pabelbaba a écrit:S'il dit qu'il laissera l'armée tirer parce qu'il veut faire peur parce que c'est sérieux, ça passe aussi? Je veux dire, c'est sérieux, genre sérieux.
Si j'ai bien compris il est contre le recours à l'armée
pabelbaba a écrit:S'il dit qu'il laissera l'armée tirer parce qu'il veut faire peur parce que c'est sérieux, ça passe aussi? Je veux dire, c'est sérieux, genre sérieux.
toine74 a écrit:Il y a une part de menace/avertissement pour faire peur et faire en sorte que les manifestants s'en aillent d'eux-mêmes. Cela dit, cette loi est très puissante et permet de geler les avoirs de citoyens. Elle a été passée pour montrer que le gouvernement est sérieux.
Brian Addav a écrit:Comment ça se passe au niveau des gouvernements des provinces, ça suit ou pas ?
Brian Addav a écrit:sinon une bonne nouvelle, ou pas :
https://twitter.com/afpfr/status/1493528952261992449
(sur vos conseils je cite l'afp hein...)
toine74 a écrit:Brian Addav a écrit:Comment ça se passe au niveau des gouvernements des provinces, ça suit ou pas ?
C'est la patate chaude habituelle. Le Québec dit que la loi ne s'appliquera pas sur son territoire (ça tombe bien, elle n'est pas prévue d'être appliquée au Québec) et les nationalistes reprennent en cœur leurs refrains habituels. L'Ouest hurle à la trahison, comme d'habitude. L'Ontario n'est pas content, mais Ford (le PM) a attendu que la Mason blanche râle pour dégager le pont Ambassador. Son excuse, il était au ski le week-end dernier (véridique).
A noter, comme il s'agit d'une loi fédérale (votée par le parlement), elle prend le pas sur les lois provinciales. Je répète, que cette loi a été invoquée pour faire dégager les manifestants (Ottawa, quelques postes frontières dans l'Ouest), elle sera révoquée à la seconde où le calme est revenu.
dod a écrit:toine74 a écrit:Il y a une part de menace/avertissement pour faire peur et faire en sorte que les manifestants s'en aillent d'eux-mêmes. Cela dit, cette loi est très puissante et permet de geler les avoirs de citoyens. Elle a été passée pour montrer que le gouvernement est sérieux.
c'est même une arme "nucléaire" si j'ai compris le principe je n'ai jamais vu cela que dans la lutte anti terroriste
on utilise cette technique de "gel des avoirs" uniquement avec un dossier ultra motivé et l'appui d'une juridiction chez nous
ça risque pas de faire "contre-emploi " auprès de l'opinion ?
toine74 a écrit:Au départ, tout le monde pensait à une manif classique avec des camions qui dure un week-end et tout le monde rentre chez lui, donc il n'y a pas eu d'actions spécifiques. Au lieu de partir, ils sont resté et ça fait trois semaines que ça dure (imagine de vivre avec des klaxons et des moteurs qui tournent 24/24 pendant des jours).
dod a écrit:...
lol c'est aussi compliqué que chez nous , bon si cela ne te prend pas trop de temps :
une loi fédérale s'applique partout sauf au Québec ? c'est direct où ça doit être confirmé par le parlement provincial ?
et si il y a entêtement de la Province vous avez un genre de juridiction qui tranche ? A gros traits hein , contrairement à ce que certains prétendent , je te trouve digne de confiance
dod a écrit:..
Je ne soutiens pas du tout ce mouvement mais le principe de cette loi me "gêne" aux entournures quand même... n'y aurait 'il pas là un "précédent" qui pourrait inspirer d'autres ?
dod a écrit:...
