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Comics en VO: vos dernières acquisitions

Toute la bande dessinée étrangère, et notamment les comics et les mangas

Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Oncle Hermes » 31/12/2011 17:33

Message précédent :
jmdjo a écrit:Batman : Hush.

J'ai adoré : l'histoire mais surtout le graphisme.

Tiens, j'aurais dit l'inverse. Il faut dire que j'ai lu ça directement enchaîné après le doublet Long Halloween / Dark Victory du même Jeph Loeb au scénario mais avec Tim Sale au dessin. Du coup j'ai mis un peu de temps à "rerentrer", pour ainsi dire, dans le dessin un peu plus "basique" de Jim Lee. Mais effectivement c'est du très bon aussi, avec des moments excellents. Même si ce de l'histoire et du graphisme j'ai surtout retenu la première.

jmdjo a écrit:J'ai entre les mains : Batman : The black mirror.

Ah oui, ça avait l'air chouette ça, faudrait que j'aille y z'yeuter de plus près. :bave:
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 03/01/2012 11:01

The Mighty Thor, tome 1.

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Thor est certainement un des personnages Marvel les plus difficiles à rendre attractif : C’est un dieu nordique et son destin est prédestiné par le Ragnarokr. On sait tout de lui, il est très fort, il a un marteau, il fait tomber la foudre, il lutte contre Loki, il fait ripaille avec les Warriors Tree, sort avec Sif, tuera mais se fera tué par le Serpent de Midgard à la fin des Temps, mais il manque d’une authentique dimension psychologique.

Peu de scénaristes lui ont trouvé de bonnes histoires, en le plus rendant humain : on peut penser à Simonson, Gillen ou plus récemment à Straczynski qui ne parvint pas hélas - merci aux events- à faire ce qu’il voulait et mettre en branle le plan le plus tordu et le plus cruel ourdi par un Loki en très grande forme.

Pire, au cours du "Siege", sur lequel je ne m’attarderais pas, Loki, métamorphosé par on ne sait quelle grâce, demandait pardon (si, si) d’avoir déclenché la chute d’Asgard et donnait sa (une) vie… Ensuite, il était ressuscité par Thor qui pleurait sa mort ( ?), Loki renaissait comme un ado turbulent (...).

The Mighty Thor commence dans les ruines de ce que fut Asgard et de l’Arbre Monde.
[Révéler] Spoiler:
Tandis que les survivants s’organisent, Thor et Sif découvrent dans les ruines d’Yggdrasil une étrange graine que semble convoiter son père, elle permettrait d’éviter Ragnarokr… Las, Galactus, mené par son Héraut argenté, la veut aussi : Cet artefact pourrait définitivement étancher la faim du dévoreur des mondes.

La confrontation est inévitable entre les asgardiens et Galaktus, entre un Thor fidèle (aveuglément) à son père et un Silver Surfer qui, tout en servant Galaktus, essaie de le libérer de sa condition de dévoreur des mondes et ainsi sauver des milliards de vies quitte à liquider quelques dieux arrogants…Pendant ce temps, Loki, fait du Loki.


L’histoire, rondement menée, malgré des grosses invraisemblances, offre une confrontation homérique entre Galaktus et Odin. Coipel nous régale par des planches splendides, dommage que Fraction pêche par un scénario un brin confus.

Au final, ce Thor, s’il ne parait pas augurer un run inoubliable, est très agréable à lire. C’est déjà ça !



Ultimate Spider-Man : Death of Spider-Man.

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Dans le dernier recueil de la série initiée par Bendis, nous assistons à la mort de Spider-Man.
L’éditeur choisit donc de ne pas prendre le lecteur en défaut. On sait en ouvrant le livre que Peter va y laisser sa vie, mais il nous reste à découvrir comment il va mourir et par la faute de qui.

Curieusement, les deux premières issues semblent Hors-sujet. On voit Spidey causer avec MJ jusqu’à ce que le Cap’ lui demande de venir s’entraîner. Cela s’avérera une très mauvaise idée…

Seules les deux dernières issues traitent vraiement du problème avec un Peter Parker démasqué, gravement blessé, qui se retrouve chez lui, face aux résidus des Sinister Six, mené par un Osborn transfiguré en démon qui s'est échappé du Trikelion. Il veut en finir.

Peter lutte avec un courage admirable pour sauver les siens, car Iceman et Human Torch sont bien impuissants, en fait Tant May semble avoir plus de ressources que ces deux derniers… La fin de l’œuvre est sur la couverture.

Ce dernier combat de Peter est magnifique, car perdu d’avance. Les fidèles de la première heure de Ultimate Spider-Man seront comblés. Il ne reste plus qu’à attendre le remplaçant de Peter…


Ultimate Spider-Man: Death of Spider-Man, Fallout. Bendis, Hickman et alii.


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Cela devient une mode, à chaque fois qu’un héros tombe, les éditeurs nous sortent une mini-série où les autres métahumains viennent pleurer le trépas de leur copain… Les mauvaises langues diront que c’est mercantile et cela l’est !

Le recueil regroupe les six numéros de Ultimate Comics Fallout. Scénarisés par de trop nombreux auteurs qui font, de fait, le teasing pour leurs œuvres, l’œuvre s’égare et oublie trop souvent de se concentrer sur l’essentiel, à savoir le deuil ressenti par les amis et la famille de Parker.

Ainsi, on se demande franchement ce que vienne faire dans ce livre les nouveaux Ultimate X-Men ou Quicksilver, si ce n’est pour faire la promo d’ Ultimate Comics X-Men…

Pourtant, la partie scénarisée par Bendis, se focalisant sur May, Gwen et MJ est très efficace.

May, brisée par ce drame se rend, avec Gwen, avec une profonde amertume, aux funérailles de son neveu qui sont organisées par Stark et où se retrouvent les Ultimates. A sa surprise, New-York dans son ensemble est venue rendre hommage à Peter.

Mais, malgré la ferveur publique, la sympathie de Jameson, May ne se sent pas bien. Elle pense que les responsables de la mort de son neveu sont ces héros qu’il adulait depuis son enfance. Elle a déjà perdu les parents de Peter et Ben, elle en a assez, elle est au bout...
Elle va donc dire ce qu’elle pense de cela au Capitaine Steve Rogers ; sa confrontation avec le cap’ restera, je crois dans les annales.

