wlegat a écrit:En ce qui concerne les critiques, je pouffe de rire quand je lis que "ces gens, dont c'est le métier, ont normalement suivi une formation de plusieurs années pour cela et ont une connaissance nettement supérieure de ce qui existe par rapport au spectateur lambda". Après tout, pourquoi pas, mais je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas donner mon avis sur la question aussi. Ha, si ! Ca doit être parce que je n'ai pas fait d'études dans le domaine ! Mince, je vous demande de m'en excuser au plus vite !
cdmdu a écrit:Le monde est actuellement plein de médiocres à qui on n'a pas osé dire qu'ils étaient nuls: du coup on les envoie se planter pour la beauté du geste.
cdmdu a écrit:idem.
C'est surtout le "je pense que si on n'a pas aimé, on ne doit pas critiquer", qui m'a gratter un peu au niveau du sacrum.
Le monde est actuellement plein de médiocres à qui on n'a pas osé dire qu'ils étaient nuls: du coup on les envoie se planter pour la beauté du geste.
zourbi le grec a écrit:cdmdu a écrit:Le monde est actuellement plein de médiocres à qui on n'a pas osé dire qu'ils étaient nuls: du coup on les envoie se planter pour la beauté du geste.
Il me semble que c'est un effet pervers des démocraties, que j'appelle l'égalitarisme et qui fait que l'on n'admet plus les différences entre les individus. En son nom, on fait croire au boudin qu'il peut être un top-model, au gringalet qu'il peut se transformer en musclor, à l'abruti qu'il peut être prix Nobel et au petit tâcheron du cinéma qu'il est un grand cinéaste.
Mais bon, je préfère tout de même la démocratie aux autres régimes, ne serais-ce que pour avoir le droit d'écrire ce que je veux sur internet
Fantaroux a écrit:A mon échelle très petite de critique bénévole, je préfère le terme passionné, ne pas parler de quelque chose qu'on a trouvé quelconque, je trouve ça bien car ça évite de faire de la pub même négative. Par contre, si vraiment c'est ultra-mauvais, le travail d'utilité publique est de le signaler.
Exemple en BD. L'Astérix T33.
wlegat a écrit:Je pense aussi que le T33 d'Astérix n'était pas bon même s'il serait plus judicieux de dire que je n'ai pas aimé (ce qui n'est pas la même chose, tu me l'accorderas). Maintenant, si on sait qu'UDERZO a toujours été fasciné par les comics américains et par Walt DISNEY, on comprend mieux le changement radical sur la fin de sa vie. Moi, je l'ai lu mais je ne l'ai pas acheté. Par contre, cette BD a eu un plus ou moins bon accueil de la part des très jeunes (ma petite soeur a bien aimé. Elle a 11 ans). Mais là encore, ça se comprend puisque cette génération n'a pas la même culture BD que ses ainés. La BD franco-belge n'est pas appréciée de la même manière et puis il y a une grosse influence des mangas et des comics (plutôt des héros de comics que l'on peut voir au cinéma !)
wlegat a écrit:Juste pour le fun (mais je sens que ça va bien me retomber dessus ! Tant pis !) : qui es-tu pour juger de qui est un boudin ou un top-model ? Je connais aussi un gringalet qui s'est mis à la muscu et qui est pas loin d'être surnommé Musclor depuis. Et puis, comme disait Pierre PERRET, on est toujours le con (l'abruti) de quelqu'un !
La démocratie, on ne peut pas l'invoquer quand ça nous arrange et s'asseoir sur ses principes quand ça demande de faire des efforts ! Albert CAMUS disait : "La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité", cela implique donc forcèment des tendances à l'égalitarisme, c'est comme ça !
Maintenant, comme disait l'autre, il est vrai que l'on ne vit pas dans le pays des Bisounours et qu'il faut bien faire avec ce que l'on a !
Brian Addav a écrit:Si je comprends bien être adulte avec une culture BD plus poussée qu'un gamin aide à moins aimer une bd destinée à ces mêmes gamins et à décider de manière unilatérale que c'est mauvais, le tout prouvé par le fait que les gamins aient apprécié la bd, c'est ça ?
wlegat a écrit: Il faut donc toujours faire attention à ce que l'on dit ou écrit !
wlegat a écrit:zourbi le grec a écrit:cdmdu a écrit:Le monde est actuellement plein de médiocres à qui on n'a pas osé dire qu'ils étaient nuls: du coup on les envoie se planter pour la beauté du geste.
Il me semble que c'est un effet pervers des démocraties, que j'appelle l'égalitarisme et qui fait que l'on n'admet plus les différences entre les individus. En son nom, on fait croire au boudin qu'il peut être un top-model, au gringalet qu'il peut se transformer en musclor, à l'abruti qu'il peut être prix Nobel et au petit tâcheron du cinéma qu'il est un grand cinéaste.
Mais bon, je préfère tout de même la démocratie aux autres régimes, ne serais-ce que pour avoir le droit d'écrire ce que je veux sur internet
Juste pour le fun (mais je sens que ça va bien me retomber dessus ! Tant pis !) : qui es-tu pour juger de qui est un boudin ou un top-model ? Je connais aussi un gringalet qui s'est mis à la muscu et qui est pas loin d'être surnommé Musclor depuis. Et puis, comme disait Pierre PERRET, on est toujours le con (l'abruti) de quelqu'un !
La démocratie, on ne peut pas l'invoquer quand ça nous arrange et s'asseoir sur ses principes quand ça demande de faire des efforts ! Albert CAMUS disait : "La démocratie, ce n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité", cela implique donc forcèment des tendances à l'égalitarisme, c'est comme ça !
Maintenant, comme disait l'autre, il est vrai que l'on ne vit pas dans le pays des Bisounours et qu'il faut bien faire avec ce que l'on a !
PS: avoir le droit d'écrire ce que l'on veut n'empêche pas de rester dans la juste mesure non plus. Ca s'appelle vivre dans une démocratie apaisée.
cdmdu a écrit:Les démocratie, c'est surtout donner à chacun les mêmes chances de réussir et ne pas juger selon tel ou tel critère (la force brute chez les spartiates, la rentabilité financière chez les libéraux, la production industrielle en fermant sa gueule chez les communistes, l'ascendance spermatique dans les monarchies, le verbe et/ou la force et/ou le fric et/ou l'ascendance dans les théocraties), mais bien selon ce que chacun peut apporter de différent à la société. L'égalitarisme est une dérive grave qui entraîne un nivellement par le bas, au lieu de tenter d'attirer les petits vers le haut (il avait bien raison, Camus). Et du coup, Camus me fait penser avec amertume à un chiffre impressionnant: 96 des enfants trisomiques sont empêchés de naître. Parce que selon la majorité, ils coutent cher à la société et leur naissance n'est pas un cadeau pour eux-même. La protection de la minorité eut voulu qu'on chercha plutôt à les aider, notamment par un accompagnement qui diminue considérablement les conséquences de la maladie et leur permet d'avoir une vie digne et heureuse, comme nous en avons tous eu le droit.
(désolé pour le HS, ce chiffre appris récemment m'a vraiment fait mal).
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