Alain Finkielkraut

[pajan]

Message précédent :

et il en pense quoi, Finkie, des 48H de la BD. Et il en a chourré combien, des BD gratuites, à l'occasion?

pas beaucoup, je te rappelle que c'était des moitié de bds, parait qu'il y avait un con avec une djellaba et une tronçonneuse qui était passé par là.
'tain on laisse vraiment rentrer n'importe qui dans les librairies bds

[Olaf Le Bou]

ça y est ce post part en lambeaux

ça y est,

[pajan]

[Olaf Le Bou]

comme ça, plus besoin de chercher un nouvel avatar pour l'après GoT

[rahoul]

http://www.20minutes.fr/societe/1828071 ... republique

[Olaf Le Bou]

on ne peut pas lui donner entièrement tort là-dessus :

Alain Finkielkraut a déclaré qu’il était venu « par curiosité, pour savoir à quoi m’en tenir sans passer par le filtre des médias ». « Que voulez-vous que je pense ? J’ai été expulsé d’une place où doivent régner la démocratie et le pluralisme, donc cette démocratie c’est du bobard, ce pluralisme c’est un mensonge. »

[nexus4]

Certes. La faune de la république est celle qu'il conchie à longueur d'années sur toutes les antennes qui lui passent sous le nez, faut pas s'étonner. Et il ne peut pas s'empêcher de jouer sur le registre de l'antisémitisme, il a pas tenu 20 secondes sans parler de purification. C'est d'une pauvreté intellectuelle atterrante.

[Oncle Hermes]

Certes. La faune de la république est celle qu'il conchie à longueur d'années sur toutes les antennes qui lui passent sous le nez, faut pas s'étonner. Et il ne peut pas s'empêcher de jouer sur le registre de l'antisémitisme, il a pas tenu 20 secondes sans parler de purification. C'est d'une pauvreté intellectuelle atterrante.

Plutôt d'accord avec ça !

"Je suis simplement venu me faire un avis, mais c'était prévisible que j'allais tomber sur des demeurés..." c'est sûr qu'il a débarqué avec une ouverture d'esprit beaucoup plus marquée que ceux qu'il a rencontrés.

Et en parlant de pauvreté intellectuelle : "le philosophe et essayiste, souvent qualifié de « néoréac », n’était pas le bienvenu sur la place, et a reçu une collection de noms d’oiseaux, auxquels il a parfois répliqué par un « fascistes! », ou un « gnagnagnagna, pauvre conne » adressé à une femme qui l’insultait." l'argument "gnagnagnagna", ça nous ramène loin, ça ! Catherine Mégret !

[Oncle Hermes]

Juste histoire de clore le truc (qui évidemment, parce que c'est Finkie, a aussitôt pris des dimensions de polémique nationale dans les médias ), la réponse à l'édito de Laurent Joffrin par les deux "nuitdeboutistes" du service d'ordre qui ont escorté le Monsieur est à lire par là.

Extrait pour les plus flemmards :

Notre perspective au cœur de l'événement explique notre indignation à la lecture de l'analyse à laquelle le directeur de rédaction de Libération a cru bon de se livrer sur la base d'une vidéo de quelques secondes de mauvaise qualité. Comme l'exprime parfaitement la sage conclusion de M. Joffrin, «on aurait voulu discréditer un mouvement positif mais fragile qu’on ne s’y serait pas pris autrement».

Très factuellement d'abord, rappelons que M. Finkielkraut assistait depuis plus d'une heure à l'Assemblée populaire avant que certains n'exigent son départ. Là où Libération imagine un libre penseur agressé par une foule menaçante, nous avons vu au contraire un Académicien étonnement vulgaire menacer de «coups de latte» les quatre ou cinq personnes révoltées qui criaient pour réclamer son départ. En l'escortant jusqu'au trottoir, nous ne l'avons en aucun cas contraint à partir (il s'est au contraire montré surpris d'être protégé à Nuit Debout – ce qui laisse entrevoir l'accueil qu'il imaginait lui être réservé), tout comme nous ne l'avons pas protégé physiquement, puisque personne n'a tenté ni de le menacer ni de le suivre au-delà de la place.

[...] En contribuant activement à imposer la question identitaire, l'intellectuel médiatique ne peut susciter l'indifférence, quels que soient ses interlocuteurs : qualifié de «fasciste» place de la République, de «réactionnaire» ou «lepéniste» à l'Académie française, Finkielkraut est rompu à l'exercice de donner ou recevoir des invectives.