MJ, elle, a entrepris la rédaction d’un article incendiaire contre le SHIELD qui s’est servi de Peter comme chair à canon, elle reçoit la visite de Nick Fury qui va révéler une facette insoupçonnée de sa personnalité.

Je serai clair, cette histoire (sans les teasings inutiles) aurait dû se trouver dans le volume dont je parlais avant. La boucle aurait été ainsi bouclée.
Mais pour des raisons mercantiles, Marvel a choisi d’étaler une histoire dramatique cohérente sur deux livres, ce qui dilue son intérêt et gâche la fin de Ultimate Spider-Man qui avait sû conserver un très haut niveau pendant 160 numéros.
Là encore, les aficionados d’Ultimate Spider-Man ne pourront pas faire l’impasse sur ce livre et maudiront, à raison, Marvel et leur porte-monnaie qui se vide, se vide…


PS. DHT a écrit :
@anaxarque > une manière intelligente de parler des comics de super-héros qui fait plaisir à lire.
Merci beaucoup !
Dernière édition par anaxarque le 08/02/2012 08:56, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede Oncle Hermes » 03/01/2012 11:51

anaxarque a écrit:PS. DHT a écrit :
@anaxarque > une manière intelligente de parler des comics de super-héros qui fait plaisir à lire.
Merci beaucoup !

+1 aux compliments de DHT. :ok: J'ajoute que c'est non seulement une manière intelligente, mais qui donne envie de lire ! Et pourtant ni Spidey ni, a fortiori, Thor, ne font partie des héros qui attireraient le plus mon attention ordinairement.


Je suppose que la couverture de Thor reprenant l'affiche du film est un pur geste marketing, car apparemment ça n'a aucun rapport pour ce qui est de l'histoire ?
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede kakusai » 03/01/2012 15:30

anaxarque a écrit:
Pour finir, Batman : The Black Mirror avec Scott Snyder au scénario et Jock et Francavilla au dessin.

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Dans ces derniers numéros de Detective Comics avant le relaunch de Flashpoint, Snyder signe une des histoires les plus noires de Batman depuis bien longtemps.
Batman (ici encore Dick Grayson) se trouve melé à une secte de fous furieux qui mettent aux enchères le pied de biche utilisé par le Joker pour massacrer Jason Todd.
Pire, James Gordon, le fils du commissaire, celui-là qui fut sauvé par Batman dans Year One, après un long internement psychiatrique revient en ville. James fut diagnostiqué psychopathe, il a commis des actes terribles dans sa jeunesse (torture sur animaux, violence contre ses camarades et absence de remords), il tente de recouvrer de l’empathie pour autrui et guérir de son trouble grâce à un médicament crée par le docteur Thompkins et financé par Wayne Enterprise.
Cependant, une série de meurtres affreux se déroule à Gotham, les victimes se retrouvent avec la bouche tailladée comme le Joker. James nie en être responsable. La famille Gordon, Barbara notamment, risque d’être secouée par ce retour inattendu, redouté et peu souhaité… L’histoire est sombre, étouffante. James étant le contraire des valeurs de Jim Gordon, son miroir. En un mot, magnifique.


hate de lire ca chez urban comics en fevrier et avril !ca a l'air vraiment tres bon! pour ce debut d annee les parutions batman chez urban comics sont trés intéressantes.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 03/01/2012 18:12

Oncle Hermes, écrit :
Je suppose que la couverture de Thor reprenant l'affiche du film est un pur geste marketing, car apparemment ça n'a aucun rapport pour ce qui est de l'histoire ?


Totalement, seule la couverture mentionne le film.

La BD se situe dans la continuité du run de Straczynski, de Siege et enfin de la mini-série Thor : World Eaters, où Fraction devient le nouveau scénariste attitré de Thor. Voici, à titre d'exemple, la couverture du numéro 4 de The Mignthy Thor.

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En ce qui concerne Ultimate Spider-Man, les lecteurs des premiers jours ne pourront pas faire l'impasse sur ces deux BD, même si on traite les fans, encore une fois comme des porte-monnaie sur pattes.
Un conseil, donc, pour les non-fans absolus du Parker ultimate, attendez la sortie en volume souple ou la traduction française.

Pour Thor, une mise en garde s’impose : pour entrer et adhérer à l’histoire, il faut, je crois, nécessairement avoir lu "Siege" et la mini-série "Thor : The World Eaters", dans laquelle Fraction essayait, comme il le pouvait, d’accorder le travail très original de Straczynski à la ligne Marvel actuelle ( qui l’est moins) en plaçant définitivement (?) les asgardiens sur notre terre.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede dreamcounty » 04/01/2012 17:23

Je viens enfin de me prendre les 3 derniers 100 Bullets et les 2 Hellboy dessinés par Fegredo :ok:
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 05/01/2012 09:52

Green Lantern : War of the Green Lanterns.

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Voici la conclusion (provisoire) d’un cycle exemplaire amorcé par Jeoff Geohns en 2004 dans Green Lantern : Rebirth.

Hal Jordan, revenu d’entre-les-non-morts, y recréait le Corp dans sa totalité (à l’époque il n’y avait plus que deux gardiens, un officiel et son remplaçant, Kyle Rayner et John Stewart) et ressuscitait les Gardiens qu’il avait massacré quelques temps avant, sous le nom de Parallax.

La série Green Lantern se focalisera sur Jordan, tandis qu'un spin-off, Green Lantern corps, se focalisa sur les autres Lanterns de la terre, Rayner, Gardner et Stewart, et les péripéties des 2400 autres Lanternes vertes.

Durant ces longues années, on ne connu que peu de baisse de régime : je ne citerai que les trop nombreuses séries dérivées Blackest Night et la saga Brighest Day qui reste trop déconnectée, malgré ses qualités réelles de la mythologie Green Lantern.

