Je l'ai regardé par désoeuvrement, un après-midi pluvieux comme aujourd'hui, c'était idéal.
Bon, j'ai décroché un peu, laissant le documentaire en bruit de fond, avant la moitié.
C'est intéressant (au début) de voir comment il travaille, morceau par morceau de case (et non planche par planche), et de façon artisanale. Sa façon de lettrer laisse pantois de simplicité, pour un résultat pas terrible, et je comprend ceux qui critiquent cet aspect.
Par contre, Bilal peut revenir à tout moment sur un dessin, pour rajouter du crayon sur quelque chose d'encré, c'est amusant.
Un passage qui m'a amusé :
Quand Bilal explique que la tache bleue ne disparait pas, sur le visage d'un type, même en mettant du fond de teint dessus.
Il précise aussitôt que tout sera expliqué plus tard... quand il aura trouvé une explication !
Du bon foutage de gueule !
Ces taches de couleurs sur le visage des personnages, il en met dans chaque album !
Le moment le plus ridicule, c'est l'organisation pour de vrai d'un match de chess-boxing.
Deux sentiments se mêlaient, en regardant ce passage :
De la gène, pour toutes les personnes présentes, devant ce happening un peu naze.
Et du dépit de voir que ça intéresse toujours, 2 humains se foutre sur la gueule pour le plaisir de quelques gaucho-caviars.
Autre chose que je retiens :
Druillet a vraiment un énorme besoin de reconnaissance, parce que quand on lui demande de parler de Bilal, il formule chacune de ses phrases de telle manière qu'au final, il parle de lui !
Vives, au moins (même si je n'aime pas du tout ce qu'il fait) parle de Bilal.