marone222 a écrit:LEAUTAUD a écrit:
Quant aux cotes, puisqu'il s'agit principalement d'albums d'une certaine ancienneté, leur évolution est très faible sur deux ans, quasi inexistante en fait. (et il y a des mises à jour sur le site Bdzoom)
Il faut juste garder en mémoire deux paramètres :
- Retirer 30% de la cote hors vente professionnelle
- Evaluer correctement l'état.
Je n'y crois pas à la décote des 30%...Tout acheteur a un prix qu'il est prêt à mettre pour acquérir une pièce. Il se fout de qui il a en face, pro ou particulier...
L'acheteur n'est que la moitié du binôme, le vendeur fixe prioritairement son prix, qui peut bien sûr être diminué dans la négo.
Tous les cas de figure existent, mais au départ la cote qui prend le BDM comme base doit intègrer la décote hors vente pro.
Si le vendeur amateur ne décote pas, c'est son problème, pas celui du BDM.
Quant à l'acheteur, il se démerde en fonction de son budget et de ses envies.
Morti a écrit:................................................................................................................................
Mettre des sommes importantes pour un vieux Chlorophylle ou un vieux Johan & Pirlouit aujourd'hui me paraîtrait aberrant car à part les maniaques de l'EO ou de vieux collectionneurs à qui il manquerait quelques albums, qui va payer la cote BDM ?
Ben les collectionneurs qui ont le budget nécessaire pour acheter à quelques milliers d'euros ces albums rares et neufs (ou TBE+ minimum).
Sont-ils "maniaquess" ou "vieux" ? Non, ce sont des collectionneurs fortunés, voilà tout.
Sont-ils nombreux ces chanceux ? Non, ils ne l'ont jamais été.
Longtemps, la plupart des collectionneurs acceptaient de dépenser une somme conséquente même pour du BE. Aujourd'hui, c'est terminé. Du coup il y a moins de monde sur ce marché de l'album rare (en gros les classiques franco-belges, qq centaines d'albums).
Par aillleurs, la concurrence faites aux EO par les Intégrales et autres rééditions en fac-similé ( qui offrent une bonne solution d'acquisition à prix réduit) reste inopérante pour l'amateur d'éditions originales : aucun fac-similé aussi abouti soit-il ne peut restituer à l'identique les caractéristiques d'une EO (ne serait-ce que la profondeur des a-plats de couleurs dont le papier d'origine a bu les encres).
Ce sont deux marchés distincts (et non exclusifs l'un de l'autre : je privilégie l'EO, et je prends l'intégrale pour l'éventuel appareil critique qu'elle offre)