Johns, dans son œuvre, reposa compétemment les bases du mythe Green Lantern. *

Non les gardiens ne sont pas des êtres purs et innocents comme ils se présentent, ils ne sont pas dépourvus d’émotion et ils ont beaucoup, beaucoup, de sang sur leurs mains bleues : ils ont commis des atrocités sans nom et sont responsables, par leur arrogance, leur suffisance et leur stupidité de bien des drames, dont la mort d’Abin-Sur, la chute de Sinestro, la folie de Jordan et même la Blackest Night qui n’est pas qu’une simple formule rituelle…

Qui plus est, les Green Lantern, menés par la Volonté ne sont pas seuls porteurs d’anneaux colorés dans l’univers. On découvrit, les Red Lantern conduits par Atrocitus dont la motivation est la Rage, la Tribu Indigo conduite par la compassion, les Red Saphire hérauts de l’amour, le Sinestro Corps porteur de la Peur (jaune), le Blue Lantern Corps qui est guidé par l’Espérance et enfin la Lumière Orange détenue par le seul mais très puissant Larfleeze qui n’aspire qu’à l’Accumulation des biens par Avarice.

Chaque groupe de Lantern est lié à une Entité, représentant une des sept émotions primaire, née au début de l’univers, puis emprisonnée, par précaution est-il dit, dans une batterie : citons Ion pour les Green Lantern, Parallax pour le Sinestro Corps ou encore Butcher pour les Red Lantern.


Le recueil, War of the Green Lantern, regroupe les derniers numéros de Green Lantern, de Green Lantern Corps et de la mini-série Emerald Warriors.

Krona, le gardien rebelle et criminel a asservi les Entités qui donnaient aux corps leurs pouvoirs (voir Green Lantern : Brightest Day). Il passe à la seconde partie de son plan en renversant les Gardiens et en reprenant le contrôle du Green Lantern Corps qu’il avait contribué à créér, en forgeant le premier anneau vert, des milliards d’années plus tôt…

La situation est désespérée. Privé de ses alliés, Atrocitus, Sinestro, Larfleeze, Indigo-1 et Pilgrim Walker qui viennent d’être enfermés par Krona dans le livre d’Oa, Jordan se retrouve bien seul. Il ne parvient à récupérer que quatre anneaux, un Bleu, un rouge, un indigo et un jaune.

C’est mince. Il ne dispose que du soutien de Ganthet, l'ancien meilleur ami de Krona et des trois autres terriens. La lutte finale s’amorce entre Krona, ses milliers de Green Lantern manipulés par un procédé vicieux, des gardiens possédés par le même Krona contre l'équipe réduite de Jordan que Gardner nomme, par dérision, "la Crayola Team" !

Outre des dialogues soignés, un scénario qui parvient encore à nous surprendre, on est marqué par la beauté graphique de l’ensemble. Même quand des douzaines de Lantern sont présents, leurs actes, leurs figures, leurs expressions restent d’une grande lisibilité, on se surprend à admirer longuement ces planches.

Mais, ce volume n’est pas une fin, c’est un "à suivre".
A la différence des autres séries DC remises à 0 après Flashpoint, Green Lantern, même si numérotation repart à 1, continue là où s’achève la lutte contre Krona. On retrouve donc Johns au scénario et si la série Green Lantern Corps s’arrête (provisoirement ?), DC a lancé le très prometteur Red Lantern centré sur Atrocitus.

Les fans des héros verts et des autres couleurs se rueront sur ce gros volume de 250 pages, comme il va de soi, ils relieront la saga en s’étonnant de la cohérence de l’ensemble et ils attendront, courant juin 2012, la sortie du tome 1 de Green Lantern, intitulé, Sinestro...


* A noter que le premier à penser que la formule "In Brighest Day, in Blackest Night" pouvaient évoquer des faits rééls et pas seulement un serment, fut Alan Moore dans une brève histoire publiée au début des années 80. On la retrouve dans le volume : DC Universe : The stories of Alan Moore qui sera bientôt réédité.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 13/01/2012 09:33

Fear Itself de Matt Fraction et Stuart Immonen.

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Avant les sept, longs, très longs, numéros de Fear Itself, il y a un prologue, écrit par un Brubaker en petite forme (il doit en avoir marre de tuer, faire revivre, tuer à nouveau le Cap') où l’on retrouve Sin (la fille du Red Skull) et le Baron Zemo troisième du nom. Les deux nazis en vadrouille dans le désert vont mettre la main, dans une grotte secrète, sur un livre laissé par l’ancien Red Skull Mais pourquoi cela me fait-il penser à Hellboy ? Passons. En 1942, grâce à des invocations et des rites impies, il avait fait tombé sur terre, en Antartique (Pourquoi je pense à Lovecraft maintenant) un marteau divin qui devait donner la victoire à son camp, mais manque de chance, il ne parvint pas à soulever le marteau, il le dissimula dans une base en Antarctique avec des nazis OGM à vie prolongée.

[Révéler] Spoiler:
Sin s’y rend, liquide les gardes et s’empare du marteau. Immédiatement elle devient une déesse vengeresse, Skadi, et compte bien réduire le monde en cendres. Mais d’abord elle doit éveiller son père, le All-Father, le Serpent de Midgard, l’ennemi d’Odin et aussi son demi-frère caché… La peur elle-même. Tremblons ! Tremblez !

Skadi (Sin) sort son "père" de sa prison sous-marine gardée par des serpents de mer (un serpent gardé par des serpents, quelle bonne idée d'Odin !) et celui-ci fait venir sur terre des armes cosmiques (on ignore d'où) qui prennent possession des corps et des esprits d’Hulk (le vert), de Ben Grimm, du Jaggernaut, etc, on ne sait pas pourquoi eux...

Ils deviennent ses dieux servants et, devenus invincibles, ils détruisent tout, ce qui pour Hulk et le demi-frère de Xavier ne changent pas follement de leur routine en y songeant..

Odin qui a vent de l'arrivée de l'autre All-Father décide de fuir vers une dimension parallèle avec les asgardiens, il n’a pas envie d’affronter le Serpent, il sait que Thor mourra en le tuant, c'est SA destinée, il veut la contourner.

Les Avengers se retrouvent absolument seuls face à des dieux méchants. Tout ira de mal en pis, les villes tomberont comme Manhattan et Philadephie ; et aussi Paris, Rome, mais quelle importance pour ces deux dernières ?

Spider-Man perdra son sens de l’humour, Cap' son marteau, le lecteur le fil, Stuart Immonen son coup de crayon, jusqu’à ce que Thor ne revienne, Odin aussi, les agsardiens de même et que Iron Man se mette à penser une seconde puisque Reed Richards fait on ne sait trop quoi au fond de son atelier.

