Message précédent :Pareil, j'ai enfin fini par le lire.
D'un point de vue artistique, on peut en penser ce qu'on veut, mais pour rien au monde je ne voudrais être dans la tête de Larcenet. Misère affective, perversion, sadisme, masochisme, viol, alcoolisme, anthropophagie, meurtres en série, le tout sur 750 pages pour avoir la joie de ressentir le moi profond de ce détraqué. Les 50 dernières pages enfin expliquent le truc. Il y a une complaisance dans l'accumulation de noirceur qui frise presque le grotesque, enfin moi ça finit par me faire marrer.
J'ai jeté un coup d'œil au rapport Brodeck et visiblement le filon est loin de s'éteindre.
C'est rare que j'émette une critique négative sur un album, mais là, le concert de louanges sur le génie est tellement fort que ça passera inaperçu