Hola atention, je n'affirme rien, c'est juste un ressenti, mis a priori je ne suis pas le seul
Quelle prudence :p
Hola atention, je n'affirme rien, c'est juste un ressenti, mis a priori je ne suis pas le seul
[spoiler]Attention, je pense que ce qui est important, c'est surtout que l'histoire ait été changée de manière significative, indépendamment des conséquences dans l'immédiat. Mais justement, quant aux conséquences, la littérature SF dans ce domaine nous a souvent montré que de petits changements peuvent avoir des répercussions très importantes. Par ailleurs, l'intrigue de Zipang ne fait pas dans le spectaculaire, attendons donc de voir.[/spoiler]Je ne suis pas d'accord avec un poin évoqué plus haut
[spoiler]Il ne me semble pas que Puyi ait joué un rôle majeur dans l'après-guerre de "notre monde" puisqu'il a été arrêté très vite par les Maoïstes.
L'histoire change peut-être, mais je ne pense pas que la mort de Puyi soit autre chose qu'un catalyseur potentiel.
Si on parlait de la mort d'Hitler, là c'est autre chose...[/spoiler]
Bulles noires
Un même vent de mensonge par omission souffle dans les vignettes de l'Histoire de Bretagne en bande dessinée de Reynald Secher et René Le Honzec, dont les planches des premiers albums sont aujourd'hui diffusés quotidiennement par Ouest-France. Il y en a pour 340 numéros à publier l'intégrale. Soit disant historien, Reynald Sécher n'est en fait que diplômé ès lettres. Il appartient au Cercle Renaissance, aux côtés de personnalités de l'Opus Dei comme Otto de Habsbourg, et d'un aéropage de braves extrême-droitiers comme Bruno Gollnisch, Marie-France Stirbois, Jean-Marie Le Chevallier, Jean-Claude Martinez. Sécher est aussi membre du Cercle Horizons qui organise notamment un pélerinage sur la tombe de Robert Brasillach. Quant au dessinateur, René Le Honzec, il aurait travaillé à Minute cinq ans, sous le pseudo de Torr'Pen. Petit détail au passage, les sponsors de cette bande aussi mal dessinée qu'ouvertement révisionniste se retrouvent au sein de l'Institut de Locarn mêlant patronnat breton, Opus Dei et droitiers de l'économie.
Le tome 7 de cette Histoire de Bretagne, période 1914-1972, évoque les militants bretons historiques, gommant toute évocation, même succincte à leur parti pris de collabos ou à l'antisémitisme haineux affiché par Olivier Mordrel et François Debauvais, leaders du PNB et pro-nazis notoires. Pour dessiner une vignette où figurent les chemises noires du PNB, Le Honzec use d'une photo connue, dont il gomme la partie droite, où deux miliciens font le salut fasciste au drapeau frappé du triskell. Ce n'est plus de la réécriture de l'histoire, c'est de la rature. Et venant de ceux qui font litière de leur histoire, c'est de la litière-rature. A noter que seule la langue bretonne protège contre des jeux de mots aussi affligeants.
Pourquoi pas une histoire d’amour à la Arlequin entre un SS et une française du côté d’Oradour en 1945 ? Pas la peine de parler des massacres puisqu’il ne s’agit que d’une histoire d’amour.
C’est sur les intentions des auteurs qu’il faut réfléchir ici.
Tous les soldats allemands doivent-ils être représentants comme des tortionnaires parce que certains comme les S.S. notamment se sont conduits comme des barbares ? Je crois qu'on revient à notre éternelle question : peut-on présenter des soldats allemands ou japonais sous un jour favorable sans évoquer les horreurs perpétrées par d'autres sans faire preuve de négationnisme ? Retour à la case départ
On parlera donc de négationnisme du génocide arménien par l’extrême droite turque car ils nient l’existence de ce génocide.
On peut certainement évoquer au moins le devoir de mémoire, mais quel est-il vraiment ? Un auteur doit-il systématiquement faire référence à l'holocauste quand il traite un sujet se déroulant en Europe durant la seconde guerre mondiale ? Si oui, que doit-il dire ? Si on reprend l'exemple du roman de la collection Arlequin (sans la situer à Oradour quand même), comment traiter cela ? Si on prend Le sursis par exemple, de mémoire (et sauf à me tromper, je ne l'ai pas relu dernièrement), l'holocauste n'y est pas mentionné.
De la même manière, en transposant cela à Zipang, on pourrait dire que l'histoire se déroule du point de vue des marins du Miraï, c'est donc leur vision que nous avons, pas la vision globale d'aujourd'hui d'un conflit mondial avec le recul de plus de 60 ans.
Tant que l'action de Zipang reste cantonné dans la zone des combats, son thème est là; par contre lorqu'il aborde le terrain politique et celui de l'occupation fde la Mandchourie alors la présentation de celle ci fournit un contexte que l'auteur doit expliquer.
Il ne s'agit ici que d'un devoir d'histoire et d'un devoir de mémoire car s'il en va autrement l'auteur est re-créateur d'une mémoire qui contrevient au devoir d'histoire. Dans l' esprit du lecteur l'occupation de la mandchourie fut sereine.
Je ne suis pas en accord avec cela : les marins du Miraï sont des personnages de papier, ils n'ont pas de point de vue; leur point de vue est celui de l'auteur qui lui dispose d'une vue global du conflit.
Petite parenthèse: Marie je vois que tu es chroniqueuse sur Mangavoraces, es-tu pigiste rémunérée ou bénévole?
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