Dans Fear Itself on trouve des combats titanesques, un Hulk lancé dans la stratosphère, des lancés de marteaux et de boucliers sphériques, de l'héroïsme ordinaire des gens de Broxton, Oklahoma, des héros avec des armes divines (moches) qui terrassent leurs ennemis avant invincibles en deux pages, on déplorera néanmoins deux héros morts (provisoirement), des villes en ruines, mais l’Amérique et le monde ont vaincu la peur. Youpi !


Je suis sorti de cette lecture, estomaqué.

Sept longs numéros, avec des dialogues indigents, involontairement comiques ou stupides, (les dialogues entre asgardiens sont consternants) avec des trous narratifs béants voués à être remplis par les nombreuses séries dérivées Fear Itself, une fin ridicule et non-crédible une seconde et on a, clairement, un des pires ratés de la Marvel depuis 20 ans qui semble prendre ses lecteurs pour des imbéciles. Lamentable.
Dernière édition par anaxarque le 17/01/2012 09:34, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 16/01/2012 10:24

B. P. R. D. Being Human. Mike Mignola

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J’aime beaucoup Hellboy, ainsi que son spin-off, B. P. R. D. Mignola a créé un vrai sous-univers fictionnel cohérent avec des personnages aussi fascinants que le demi-démon au bras droit indestructible ou encore cette version inquiétante de Raspoutine et de Baba Yaga. L’univers fantastique de HB, respectueux des auteurs classiques n’en demeure pas moins bourré d’humour et de nonsense qui donne à HB un charme de série B intelligente et jouissive.

Bien que rangé dans la série B. P. R. D., Being Human n’entre pas dans la continuité amorcée depuis maintenant presque 10 ans avec Hollow Earth. Le recueil est composé de plusieurs histoires se focalisant chacune sur un des membres du Bureau.

The Dead Remembered, de loin la plus longue et la meilleure histoire du lot, elle est illustrée par Karl Moline (qu’on a déjà vu sur le très bon Fray de J. Whedon et dans son arc de Buffy, Saison 8 : No Future for you).
On y suit la toute jeune pyromancienne Liz Sherman, mise au secret dans un laboratoire confiné du Bureau depuis qu’elle a brulé vif sa propre famille. Tous ont peur d'elle, tous sauf HB qui, il est vrai, est immunisé au feu.
Un ami du Pr. Bruttenholm, « le père de HB » et le chef du BPRD est appelé par un ami prêtre qui craint que son village soit la proie de la vengeance d'outre-tombe d’une femme tuée, injustement, pour sorcellerie, deux siècles avant par des bigots fanatisés.
HB, préoccupé par le bien-être de la jeune fille parvient à convaincre son père de la laisser, pour une fois, sortir de sa cage.
Mais, Il va vite se rendre compte que gérer une pyromancienne, une ado de surcroit, tout en combattant une revenante n’a rien d’une sinécure. Le trait de Moline sied parfaitement à cette histoire ouvertement "buffyesque" où Liz est à la fois terrifiée par son pouvoir qu’elle maitrise encore mal et son désir de vivre les expériences de toutes les jeunes filles de son âge et de désobéir de manière répétée à ses pesants chaperons un tantinet vieux croutons, faut-il dire qu’elle va rencontrer le spectre ?

Being Human, est illustré par Corben, on y trouve Roger et HB. Roger vient d’intégrer le bureau et nombreux sont ceux qui craignent ses pouvoirs. HB qui déteste être considéré comme un monstre du fait de son aspect physique, l’amène sur le terrain (un cimetière) où les deux comparses vont collaborer et annihiler une menace sournoise.

Dans The Ecloplasmic Man, on nous raconte longuement les origines du Pr. Kraus, le medium désincarné du Bureau. L’incident qui l’a privé de corps n’en était pas vraiment un et le savant a bien l’intention de retrouver celui, ou ceux, qui l’a privé d’un corps et condamné à « vivre » dans une combinaison.

Ce recueil est remarquable et mérite son titre : Etre humain est plus complexe qu’avoir l’air humain. Ceux qui ont tué la femme pourchassée dans la première histoire, ceux qui craignent Roger ou HB, ceux qui séquestrent une jeune fille de 14 ans (Liz) parce qu’ils craignent ses pouvoirs, sont lamentablement plus cruels et sournois qu’Abe, Kraus, Liz et surtout HB dont l’humanisme tranche avec son aspect « monstrueux ».

Même si ce recueil est surtout à conseiller aux lecteurs familiers de l’univers de HB, il peut aussi constituer une excellente introduction à cette galerie de personnages tellement humains.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede GTS » 16/01/2012 21:31

Reçu de Forbidden Zone:

_Vampirella vs Dracula 1, avec une superbe cover de Linsner !! :love: :love:
_Lady Death Boundless 11-12 et 13 Je trouve que ça devient de mieux en mieux et que ça se rapproche de plus en plus de feu Chaos! comics... :-D
_Route des maisons rouges 6 Toujours aussi fun !! :D
_Bomb Queen 1 (mini série de 4 n°) J'aime de plus en plus cette série décalée. :D
_Tarot 71 (toujours avec les 2 cover a et b) Je ne me lasse pas des superbes courbes des héroïnes :D ...et ça devient de plus en plus gore, en plus !!
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 23/01/2012 10:38

The Dark Knight : Golden Dawn de Daniel Finch.

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Genial illustrateur, Finch se lance dans l’écriture d’un scenario pour le Chevalier Noir dans cette nouvelle série de Batman : The Dark Knight.

Le recueil recouvre les cinq premiers épisodes de Batman : The Dark Knight ainsi que des suppléments incongrus à savoir une histoire déjà lue dans le troisième tome de Batman and Robin de Grant Morrison, ainsi qu’une brève nouvelle parue dans Superman/Batman
Ne cherchez pas de cohérence. Cela ne sert qu’à justifier le prix élevé (25 $) et l’habillage hardcover.

Golden Dawn, raconte le Kidnapping puis de la recherche par Batman de la milliardaire Dawn Golden, qui passe son temps à faire parler d’elle dans les tabloïds, à mener des affaires louches (?), et qui fut l’amie d’enfance de Bruce et, sans doute, son premier amour.

