Je suis friand du BDM, en fait je les ai tous et même les Guides Horus qui l'ont précédé (malade ? non, pourquoi ?
) mais si au début ce n'était qu'une énumération des titres, le phénomène des cotes a relancé le bouzin...
Il fut même une époque où on avait les cotes belges et françaises...seulement le "professionnalisme" des ""experts"" belges était tel que ça a été arrêté...
Depuis j'achète tous les BDM (j'ai même fait un site pour les répertorier...) pour suivre l'évolution du marché et surtout pour avoir une liste quasi exhaustive des parutions francophones, malgré la bonne volonté, la Bel n'est pas encore à ce niveau surtout pour le vrai ancien...moins recherché il est vrai.
En fait pour moi le BDM a 3 utilités principales : le côté encyclopédique, les cotes et les dossiers spéciaux pas repris à chaque fois malheureusement. Sans oublier l'énorme travail fait au niveau de Tintin bien sûr.
Par contre au niveau de l'évolution des cotes, le BDM a subi des dérives et le côté "sérieux" du début a fait place au côté spéculatif de certains libraires à l'origine des cotes. On voit d'ailleurs que dans la réalité, ces cotes surestimées ne sont plus suivies.
On a vu aussi un accroissement des recherches d'EO en état neuf qui modifient aussi les cotes mais je ne pense pas qu'entre la cote d'un Jerry Spring d'il y a 5 BDM (10 ans) et celle d'aujourd'hui, il y ait beaucoup de changement. Donc en fait le BDM n'évolue pas énormément entre 2 parutions ce qui peut être frustrant quand on voit la versatilité du marché.
Autre utilité des cotes BDM : faire une évaluation pour l'assurance. Je cote mes BD dans BD Gest au prix indiqué (sauf drouille improbable) car c'est le prix qu'il me faudrait débourser pour le racheter en cas de malheur.
Ca ne veut pas dire que mon exemplaire vaut la cote pour autant...
Il y a aussi un autre élément rarement évoqué depuis la disparition des cotes belges, c'est le fait que le marché et la disponibilité des BD n'est pas le même en Belgique et en France or comme le BDM est français, on se retrouve avec des anomalies flagrante : BD éditée en Belgique avec cote énorme alors qu'on la trouve facilement en Belgique (et vice-versa), BD dite épuisée en France mais encore dispo en Belgique (et vice-versa), séries ou titres particulièrement recherchés dans un des pays. Le BDM n'en tient évidemment plus compte mais cela veut dire pour moi qu'il faut relativiser l'importance de ses cotes suivant le côté de la frontière où l'on se trouve.
Et enfin on peut se demander ce qu'il adviendra du BDM tel qu'on le connaît dans disons 10 ans...au rythme des parutions, il faudra 2 volumes...
Malgré toutes les polémiques revenant chaque 2 ans, j'achèterai encore le nouveau en octobre...trop tard pour arrêter...
Malade je vous dit...