ça risque pas de faire "contre-emploi " auprès de l'opinion ?
toine74 a écrit:Chez les Conservateurs, c'est un peu la panique. Certains députés ont appuyé un peu rapidement les manifestants et s'en mordent les doigts. Il y a une vraie difficulté de balancer la liberté d'expression avec l'appel à la sédition (envers un gouvernement fraîchement élu et une pandémie qui n'en finit plus de finir). Et puis, certains manifestants sont clairement identifiés comme complotistes financés par l'amérique, trumpiste ou pas (au Canada, c'est une faute grave). On parle déjà d'une scission et de la création d'un nouveau parti moins à droite de la droite.
toque a écrit:Je rajoutais, comme la droite française.
Reasonable people can disagree.
They can disagree on the extent to which Canada needed vaccine mandates or passports. They can disagree on whether we should ramp up their requirements to three shots, or do away with them altogether.
Reasonable people can disagree on whether the federal government was right to have insisted that cross-border truckers be vaccinated, or whether that was more politics than public health. They can disagree on whether Prime Minister Justin Trudeau instrumentalized polarization for political gain, with the aim of wedging the Conservatives and pushing them further to the right. They can disagree on whether the last round of provincial lockdowns were accurately tailored, or the extent to which they protected health and saved lives.
Reasonable people can disagree on whether they want Doug Ford to be Premier of Ontario, or Jason Kenney as Premier of Alberta, or Justin Trudeau as Prime Minister of Canada. It’s why we have elections.
Reasonable people can even disagree on whether, in the face of blockades at border crossings and a three-weeks-and-counting truck encampment on the streets around Parliament Hill, the Trudeau government needed to invoke the never-before-used Emergencies Act.
But what no one can disagree on is this: If Canadians are to continue to live under peace, order and good government, then random people – whatever their cause – cannot be allowed to seize control of the roads in the country’s capital, or the highways at the country’s borders.
The right to protest is a sacred right, ancient and constitutional. It is guaranteed by law, and circumscribed by law. It’s a right to communicate in a public place; it is not a right to impose anything on the public by force. It’s a right to speak, not to take the audience hostage.
Over the past three weeks, Canada has seen many protests of the legal variety. For example, Toronto last weekend saw one of its regular anti-mandate and anti-vaccine demonstrations. A few hundred people assembled at Queen’s Park and then, carrying signs and banners, they marched down streets that police had temporarily closed for their benefit. Then they went home.
You can disagree with their views – and we do – but their protest was perfectly legal. What’s happened at multiple border crossings, and on the streets of Ottawa, is an entirely different story. These aren’t legal protests. They are blockades.
As such, they enjoy no protection under our laws. They are, on the contrary, a threat to the rule of law and democratic government itself. The blockades have generally been non-violent, but they are nonetheless an attempt by a tiny minority of Canadians to impose upon the large, silent, law-abiding majority of their fellow citizens.
The police always have reason to show patience and restraint, even when dealing with protesters who are breaking the law. Talk to the protesters, remind them of the rules, remind them of the consequences and encourage them to end their law-breaking. It’s how the police in Windsor, Ont., dispersed the blockade of the Ambassador Bridge, which was choking off nearly half a billion dollars of trade each day.
But at a certain point, there’s nothing left to talk about. People have to get out of the road, or the law has to make them get out of the road. At a certain point, if the rule of law isn’t enforced it isn’t the law anymore, and instead of a government by the consent of the people, we end up with a minority ruling by force.
At the borders and in Ottawa, that point has been reached, and passed. If Emergencies Act powers are used in a limited and targeted manner, to give police additional authorities to unblock blockades, they are justified. On Monday, the government notably underlined how business owners using their vehicles to blockade roads could now be threatened with punishments such as having business bank accounts frozen, or insurance cancelled, or licences revoked. There are subtler and better tools than tear gas and truncheons.
In a democratic society, reasonable people can disagree on all sorts of things. But there can be no disagreement on this: A handful of protesters don’t get to decide which streets will be open and which will be closed, or which bridges and borders will be open to trade and which will not. Who elected these blockaders? Who gave them this power? Not you. Not anyone.
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