[Révéler] Spoiler:
Batman va donc chasser Croc et le Pingouin à la recherche d’indices. Mais, clairement, il dépasse les bornes, car l’histoire lui est trop personnelle et son interrogatoire ressemble plus à de la torture qu’à autre chose.
Evidemment, il retrouvera, un temps, Dawn. Elle est en fâcheuse posture. Elle affirme n’avoir été engendrée et élevée que dans un seul but, permettre à son père, Aleisteir, officiellement décédé, de ressusciter et vivre éternellement en prenant sa vie…
La partie se compliquera encore quand Jason Blood/Etrigan partira en chasse d’un démon qui va parvenir à la vaincre et à le soumettre…
Batman doit faire vite, malgré l’aide de Gordon et des autres policiers de Gotham. Le sacrifice de Dawn est imminent, le chevalier noir arrivera-t-il à temps et parviendra-t-il à neutraliser ou à se rallier Etrigan ?

Les prémices de l’histoire sont réjouissantes. On découvre avec plaisir une partie de la jeunesse solitaire et morose de Bruce qui passait quelques après-midi avec une gamine qu’il disait haïr car celle-ci le taquinait sans cesse, sans qu’il comprenne pourquoi... A cet âge déjà, la gent féminin constitue son point faible et est un des rares domaines qu’il ne parvient pas à comprendre et à contrôler, cela est très drôle et bien vu.

Malheureusement, dans les issues suivantes, on perdra le fil.
En dépit du dessin magnifique, on à du mal à entrer dans cette histoire qui, bien amenée, aurait pu être magnifique. Le Batman présenté par Finch apparait comme une brute en colère, il est plus proche de la vision crépusculaire de Frank Miller que de l’individu posé et méthodique que l’on connait.
Qui plus est, l’intervention de forces surnaturelles, avec Etrigan, Ragdoll et cie., fonctionne mal. Batman colle mal avec des mages ou la sorcellerie, c’est un enquêteur rationnel comme le Spirit.

Finch assène des références ésotériques lourdingues qui noient encore davantage son propos : le nom de l’héroïne Dawn Golden, celui de son père Aleister, sont des clins d’œil très peu subtils à la Golden Dawn (une organisation d’occultistes anglais de la fin du XIXe siècle) dont fit parti, avant son exclusion, le mage Aleister Crowley, auteur du Liber Legis qui reste une référence « magique » contemporaine. Làs, n'est pas Alan Moore qui veut...


Au final, je suis un brin déçu. Le personnage de Dawn, adulte, n’est pas assez travaillé, ce qui atténue l’impact émotionnel de l’histoire.
Il en va de même de la relation sentimentale entre Bruce et celle-ci. Le Batman présenté par Finch n’a rien de l’être sensé que l’on connait.
L'oeuvre vire au grand spéctacle, ce n'est pas mal en soi mais on se dit que Finch a laissé échapper un fil qui aurait dû rendre cette histoire inoubliable...
Mais, c'est là son premier Batman, il ne se débrouille pas si mal que cela pour un novice en scénario, attendons la suite.
"On Friday night, a comedian died in New York. Someone threw him out a window and when he hit the sidewalk his head was driven up into his stomach. Nobody cares. Nobody cares but me. " Roarshach's Journal, 13/10/1985.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 31/01/2012 10:42

Richard Starkings, Moritat et autres, Elephantmen Volume 0 : Armed Forces, Image, 2012.

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Ce tome 0 regroupe les miniséries connexes à la série régulière Elephantmen se déroulant avant l’action du premier TPB. On retrouvera donc, dans cet élégant volume relié sous jaquette, tout en couleur, avec une préface et une postface intéressante, War Toys 1 : No Surrender et de ce qui constituera le second tome de War Toys, Enemy Species avec le One Shot : Yvette.

[Révéler] Spoiler:
Du fait la couverture est trompeuse, si on retrouvera bien dans ce volume Hip, Ebony, et Horn, le personnage principal est Yvette.

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Elephantmen se passe au cours du XXIIIème siècle.
Un virus mortel se répand sur l’Europe, tant et si bien que le monde entier même, malgré la quarantaine imposée à l’Eurasie, est menacé d’extinction. Il n’y a qu’une seule solution : éliminer la population infectée ou susceptible de l’être sans discrimination. Mais ceci soulève d’évidents problèmes éthiques pour les êtres humains et pour l’ONU qui ne peut se résoudre aux mesures extrêmes.

En Afrique, la MAPPO, spécialisée dans le génie génétique, contourne la morale humaine en créant par le génie génétique (et par le sacrifice sadique de leur mères porteuses (des africaines raflées qui ne peuvent survivre à un tel enfantement) des créatures hybrides, mi-hommes mi-animales, (girafes, éléphants, hippopotames, rhinocéros, crocodiles, Zebres), stériles, à la force incroyable et qui sont immunisés au virus susmentionné.
Considérés comme des choses par la MAPPO, ils sont conditionnés pour devenir des tueurs sans pitié, sans émotion. L’Europe, est vite submergée par ces créatures qui tuent encore et encore. Les quelques survivants se terrent, tentent de résister, mais cela semble vain.

Dans ce monde cauchemardesque, une jeune fille, Yvette, (une française vraisemblablement) devient par la force des choses une machine à tuer les Elephantmen, sa haine viscérale lui sert de moteur et de mobile. Contre toute attente, la frêle jeune femme parvient à démembrer ses ennemis. Elle devient une vraie légende, un croquemitaine, leur cauchemar.

Elle va finir par s’opposer à la brigade d’élite composée d’Horn, Hip, et Ebony…

Paradoxalement, au cours de ce carnage, les Elephantmen s’humanisent, s’interrogent sur l’utilité de celui-ci, sur la portée de leurs actes, ce, malgré leur dressage par la MAPPO, tant et si bien que la différence entre la bête et l’homme s’efface de leur coté et de celui d’Yvette…

A l’origine, Yvette ne devait pas être un personnage important, elle représentait la résistance, rien de plus. Mais le public et les créateurs se sont de plus en plus attachés à cette jeune femme désormais glaciale, voire monstrueuse, devenue experte en tuage de monstres. On sait qu’on va la revoir très bientôt dans la série « normale ».

Par la suite, les Nations Unies démembreront la MAPPO et libéreront les Elephantmen en leur accordant le statut d’humain. Mais le mal est fait et l’Europe n’est plus, le destin de ces êtres est raconté à partir du tome 1…


Ce volume 0, n’est pas indispensable pour le lecteur de la série classique pour pouvoir y accéder (le fan se ruera dessus, bien évidemment). Le lecteur des TPB classiques peut néanmoins être intéressé car ce tome 0 traite, en profondeur, des origines de la série et clarifie certaines allusions.

