JYB a écrit:Je n'en attendais pas moins de toi.Croaa a écrit:Alors...
Est-ce une erreur (si c'en est une) qui va remettre en cause l'éventuelle qualité de l'album et de l'aventure ?
Mystère...
Quand je demandais : "Alors ?", je sous-entendais qu'il y aura sans doute une pirouette scénaristique qui va permettre d'éviter ce que je considère comme une incohérence majeure.
JYB a écrit:Je n'en attendais pas moins de toi.Croaa a écrit:Alors...
Est-ce une erreur (si c'en est une) qui va remettre en cause l'éventuelle qualité de l'album et de l'aventure ?
Mystère...
Quand je demandais : "Alors ?", je sous-entendais qu'il y aura sans doute une pirouette scénaristique qui va permettre d'éviter ce que je considère comme une incohérence majeure.
Vivi2 a écrit:En fait, en juin 42 (et toute la période qui suit), on peut identifier un autre problème plus sérieux: l'escadrille des Tigres volants est en voie de dissolution (effective le 4 juillet), donc Buck n'aurait pas pu la rejoindre dans "la revanche des fils du ciel! C'est l'air force qui a pris le relais entretemps.
Je viens de jeter un oeil aux premières pages de l'album et je n'ai pas vu de date (je n'ai pas fait d'analyse approfondie) donc rien n'empêche d'imaginer l'album de YANN juste après le t.2 de Buck et le t.3 qui débute lors de la permission suivante.
On pourrait créer un néologisme pour qualifier ce truc : le don de buckuité. ((Pas terrible, cette invention capillotractée, je le reconnais, mais je n'ai pas su résister... )JYB a écrit:Mais je répète : attendons de voir l'histoire de Yann ; il y a peut-être, voire sans doute, un artifice scénaristique qui n'apparaît pas dans le résumé reproduit plus haut et qui va permettre de passer outre cette incohérence - une incohérence telle qu'elle va (semble-t-il) faire vivre au héros deux aventures en parallèle, au même moment mais en deux ou trois endroits distincts de la planète : l'aventure de Buck racontée par Charlier en 1948/49, laquelle se déroule d'abord pendant ses congés chez la mère de Buck, sur le territoire US, puis en Chine avec des avions Mustang entre autres, et l'aventure de Buck par Yann en 2021/22, laquelle va se dérouler chez la mère de Buck, puis en mer, sur le porte-avions Enterprise avec des avions Wildcat. Y'a un truc.
Pratt qui avait énormément voyagé, accumulé une énorme documentation et rapporté de ses pérégrinations d'authentiques objets se rapportant à d'autres cultures et civilisations que la sienne. Et énormément lu, compte tenu de sa soif de connaissances et de ses centres d'intérêts. Sa bibliothèque phénoménale tendait à le prouver. Et ses BD sont nourries et riches de ce qu'il accepte de partager avec son lectorat, qu'il fût initié ou profane.JYB a écrit:C'est un peu hors sujet par rapport à notre discussion, mais je valide à 100% les propos de Pratt ; tout est dit, et c'est ce que je n'ai cessé de développer depuis près de 10 ans que je suis inscrit sur ce forum (et sur d'autres, d'ailleurs). J''approuve à 100% en particulier ses propos quand il parle de sa responsabilité d'auteur qui doit se documenter sérieusement, et qui doit respecter ses lecteurs. Il dit aussi qu'il met parfois des années à se documenter. Je confirme qu'on peut mettre des années à se documenter pour un "p'tit Mickey" (sic).
Une interview à conserver précieusement et à écouter régulièrement.
Cela dit, c'est une école. L'école Pratt (et l'école JYB). D'autres auteurs peuvent penser et pratiquer différemment (mais dans ce cas-là, ne pas revendiquer qu'ils se sont documentés à fond...).
JYB a écrit:(...) soit à une BD débridée, spectaculaire, pas documentée, pas plausible du tout, mais passionnante.
JYB a écrit:Le cas de Pratt est formidable à mes yeux car il met à mal l'équation que je lis souvent ici sous la plume (si on peut dire...) de certains membres du forum pour qui un auteur qui fait des BD documentées est obligatoirement chiant. Car à en lire certains (trop nombreux), on a droit, soit à une BD documentée, type Oncle Paul, donc chiante (comme si, en plus, les Oncle Paul étaient chiants), soit à une BD débridée, spectaculaire, pas documentée, pas plausible du tout, mais passionnante.Cabarezalonzo a écrit:Pratt qui avait énormément voyagé, accumulé une énorme documentation et rapporté de ses pérégrinations d'authentiques objets se rapportant à d'autres cultures et civilisations que la sienne. Et énormément lu, compte tenu de sa soif de connaissances et de ses centres d'intérêts. Sa bibliothèque phénoménale tendait à le prouver. Et ses BD sont nourries et riches de ce qu'il accepte de partager avec son lectorat, qu'il fût initié ou profane.
Une école qui me convient.
Or, je l'ai déjà dit ici, tout le talent d'un scénariste est d'écrire des BD documentées ET passionnantes. Quand c'est moi qui le dis, on me renvoie dans les cordes en laissant entendre que je n'ai rien compris à la BD. Mais quand c'est Pratt qui le dit, peut-être qu'on va mieux l'écouter et le croire.
Cabarezalonzo a écrit:Je crois que Pardeilhan sous-entendait ironiquement que la très grande liberté qu'offre ce genre débouchait rarement sur de la qualité mais attire les vocations.
lusabets a écrit:Et des licornes.
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