nexus4 a écrit:Brian Addav a écrit:Là, si à chaque fois de choisir un traitement pour une maladie il fallait sortir une étude, on aurait pas le cul sorti des ronces.
Je ne vois pas bien où tu vas, mon bon Brian.
Ben si, les études sur les médicament sont faites, évaluées, tamponnées, c'est le principe des AMM. Sauf pour l'homéopathie.
Et les traitements font aussi l'objet de concensus et sont enseignés. Tu crois les étudiants en médecine jouent à Minecraft pendant 7 ans ?
Je le note dans mon petit carnet de citations rigolotes du forum.
"Ah bah si il faut tester les médicaments avant de les prescrire..."
Brian.
Effectivement, vous, toi et les autres, ne voyez pas où je veux en venir.
Je veux en venir au point primordial de la crise Raoult.
Raoult, c'est un con, je l'ai dit la fois où tu as été le premier à montrer une des ses vidéos où il considérait qu'on avait pas à s'inquiéter d'une maladie en Chine, etc...
Par contre c'est un médecin.
En tant que médecin, il a le droit de prescrire les médicaments qu'il veut.
Et ces médicaments, ils ont été testés, puisqu'ils sont en ventes. Le Plaquenil, c'est pas un truc qui vient juste de sortir des labos. La Chloroquine, ça fait des décennies que les médecins en prescrivent.
Si Raoult veut administrer de la chloroquine via du plaquenil je sais pas quoi, avec un antibiotique, il a le droit en tant que médecin. Que ça marche ou pas.
S'il veut te filer un spasfon pour lutter contre le covid, il a le droit.
Le fait que le gouvernement en ait interdit la prescription c'est une atteinte aux droits des médecins. Et surtout à leur droit premier, le droit de prescription.
C'est sur ce point là que pointe ma remarque. Uniquement là.
Quand je dis "si il faut tester les médicaments avant de les prescrire", je ne parle pas des nouveaux médicaments, je parle des médicaments connus, prescrits depuis des décennies par plein de médecins, et dont on connaît l'usage.
Si pour une nouvelle épidémie de gastro, on se devait de refaire des études avant d'autoriser la prescription de smecta ou je sais pas quoi, on aurait vite le fond qui pue.
Le que ça marche ou pas, c'est un autre débat. Un médecin connaît ses malades, leur historique, donc le contexte de prescription. Pour enfoncer le clou, je suis surpris dans l'étude citée plus haut qu'on ait administré de la chloroquine à des personnes qui avaient des antécédents cardiaques ou des pbs d’arythmie.
Mais bon, je ne suis pas spécialiste donc je n'ai pas à donner mon avis.
Où je veux en venir, parce qu'apparemment personne n'a vraiment compris, c'est de laisser la liberté aux médecins de faire leur boulot et de garantir leur droit premier à la prescription.