[Révéler] Spoiler:
On comprend ainsi bien mieux pourquoi la mère de la petite Savanah est terrifiée quand elle voit cette dernière avec Ebony (la petite fille le voit comme un Babar et lui demande de faire vrombir sa trompe), sa mère sait qu’il a tué des enfants par centaines, Ebony le sait aussi, il en rêve sans cesse, quoique manipulé à l’époque, cela le hante et il éprouve à la fois de la tendresse pour cette petite fille qui l’aime presque spontanément et qui se moque de son aspect et de la culpabilité pour ses crimes.
On comprend aussi mieux que ce qu’il reste de la Mappo essaie de remettre la main sur ces créations, avec une telle armée, rien ne peut lui résister.
On comprend aussi la haine des survivants au massacre européen et leurs motivations.
Enfin, on saisit mieux les perceptions différentes de l’humanité chez Hip (qui se sent humain et qui tient à aider ses semblables) et Horn (qui, devenu un homme d'affaires richissime, veut dominer cette race qui l’a manipulé et sali, par vengeance).


A mon sens, c'est la grosse sortie comics du mois de janvier.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede GTS » 31/01/2012 11:34

'tain encore aucun comics vo au salon d'angoulème cette année !!! :grrrr: :grrrr: :grrrr: 'font chier, quoi, j'y vais un peu pour ça... :grrrr: :grrrr: :grrrr:
Si, j'ai trouvé l'integral de Kaos Moon de David Boller, qui était présent et me l'a très gentiment dédicacé (et fait à 10 euros en plus !!)...par contre, c'était la version allemande (d'ou le prix)...mais bon, pô grave, j'en ai une parti en anglais de chez Caliber... :D
En tout cas, il parle bien le français, et on a un peu discuté. :-D

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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 02/02/2012 09:57

Tony BEDARD, Peter J TOMASI, etc., War of the Green Lanterns : Aftermath.

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Comme bien trop souvent dans l’ère du comics moderne, les éditeurs cherchent à surfer sur leur succès en ajoutant à des sagas qui ont marché des épisodes dispensables de « conclusions bis ou ter » qui servent, à attendre, en dépensant des sous, la suite.

Ce recueil regroupe les deux spéciaux War of the Green Lanterns Aftermath, les deux derniers numéros de Green Lantern Corps (avant le relaunch), ainsi que les issues 12 et 13 d’Emerald Warriors. Ils servent de lien avec l’univers New 52 de la DC. Pour rappel, le monde des Green Lantern n'est pas affecté par cette "vraie-fausse" remise à zéro.

L’action, proposée dans les deux issues du recueil éponyme, Aftermath, se déroule immédiatement après la fin de War of the Green Lanterns.

Le Corp est moralement détruit, d’une certaine façon, comme il le manigance depuis longtemps Sinestro a gagné dans le sens où le corp à évolué d'une simple force de maintien de l'ordre, à une police despotique.

[Révéler] Spoiler:
Krona, le gardien, créateur du premier anneau, responsable de la naissance de l'Anti-Monitor, de la création des Manhunter et du massacre du secteur 666, avait pris possession du Corp et des Gardiens vient d’être abattu par Hal Jordan.
Mais, comme toute récompense, ce dernier est renvoyé du Corp pour "blasphème" et il atterrit sur la Terre, tandis que Sinestro redevient un Green Lantern !
Hal, dépité, dit, comme le lecteur, « Ce n’est pas ainsi que les choses auraient du se passer ».
Aftermath commence là, on voit Hal débarquer dans un monde où il se sent bien seul, la suite est dans Green Lantern #1.
De retour sur OA, les autres membres sont furieux contre ces décisions et ils en ont marre des secrets et de l’arrogance des Gardiens qui pleurent sur Krona (un comble) plutôt que sur les centaines de gardiens tombés. Kilowog est prêt à partir.
Seule l’intervention de Salaak (le Lantern « intendant », permettra aux plus excités de partir sur un coup de tête. Mais la tension ne retombe pas et on notera des départs…


Des factions antagonistes se créent, chacune à son objectif plus ou moins avouable :

[Révéler] Spoiler:
- Les Gardiens sont terrifiés, un mortel a tué un des leurs, même si c’était le pire de leur race, ils ne savent que faire, mais ils ont peur...
- Des Lanterns veulent en finir avec Sinestro une bonne fois pour toutes et complotent, si leur premier attentat échoue, on se doute que cela ne sera pas le dernier.
- Ganthet, brisé moralement, reçoit la visite de Saint Walker, celui qui dirige, à sa place, le Blue Lantern Corp, va-t-il pouvoir le réconforter ? Ou bien Ganthet qui fut le meilleur ami de Krona avant sa déchéance, va-t-il définitivement sombrer dans le desespoir ?
- Des Lanterns en veulent à la vie de John Stewart Stewart qui fut contraint pendant la guerre civile de détruire Mogo (la planète vivante, membre du Corp, qui envoyait les anneaux verts à leurs déstinataires).
- Rayner a bien du mal à recoller les morceaux avec Soranik Natu qui doit composer avec le retour de son père, Sinestro…
- Le corp Alpha, composé de Lanterns mécanisés, ne sait plus quoi faire, ni s'il a encore une place .


Comme on le voit, l’action est très, trop fractionnée.
Ces fragments d’histoire servent de mises en bouche, de teaser, aux prochains numéros réguliers, c’est là leur limite. On ne s’ennuie pas, mais faute d’avoir une histoire complète et donc cohérente, on est quand même un peu frustré.

[Révéler] Spoiler:
Dans les derniers numéros, avant Relaunch, de Green Lantern Corps, les guerriers emeraude, autour de Gardner, s’unissent contre un alien qui semble vampiriser l’énergie des anneaux de Lantern tombés au champ d'honneur. Classique, sympa, mais déjà vu (Cf. Green Lantern : Revenge of the Green Lanterns).

