médiathèque si ce n'est pour emprunter des livres?

Je suis bien d'accord, mais force est de constater pas plus tard que ce matin en réunion que parler à voix haute de lecture publique ça fait grincer les dents des cadres

[toine74]

Il y a beaucoup de gens qui ne viennent que pour utiliser les ordinateurs ou travailler au calme dans leur coin ou juste relaxer et ce genre de chose.

+1

Oui, on peut aussi rajouter (suivant le cas/la municipalité), des activités culturelles (conférences, clubs de lecture, ateliers bricolage, heure du conte, etc.). Des fois, c'est organisé en interne, d'autres fois, par des organismes extérieurs qui louent une salle à bas prix.

Il y a aussi un côté social, pour certaines personnes que le fait de se retrouver devant un ordinateur n'est pas naturel, c'est le seul endroit pour faire sa paperasse administrative (via internet). Sans oublier, une pause chaleur (fraîcheur) et la possibilité, pour les plus modestes, d'ouvrir un livre ou un journal. Le tout en ayant le soutient d'un personnel qui s'y connaît.

Évidemment, il faut que la municipalité (et le reste de l'administration) ait une politique culturelle digne de ce nom et que les budgets suivent. (c'est un autre débat).

[toque]

Et les urban trail

[Cooltrane]

Il y a beaucoup de gens qui ne viennent que pour utiliser les ordinateurs ou travailler au calme dans leur coin ou juste relaxer et ce genre de chose.

Oui, on peut aussi rajouter (suivant le cas/la municipalité), des activités culturelles (conférences, clubs de lecture, ateliers bricolage, heure du conte, etc.). Des fois, c'est organisé en interne, d'autres fois, par des organismes extérieurs qui louent une salle à bas prix.

Il y a aussi un côté social, pour certaines personnes que le fait de se retrouver devant un ordinateur n'est pas naturel, c'est le seul endroit pour faire sa paperasse administrative (via internet). Sans oublier, une pause chaleur (fraîcheur) et la possibilité, pour les plus modestes, d'ouvrir un livre ou un journal. Le tout en ayant le soutient d'un personnel qui s'y connaît.

Évidemment, il faut que la municipalité (et le reste de l'administration) ait une politique culturelle digne de ce nom et que les budgets suivent. (c'est un autre débat).

Oui, ma bib locale fait aussi office d'un mini-centre culturel (anciennement La Petite Colline et puis Le Phare >> ils aiment bien penser d'eux comme au-dessus de la mêlée ), mais tous ces trucs culturels annexes se font en dehors des horaires d'accès aux collections.

J'imagine que pour étudier dans la salle de lecture (là où se trouvent les quotidiens, hebdomadaires et mensuels, qui ne sont pas empruntables, mais consultables), avec les bibs locales, les universitaires font comme s'ils étaient dans leur bib universitaire. Yavait aussi qqes ordis accessibles pour ceux qui n'en avaient pas à casa, mais je crois qu'ils ont diminué les postes, car trop peu fréquentés.

Alors oui aussi, certains retraités/pensionnés ont tendance à squatter l'endroit comme un point de rencontre avant d'aller boire un café next door. Yen a même deux qui sont devenus volontaires bénévoles dans l'organigramme au point de figurer sur les feuilles de présences et d'être assurés en cas d'accident.
N'étant plus trop loin de la pension (2.7 ans), je me dis que je fréquenterai plus l'endroit une fois arrivé, pour m'occuper intelligemment, plutôt que de trainailler devant l'ordi ou la téloche (que j'ai plus).

[Pouffy]

https://www.sudouest.fr/culture/festival/bd-angouleme/festival-de-la-bd-d-angouleme-l-organisation-dement-la-rumeur-d-une-annulation-en-2026-26776221.php

Festival de la BD d’Angoulême : l’édition 2026 plus que compromise

[toine74]

Témoignage de Benjamin Adam :

“Pour être serein, il faudrait vendre dix fois plus” : l’économie fragile de la bande dessinée

Après près de vingt ans de carrière entre commandes, projets personnels et précarité structurelle, un auteur de bande dessinée raconte la réalité d’un métier où la passion ne suffit pas à garantir des conditions de vie dignes. Même un succès à 150.000 exemplaires n’efface ni l’instabilité, ni l’urgence d’une reconnaissance sociale attendue de longue date. Par Benjamin Adam.

