C'est quoi au juste "la version libraire"Nirm a écrit:Assez de cet avis (ayant la version libraire).
Nirm a écrit:J'ai lu l'album, avant sa sortie, c'était la version que mon libraire s'est vu offrir.
Rien de bien mystérieux, c'était pour préciser que je n'avais pas lu la version commerce (en dur).
Oké.Nirm a écrit:J'ai lu l'album, avant sa sortie, c'était la version que mon libraire s'est vu offrir.
Rien de bien mystérieux, c'était pour préciser que je n'avais pas lu la version commerce (en dur).
ubr84 a écrit:Pour moi, au-delà de la montagne qui est ici effectivement plus qu'un cadre au récit le récit va quand même bien plus loin qu'un simple prétexte à un hommage.
C'est un magnifique récit initiatique et surtout[Révéler] Spoiler:le récit d'un renoncement.
J'y vais de ma petite analyse perso : renoncement au rêve d'ado de faire Ailefroide et de vivre de la montagne. Renoncement qui est d'autant plus beau qu'il fait echo aux renoncements indispensables à faire un bon alpiniste; c'est dit à plusieurs reprises ceux qui ne renoncent pas grimpent dans des conditions mauvaises et vont à l'accident. Faire demi-tour face aux conditions climatiques, à la fatigue etc. c'est la marque des grands alpinistes; et Rochette quelque part accède à ce statut en renonçant à grimper. Bref un grand alpiniste qui est aussi un grand auteur !
Blackfrag a écrit:Bof, le coup du récit d'un renoncement ... c'est ce qu'on retrouve un peu partout donc rien d'original , pour moi l'histoire est monté exactement comme "la chute de vélo" de Davodeau et bien d'autres... une histoire vrai, un destin sportif brisé ,le renoncement , l'humilité, balablabla ... enfin bref, c'est toujours sympa à lire mais ça casse pas trois pattes à un canard non plus, pas de quoi en faire le graphique de l'année amha .
LEAUTAUD a écrit:C'est à mes yeux un très grand livre, je le place avec les meilleurs récits des alpinistes historiques à la Terray ou Rebuffat, malgré l'évidente disparité des exploits.
Une dimension m'a particulièrement touchée : celle d'une aventure vécue, pas d'une fiction.
Et Rochette ne nous en révèle qu'une partie. L'escalade fut , sans jeu de mots, un sommet de sa vie.
Ce parcours me laisse pantois, moi qui aime la montagne comme randonneur (et particulièrement l'Oisans, j'habitais Grenoble dans les années 70). l
Le fanzine dont il parle (j'en ai encore un numéro dans mes archives) était très engagé, tonique, libertaire.
Donc Rochette, auteur Casterman depuis les années 80, inoubliable dessinateur du Transperceneige, était aussi ce jeune fou de grimpe, courageux, tenace dans l'effort, et capable aujourd'hui de transcrire cette formidable expérience de vie (et de mort) en bande dessinée.
Médium qui s'honore en nous proposant un récit expressif de cette force.
chris24 a écrit:Je dirais même que c'est un titre qui a vite grimpé...
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