Plus intéressants, sont les deux derniers numéros d’Emerald Warriors, centrés sur Guy Gardner.
-Dans le premier, anecdotique mais très sympathique, il forme une jeune recrue, charmante, aussi désobéissante que lui, ce qui est peu dire.
-Dans le second, revenu sur Terre, il va enquêter avec Batman sur un meurtre survenu dans une station spatiale terrienne. Le lecteur régulier de Green Lantern connait les relations très difficiles entre Jordan et Batman. Mais entre Gardner et le Chevalier Noir, tout va pour le mieux : ils sont tous deux irascibles, solitaires, pénibles, arrogants et ne s’embarrassent pas de moralité et autres protocoles pour mener leurs enquête. Bref, cet Emerald Warrior constitue un plaisant "Brave and the Bold".


Au final, si cet album n’est pas indigne, c'est déjà ça, ce n’est certainement pas une perle. Je ne le conseillerai qu’aux fans absolus des Green Lantern, ceux qui veulent tout lire sur les chevaliers aux bagues vertes.
Pour les autres, attendez plutôt la sortie des prochains TPB (à sortir vers juin), en particulier la nouvelle série Red Lantern et le Green Lantern, toujours scénarisée par Johns, dont le premier tome est intitulé : Sinestro. ;)
Dernière édition par anaxarque le 08/02/2012 08:32, édité 1 fois.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 06/02/2012 10:06

X-MEN Schism, de Jason Aaron, illustrations de Carlos Pacheco et Frank Cho, Marvel, 2012.


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Ce recueil (grand format) regroupe les 5 numéros de la mini-série Schism, ainsi que le premier épisode du Relaunch d’Uncanny X-Men, baptisée Regenesis, scénarisé par Gillen.

Ceux qui suivent la vie des mutants depuis quelques années chez Marvel, savent que malgré quelques events de qualité comme Messiah Complex, leur rôle devient de plus en plus en plus mineur dans le Marvelverse : cela est patent depuis House of M où Wanda avait ôté leurs pouvoirs à la quasi-totalité des mutants. En dehors de Wolverine qui reste un pilier des Avengers ou un pilier à lui tout seul, il nous faut reconnaitre que les mutants sont en crise…

Schism est donc là pour les remettre sur le devant de la scène et relancer la franchise mutante.

Les mutants, regroupés sur l’Astéroïde M, échoué au large de San Francisco constitue la nation autonome d’Utopia. On y trouve une alliance étrange entre Scott Summers, Namor et Magneto. Cyclops a beaucoup changé, il ne croit plus vraiment aux idéaux de Xavier qu’il tient, non sans raison, pour un traitre. Il lorgne de plus en plus vers Magneto.

Cykes s’efforce, avec l’aide d’Emma Frost, d’être un leader, surtout depuis qu’Hope, la prétendue Messie mutante, est revenue en notre temps.

Mais Utopia est pourrie en son centre. Cyclops a réactivé la X-Force (l’équipe de mutants tueurs) et s’est mis à dos des X-Men historiques comme Storm ou Beast...

[Révéler] Spoiler:
Au début de Schism, Cyclops décide, avec une délégation de mutants particulièrement puissants (Frost, Magneto, Iceberg, Namor, Colossus), de se rendre à une assemblée de l’ONU pour faire reconnaitre l’existence légale d’Utopia et s’assurer que les Etats cessent de créer des sentinelles et de tuer les mutants, bref, il joue son Xavier, tout en menaçant comme un Magneto...

Rien ne se passera comme prévu, Omega Kid fera des siennes dans l'hémicycle et surtout, les mutants seront littéralement ridiculisés par un nouvel Hellfire Club, dirigé par quatre mômes sociopathes de 11 ans qui, comme cadeau d’adieu, envoient une sentinelle upgradée ravager Utopia…

Un désastre médiatique, politique et stratégique… La haine contre les mutants ne désenfle pas, Utopia n'est toujours pas reconnue comme nation et elle est en danger...

De retour à Utopia, la rancune entre Wolverine et Cyclops explose.
Là où Wolverine tente de sauver les mômes et de les évacuer de l’ile pour les préserver de la Sentinelle, Cyclops veut les faire combattre, même s’ils ne sont pas prêts. Les deux se foutent alors sur la tronche...

Certes, les X-Men triomphent, de justesse, mais ils sont cette fois divisés irrémédiablement :
- Cyclops, mélant les idéologies de Magneto et de Xavier veut faire d’Utopia le sanctuaire mutant où ces derniers lutteront contre le monde hostile.
- Wolverine pense, pour sa part, que les enfants doivent rester des enfants en cie. des autres humains. Ils n'ont pas à se battre. S’il faut liquider les gus du Hellfire Club, ou des sentinelles, c’est à lui de se salir les mains, ou à sa X-Force…

Les mutants vont connaître une division majeure, entre ceux qui suivront Cykes et ceux qui suivent Wolverine…


A mon sens, les issues de Schism, valent plus pour les graphismes somptueux que pour leur intrigue principale qui est trop dilluée. Heureusement, Aaron parvient sans peine à entrer dans la tête de Wovie et le personnage d’Indie, qui symbolise l’innocence sacrifiée par un Cyclops de plus en plus vaniteux, est touchante.
Cependant on peut légitimement considérer que passer 5 numéros pour constater, ce que l’on sait déjà depuis longtemps, à savoir que Wolvie et Cykes n’ont pas DU TOUT la même vision du monde, c’est un peu beaucoup.

[Révéler] Spoiler:
De même, l’intervention de Kid Omega (Quentin Quire) fait deus ex machina, comme celle du nouveau Hellfire Club, dirigé par des tyrans géniaux en culottes courtes qui ne font pas sérieux.


Regenesis, qui clôt l’album est de loin le meilleur moment.

[Révéler] Spoiler:
On voit les deux camps se constituer. Gillen imagine, en surimposition, une lutte tribale, se déroulant à l’ère néolithique, entre deux guerriers couverts de peau de lion (Wolvie et Cykes) voulant diriger l’ensemble de la tribu, mais cela ne se fera pas.
La communauté se divise en deux. En effet, chacune des personnes présentes devant ce combat rituel, se dirige vers le combattant qu’elle préfère pour le suivre, rejetant définitivement l’autre leader avec qui ils ne veulent plus avoir de relations…
De retour à notre réalité, au fil de discussions avec Cykes et/ou Wolvie, certains mutants choisissent un camp par rancune envers le leader adverse, d’autres par devoir ou par intime conviction, certains n’ont pas vraiment le choix de leur camp, mais tous choisissent entre Wolverine et Cyclope… Le schisme est consommé, les deux guerriers préhistoriques se relèvent et partent, chacun de leur coté, avec leur horde…


[Révéler] Spoiler:
Dans les mois à venir, il y aura donc deux équipes de X-Men et donc deux séries une que l’on verra dans Regenesis (Uncanny X-Men, dirigée par Cyclops) et l’autre conduite par Wolverine dans Wolverine and the X-Men.