...

https://actualitte.com/article/127630/humeurs/pour-etre-serein-il-faudrait-vendre-dix-fois-plus-l-economie-fragile-de-la-bande-dessinee

[nexus4]

Lettre ouverte du SNAC

Lettre ouverte à Monsieur Laurent Nuñez, ministre de l'Intérieur

Paris, le 25 novembre 2025

Monsieur le ministre,

Nous venons à vous, mu·es par une profonde perplexité pour ne pas dire sidération, après avoir appris ce week-end l’interdiction d’entrée sur le territoire français d’une collègue italienne. En effet, l’autrice de bande dessinée, Elena Mistrello, s’est vu signifier son renvoi dans son pays depuis le tarmac lors de son arrivée à l’aéroport de Toulouse Blagnac, alors même qu’elle était invitée par le festival de Colomiers à dédicacer son album Syndrome Italie aux Editions Presque Lune.

Pour rappel, le nouvel ouvrage de l’autrice à la carrière affirmée et solide, traite du sort réservé aux femmes migrantes arrivant dans son pays.

Monsieur le Ministre, nous ne pouvons que souligner l’ironie d’une telle situation…

Si nous nous adressons à vous aujourd’hui, c’est afin de comprendre les motivations de vos services. En effet, nous sommes dans l’ignorance la plus complète, aucune raison n’ayant été fournie à notre collègue, si ce n’est – nous citons -, qu’elle représenterait « une grave menace pour l’ordre public français ».

Cette personne n’ayant commis à notre connaissance, aucun crime ou délit, ou tout acte susceptible de mettre en péril la sécurité publique, notre incompréhension est totale. Elle l’est d’autant plus que nous nous permettons de rappeler à qui lirait ce courrier, que dans la hiérarchie des normes, et ce depuis la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, le principe de liberté est supérieur à celui d’une éventuelle « anticipation » d’atteinte à la sécurité. Nous renvoyons pour cela, outre le texte de 1789, au préambule de la Constitution de 1946, à la Constitution de la Ve République – norme suprême de notre nation depuis 1958 -, ou enfin, si cela ne suffisait pas, à quelques décisions du Conseil constitutionnel prises ces dernières années, dans le cadre strict de Questions Prioritaires de Constitutionnalité.

En outre, de par les règles établies au sein de l’Union européenne et de l’espace Schengen dont nos deux pays (France et Italie) font partie des membres fondateurs, souhaitez-vous faire valoir qu’écrire ou dessiner des livres pourrait dorénavant motiver de tels actes d’autoritarisme, c’est-à-dire d’empêcher la liberté de déplacement des citoyen·nes européen·nes ? L’actualité est pourtant brûlante sur ce sujet ces dernières semaines et ont donné lieu à de vives tensions internationales…. Nous sommes sans voix, Monsieur le ministre, vis-à-vis de ce deux poids deux mesures et cette singulière incohérence…Rajoutons encore une fois la thématique spécifique de l’ouvrage : dénonciation des mauvais traitements réservés à d'autres êtres humains. Les artistes ayant pour motivation de défendre par leurs œuvres les personnes en migration, se retrouveraient-ielles désormais non grata en France ?

De telles mesures, Monsieur le ministre, ne font qu’entériner des soupçons pointés et soulevés, et nous inquiètent à juste titre, quant à une dérive illibérale de certaines fonctions régaliennes dans notre pays.

Pour l’ensemble de ces raisons, nous ne pouvons que considérer cette expulsion comme une fâcheuse erreur administrative, du zèle dans les ordres transmis à vos services, ou encore une initiative malheureuse d’un échelon hiérarchique ayant échappé à votre regard. Comprenez toutefois notre émoi. Nous sommes honteux.ses d’être associé·es à de tels faits qui méritent réparations et excuses.

Nous ajoutons qu’il nous semble incontestable qu’une enquête doit être diligentée, afin de saisir la mécanique des dysfonctionnements qui se sont donnés lieu pour arriver à une telle situation à tout le moins déplorable.

Certain·es que le bien-fondé de ces demandes ne manquera pas de vous sauter au visage, nous vous prions, Monsieur le ministre, d’agréer nos sincères salutations.

Le Conseil Syndical du Snac