sketch a écrit:Cabarez, on se moque un peu trop de ton nouvel avatar!....une tête doit tomber!
Dans le mille !
Edhral a écrit:J'ai corrigé la date de DL et le nombre de pages, merci Cabarez !
Alors, c'est plutôt à moi de te dire merci au nom des utilisateurs de la BEL. Tu as corrigé les fiches en un temps record alors que j'envisageais d'aller poster dans le topic idoine, à la bonne rubrique.
Je crois que tu pourras aussi faire la même rectif sur le joli tirage de tête du même ouvrage, édité spécialement par l'Age d'Or pour les Amis de Jacobs.
Edhral a écrit:HS : on peut lancer une pétition pour le retour de ton ancien avatar, ou pour que tu en prennes un nouveau un peu plus gentil ?
H.S. suite et fin :
Tu peux lancer toutes les pétitions que tu veux, camarade, ça pourrait être amusant.
Mais je crains que ça ne soit inutile.
Je ne pourrai hélas pas garder très longtemps cette trogne
(qui me plaisait tant, mais je la vois avec des yeux différents de la majorité, toujours dans le contexte du récit "Une tête doit tomber" où Cabarez se révèle impérial, avec et grâce à son allure d'abruti et à des répliques que n'eussent pas reniées Audiard. Mais cette perception des choses n'est pas forcément le cas de tous ceux qui viennent poster ou simplement lire le forum).Sinon, pour ceux qui auraient pu en douter, sachez qu'Il s'agit toujours d'Alonzo Cabarez, l'un des acolytes de Félix. Mais comme Tintin ou Lucky Luke, et à la différence de Charlie Brown, sa physionomie varie énormément entre ses premières et dernières apparitions.
Comme on peut le constater, "Cabare" n'est pas le seul à se bidonner avec une trogne de parfait ivrogne. Bien qu'on n'en aperçoive qu'une partie, son copain Allume-Gaz se fend aussi la poire.
La foire aux andouilles, avec un aréopage d'exception au grand complet !
En fait Cabarez et Allume-Gaz jouent la comédie auprès des pandores marseillais, pour les amadouer en passant pour des simplets.
J'aurais bien voulu, mais je ne suis pas parvenu à intégrer d'autres avatars qui me convenaient parfaitement.
Mais j'essaierai à nouveau. Pour vous êtres agréables, mais aussi parce que ce qui me gêne le plus, c'est qu'avec cette bouille hilare que d'aucuns trouvent ici peu sympathique, alors que dans le contexte du récit, Cabarez vient de trouver un biais génial pour franchir le barrage de gendarmerie, un tour dont la réussite repose en partie sur la bêtise crasse des pandores qui ont sommé notre Chilien d'arrêter son véhicule, un camion antédiluvien. Cabarez et Allume-Gaz trimballent sur une route de corniche, au nez et à la barbe des cognes, rien moins que la guillotine qu'il viennent de barboter avec un aplomb remarquable (et en toute illégalité donc) au dépôt marseillais de la gare du P.L.M. où ils ont également abusé de la crédulité et de la fainéantise du préposé.
Une histoire absolument géniale tournant autour de "la Veuve" avec l'idée de peine capitale plus que sous-jacente ! Quelque chose de pas banal dans la BD FB de 1951.
Dans une case, Tillieux dessine même le condamné au moment de sa tonte (sur la nuque) au petit matin du jour J, dans sa cellule, après que le col de la chemise eût été coupé, pour faciliter l'action du couperet. Une scène impensable dans le journal Spirou en 1950 comme en 1980, mais Cheneval publiait ça dans Héroïc-Albums !
Cabarez, en jouant le benêt candide avec une réponse désarmante, déclenche un fou rire communicatif qui part du brigadier autoritaire et s'étend par contagion aux autres pandores. Alors Cab et Allume-Gaz se mettent à l'unisson, jouant un tour aux gendarmes et sauvant la peau d'un innocent, faute de machine à trancher le
jambon teston. Ce maigre répit sera suffisant pour que Félix établisse l'innocence du condamné (un flic) et confonde le vrai coupable.
Mais je vais changer de bobine, promis, à condition que ça marche, pour la raison suivante : avec ce faciès apoplectique, je me vois mal aller poster sur des sujets graves, sensibles et ou douloureux et ça m'interdit définitivement d'aller témoigner un peu de compassion sur un topic comme "Nos morts célèbres".
Mais vos réactions me confirment que Tillieux avait réussi là un coup de maître, graphiquement.
Voilà une autre apparition de Cabarez dans une tenue exotique dont l'élégance donne lieu à un commentaire sans équivoque d'Allume-Gaz.
Fin du H.S.