la création d?une vaste sphère de co-prospérité peuplé de peuples amis sous la bienveillante domination nippone
Exact, ne pas évoquer certains événements de l'histoire ne signifie pas que l'on fasse preuve de négationisme. Le gouvernement français a longtemps parlé des événements d'Algérie, pas de guerre, n'a jamais reconnu l'ampleur de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961,... mais n'est pas négationiste pour autant, ne pas reconnaître ouvertement ou même en parler ne veut pas dire nier. C'est cependant assez ambigû comme position.Ne pas parler de Nankin ou de l'unité 731 ne prouve pas l'intention négationniste.
A mon sens, ce qui nous choque le plus, nous autres européens, est qu'il n'y ait jamais eu de "Nuremberg" au Japon, principalement à cause de la stratégie et de la géopolitique américaines de l'après-guerre en Asie.
Exact, ne pas évoquer certains événements de l'histoire ne signifie pas que l'on fasse preuve de négationisme. Le gouvernement français a longtemps parlé des événements d'Algérie, pas de guerre, n'a jamais reconnu l'ampleur de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961,... mais n'est pas négationiste pour autant, ne pas reconnaître ouvertement ou même en parler ne veut pas dire nier. C'est cependant assez ambigû comme position.
On ne peut pas dire ça. Les procès de Tokyo, entre 1946 et 1948, ont condamnés comme criminels de guerre un certain nombre de responsables japonais. Mais il est vrai que cette épuration a été moins poussée que celle qui a eu lieu en Allemagne
Je ne m'inquiète pas pour l'instant pour la morale de l'histoire, mais sait-on jamais avec les japonais. Là où Nimitz n'est qu'une aventure dans un paradoxe historique, Zipang aborde des thèmes plus pointus : survie du Japon, pacifisme et militarisme, honneur, etc.
Ne pas être un auteur engagé qui dénnonce les crimes de guerre commis par le Japon ne fait pas de lui un révisionniste effectivement. S'inscrit-il dans le mouvement négationiste japonais ou bien a-t-il voulu simplement traiter certains aspects de la seconde guerre mondiale en asie sans en évoquer d'autres parce que n'apportant rien à son histoire ? Difficile à dire.J'ai du mal à croire que Kawaguchi est un révisionniste, pour toutes les raisons citées plus haut, et tout simplement parce que sa relecture de l'histoire implique de véritables changements qui auront un impact considérable sur le déroulement de la guerre...
Justement ils font quoi dans la vie ceux qui maitrisent à ce point l'histoire japonaise ? parce que, quand même, ça court pas les rues !!!
Ne pas être un auteur engagé qui dénnonce les crimes de guerre commis par le Japon ne fait pas de lui un révisionniste effectivement. S'inscrit-il dans le mouvement négationiste japonais ou bien a-t-il voulu simplement traiter certains aspects de la seconde guerre mondiale en asie sans en évoquer d'autres parce que n'apportant rien à son histoire ? Difficile à dire.
Ce débat survient alors que l'histoire de Zipang a évolué dans ce dernier album avec l'action se déroulant en Mandchourie. Tant que l'histoire se déroulait en mer, peut-être ne trouvions-nous pas matière à avoir cette discussion, on s'attachait surtout à l'action. Une fois à terre et abordé des considérations politiques dans l'histoire, nous nous posons la question. Mais si l'histoire se passait exclusivement en mer, aurions-nous eu ce débat ? Je ne suis pas sûr. Et pourtant, le fait que deux auteurs ne dénnoncent pas ouvertement des crimes de guerre l'un en abordant des thèmes politiques et l'autre se consacrant à l'action doit-il être de nature justifiée à le repprocher à l'un et pas l'autre ?
Si le point de vue est subjectif, et il l'est quasimment toujours, le lecteur n'est pas non plus un grand décérébré, il dispose d'un minimum de culture générale sur la WWII, de moyens à dispositions pour la parfaire si il en a envie en lisant le manga, et ne sera pas forcément influencé par les écrits du manga
Pour répondre à MLH : sur le premier point j'estime qu'au contraire il faut être engagé pour passer sous silence certains points de l'histoire, mais j'estime aussi qu'il est sans doute trop tôt pour porter sur ce point un jugement définitif. Attendons le tome 8 pour mieux distinguer les contours de la Mantchourie de Zipang.
Sur le second point et avec le recul sans doute que la premiere partie est aussi un peu discutable. Le rôle des forces d'auto-défense japonaise (qui est venu sur la scène internationale depuis son engagement en Irak) est la véritable interrogation des premiers tomes. On comprendra facilement que Kawaguchi s'interroge en fait sur leur rôle actuel or c'est justement une des pierres angulaires du mouvement nationaliste et révisionniste japonais.
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