En exigeant que la Nuit Debout parvienne à s'extraire d'un débat dont le polémiste donne lui-même quotidiennement le ton sur les ondes – on ne rappellera pas ici ses sorties les plus célèbres – Joffrin feint d'espérer une invraisemblable table rase, attendant hypocritement du peuple rassemblé une impossible amnésie politique. La Nuit Debout n'a pas vocation à reproduire sur une place l'étouffant débat que remettent continuellement sur la table les quelques journalistes et politiciens dont le mouvement entend précisément se passer.

[Aigle Solitaire]

Cela a le mérite de mettre les choses au clair. Encore un coup qui ne m'étonne pas de Finkie.

[Aigle Solitaire]

J'aime bien le commentaire en-dessous, citant Finkielkraut et qui illustre le niveau "sordide" (c'est bien le mot) de cet idiot qui se prétend "philosophe" :

Et un dernier pour la route -:)



"Le principal porte-parole de cette théologie, c'est Dieudonné, qui est le vrai patron de l'antisémitisme, et non le Front national. Mais au lieu de combattre son discours, on fait précisément ce qu'il demande : on change l'enseignement de l'histoire coloniale et de l'esclavage. Désormais, on enseigne qu'ils furent uniquement négatifs, et non que le projet colonial entendait éduquer et amener la culture aux sauvages." Rappelant que son père fut déporté de France à Auschwitz, il ajoute : "Qu'a fait ce pays aux Africains ? Que du bien. A mon père, il a fait subir cinq ans d'enfer. Pourtant, je n'ai jamais été éduqué dans la haine. Or celle des Noirs (contre la France) est pire encore que celle des Arabes."

Fermez le ban, ce type a été élu à l'Aacdémie Française, le temple de la pensée créatrice française.

Sordide.

[nexus4]

Il a pas du écrire çà à propos de la nuit debout. Ca n'a rien à voir. Ca doit être un vieux vieux truc, genre Ilan Halimi.

[toine74]

...

...

Fermez le ban, ce type a été élu à l'Académie Française, le temple de la pensée créatrice française.

[zourbi le grec]

Comme disait Desproges, c'est l'académie, c'est là qu'a des croutes

[Aigle Solitaire]

Il a pas du écrire çà à propos de la nuit debout. Ca n'a rien à voir. Ca doit être un vieux vieux truc, genre Ilan Halimi.

Oui, c'est au sujet de l'antisémitisme. Ça n'a rien à voir avec Nuit Debout MAIS ça a voir avec le bonhomme dont on est sur le sujet. Du coup, j'ai recopié le commentaire de ce monsieur que je ne connais pas, juste parce qu'il met une citation de Finkie qui en dit beaucoup sur sa "pensée", si on peut appeler cela comme ça.

[Oncle Hermes]

Comme disait Desproges, c'est l'académie, c'est là qu'a des croutes

Il a pas du écrire çà à propos de la nuit debout. Ca n'a rien à voir. Ca doit être un vieux vieux truc, genre Ilan Halimi.

Oui, c'est au sujet de l'antisémitisme. Ça n'a rien à voir avec Nuit Debout MAIS ça a voir avec le bonhomme dont on est sur le sujet. Du coup, j'ai recopié le commentaire de ce monsieur que je ne connais pas, juste parce qu'il met une citation de Finkie qui en dit beaucoup sur sa "pensée", si on peut appeler cela comme ça.

Yep. Et pour l'info, la phrase sur les Noirs qui haïssent la France alors que la colonisation ne leur a fait "que du bien", tandis que les Juifs, qui auraient le droit de la haïr, valent bien mieux que ça, elle date de 2005, dans une interview au quotidien israélien Haretz. Ça avait fait un peu de remous à l'époque. C'est donc sans rapport avec l'affaire Ilan Halimi (janvier 2016), et sans grand rapport non plus avec l'antisémitisme : ça faisait suite aux émeutes consécutives à la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré à Clichy, émeutes que pour le grand homme a analysées comme une guerre "ethno-religieuse" des Noirs et Arabes musulmans contre la France.

"Mû par la volonté aristocratique de déplaire" (si, si...) à en croire son pote en moisissure Pascal Bruckner, le Finkie déballe depuis des décennies des propos du même calibre, xénophobes, islamophobes, homophobes, misogynes, et j'en passe, pour ne rien dire de ses idées en matière de société et d'économie, devant 95% des médias en transe, et n'aime rien tant (tel, d'ailleurs, sa variante pop Eric Zemmour) que se poser en grande victime, en celui-qu'on-veut-faire-taire. Là-dessus monsieur va se promener pendant une heure dans un rassemblement que pour le dire vite on qualifiera de "gauche radicale", et quand (enfin ?) il en trouve deux ou trois assez énervés pour l'insulter (d'accord, c'est pas beau, mais il n'était visiblement guère en reste pour répliquer sur le même ton), il se rue sur le premier micro qui passe pour clamer au scandale national.