Règles trop contraignantes... ?
Donc, les deux auteurs veulent proposer une histoire mais ils jugent les règles trop contraignantes car elles vont brider leur imagination et leur talent, le carcan est trop fort. Ils choisissent donc de partir en free style et nous gratifient de Asgard qui est tout de même très très pauvre à tout point de vue...
Pour en revenir à ma chute d'eau, je suis désolé mais ils partent bien de la mer pour naviguer dans les dédales des bras de mer et s'ils ne remontent pas un fleuve alors c'est juste simplement ridicule. Quand à l'explication avec le lac et plusieurs fleuves qui en partent avec sur l'un deux une chute d'eau c'est risible.
J'ai beaucoup aimé aussi le moment où ils font cette fameuse carte avec tous les endroits où ont eu lieu les attaques dûments cartographiés. Cela ne vous semble pas complètement anachronique comme mode de pensée et comme façon de représenter le monde. J'attendais presque le GPS. Je pinaille, je pinaille me direz-vous... il doit s'agir d'une license poétique.
Avant de me précoccuper de savoir à combien cela a été tiré et sur quelle papier et dans quelle édition, savoir si ça été refusé ou si c'est eux qui ont décidé que, non, finalement il voulait faire autre chose qu'un spin off, je préfère lire et essayer de faire preuve d'un peu d'esprit critique.
Cela me dépasse que personne n'ai jamais fait la remarque au scénariste ou au dessinateur chez l'éditeur. Finalement, c'est assez facile de faire de l'à peu près puisque ce qui à l'air de compter le plus c'est combien on vendra plus que ce qu'on a fait...
En fait, j'ai trouvé ces deux albums assez représentatif d'une industrie très formatée qui cherche à user un filon jusqu'à la corde sans avoir l'honnêteté d'y mettre un minimum d'âme. Je suis bibliothécaire et amateur de bandes dessinées, le côté marchand ne m'intéresse absolument pas, et que l'on édite ce genre de choses avec à peine le minimum syndical (et pour moi il n'y est même pas), sans y mettre plus de travail et de sueur, probablement que sur les noms des auteurs, m'agace au plus haut point.