Le Bouclier arverne, avec
Astérix et les Bretons ainsi qu'
Astérix et le Chaudron ont été des friandises que je me suis offertes dans la deuxième quinzaine de janvier. J'ai renoncé à utiliser les volumes de la Grande collection car je souhaitais profiter de cette relecture avec les couleurs d'origine et je me suis porté sur les omnibus Rombaldi.
Le contexte était le suivant.
Pendant les fêtes de fin d'année, j'ai gardé durant plusieurs jours le logement d'amis qui passaient la Noël en Floride avec leur fille et il fallait notamment donner à bouffer à leurs deux greffiers. J'aurais pu me contenter d'un passage éclair deux fois par jour (c'était ce que mes amis attendaient de ma femme ou moi) mais j'ai vite craint que les chats ne fussent déboussolés d'être confinés aussi longtemps dans une vaste villa aux baies fermées et sans la moindre présence humaine.
Aussi, me suis-je résolu à passer quelques heures en leur compagnie en ouvrant en grand tous les volets coulissants et en me tenant à leur disposition pour qu'ils puissent vaquer à leur aise, sortir, rentrer
(un des deux passait ses nuits dehors alors qu'il gelait à pierre fendre et il m'a bien eu, les premiers temps, ce lascar).
Au début, j'emportais un bouquin pour occuper ces heures de présence. Puis, au deuxième ou troisième jour, en cherchant un des chats qui se planquait dans une chambre, j'ai découvert quelques albums de BD et j'en ai profité pour lire le premier cycle de Léo (Aldébaran) qui ne m'était jamais passé entre les mains. Puis me plonger dans deux Astérix de Ferry et Conrad que je n'ai pas à la maison et que je n'avais jamais lus jusqu'alors :
la Fille de Vercingétorix et
la Transitalique. Si ce dernier tenait pas trop mal la route mais partait en live dans les dernières pages, je dois admettre que
la Fille de Vercingérorix fut pour moi un album nettement plus plaisant à lire que
Le Griffon.
Et c'est parce que je m'étais goinfré successivement de trois Astérix de Ferry/Conrad (Griffon, Vercingétorix et Transitalique) que j'ai éprouvé le besoin de rééquilibrer les choses en me replongeant dans l'Astérix originel, et en particulier celui de ses plus belles années. Le traitement fut efficace et j'eus tôt fait de retrouver mes repères avec ces madeleines.
Très bonne cuvée que ce
Bouclier arverne !