Shism est donc un brin décevant. Trop long à mon sens, malgré des qualités graphiques indéniables et des dialogues percutants de Wolvie. Aaron est certes doué pour faire parler Wolvie, mais il l'est moins pour entrer dans la tête de Scott. qui apparait trop, ici, comme un Magneto Jr.

Heureusement, Regenesis, conclue en beauté l’album et rehausse l’ensemble de ce livre que les fans des mutants liront !

Schism, c'est sa grande réussite, créé l’attente chez le lecteur qui se demande, moi le premier, ce qu'il va se passer maintenant pour chacune des deux communautés mutantes !
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 08/02/2012 10:44

Captain America and Bucky: The Life Story of Bucky Barnes, scénarisé par Ed Brubaker et dessiné par Chris Samnee, Marvel, 2012.

Image

Ce TPB regroupe les issues 620 à 624 de Captain America, désormais rebaptisé Captain America and Bucky, les aventures « normales » du Captain America se trouvant dans la nouvelle série Captain America.

Ce volume peut-être vu comme l’histoire raisonnée, chronologiquement narrée, de Bucky, de sa jeunesse à l’endossement du costume étoilé.

[Révéler] Spoiler:
Bucky en tant que personne a eu une vie très difficile. En effet, dans la première issue on trouve un Bucky jeune adolescent, têtu, borné, arrogant qui préfère la bagarre de rue aux cours. Il est naturellement doué pour cela, vicieux, sachant où frapper de manière innée.

Elevé par un père exigeant, dur, qui essaie maladroitement de canaliser la violence de son garçon, Bucky vit dans la misère sociale et affective. Quand son père, lui-même soldat disparait, sa mère déjà inconsolable depuis la mort d’un de ses enfants en veut à la terre entière et sombre dans la folie. Seule sa jeune sœur lui apporte du réconfort.

Bucky aurait pu mal tourner, mais l’armée, qu’il intègre en mentant sur son âge, lui offre la chance de canaliser sa violence pour une cause juste. Malgré son âge, il se voit confier les missions les plus délicates où la finesse n’a pas sa place.

Puis, un jour, il voit le Cap’ en action ainsi que les Invaders. L’Etat Major US souhaite intégrer un simple mortel dans cette équipe efficace sur le terrain mais qui sert aussi la propagande. Ils ont compris qu’il était plus aisé de se reconnaitre en Bucky, le coéquipier du Cap, le petit gars de Brooklyn, qu’en Human Torch l’homme artificiel…

Bucky peut enfin le rencontrer et fraternise avec lui. Rogers, quoique plus âgé de seulement quatre ans devient un père de substitution. Mais cela n’est pas évident de marcher parmi les surhommes, il va devoir cravacher pour se faire accepter des Invaders qui ont tous des pouvoirs comme Namor ou The Human Torch et qui ne voient en lui qu’un cobaye ou clairement un boulet. Il finira par s’intégrer grâce à ses ressources.

Dans un épisode très dur, Bucky est chargé de ramener un agent d’un camp de concentration. IL y voit l’indicible, s’il parvient à libérer le prisonnier, il ne peut sauver les autres. Bien qu’il leur ait promis de revenir, son état major l’assigne sur d’autres missions dont celle qui le donnera pour mort, lui et Rogers.

La suite est expédiée dans la dernière issue, Bucky, repêché, lobotomisé devient l’espion parfait de l’Union Soviétique chargé des besognes les plus viles, le Winter Soldier. Sa vie est chaotique, pour l’empêcher d’être humain, le KGB l’endort entre chacune de ses missions et lui lave le cerveau quand nécessaire. Seule sa rencontre avec la Veuve Noire illuminera ces décennies sombres, avant que Steve Rogers ne parvienne à le libérer de ceci.


Puis, à la mort de Rogers, Bucky devient le Captain America.

A la lecture de ce résumé, on a le sentiment de voir dans ce volume une vie de Bucky pour ceux qui débarqueraient aujourd’hui dans le monde des comics. Ce n’est pas faux. L’ouvrage est en effet chronologique et pédagogique.

[Révéler] Spoiler:
On peut y ressentit un manque d’audace scénaristique, mais, cela serait oublier la qualité de certaines scènes (les relations douces amères entre Bucky et Namor) et la cruauté de certaines (Bucky à qui on refuse de libérer le camp et qui est prêt à risquer la cour martiale en désobéissant à cet ordre qu’il juge répugnant).

En outre, il est impossible de ne pas voir dans le Captain America le symbole de l’Amérique et de son état moral :
- Rogers est un idéaliste qui croit à l’American Dream, il est l’Amérique des années Roosevelt.
- Bucky, lui, est un être ambigu, ambivalent, il ne craint pas de tuer, il sait faire des compromis, cela ne fait pas de lui un mauvais bougre, mais il n’est pas pur comme l’Amérique le fut, si jamais elle ne le fût, il est bien digne d’être le Cap’ du présent, il symbolise une puissance en crise qui a pas mal de squelettes dans les placards.


Au final, ce livre est bien fichu et bien dessiné. Je ne connaissais pas le dessinateur, mais son trait de crayon, réaliste, et ses cadrages sont très intéressants. Il inaugure parfaitement la « nouvelle » série régulière autour du passé de Captain America, rebaptisée Captain America and Bucky, où l’on suivra leurs aventures.
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede sam » 09/02/2012 21:54

je viens d'acheter "Paying for it" de Chester Brown : très bon livre.

http://www.the-drone.com/magazine/chester-brown-paying-for-it/
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 20/02/2012 10:40

Warlord of Mars, tome 1, scénario de Arvid Nelson, dessins de Stephen Sadowski et autres, Dynamite Entertainment, 2011.

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Ah, les bons vieux romans de SF du début du XXème siècle !

Edgar Rice Burroughs est surtout connu pour Tarzan, mais il fut aussi le créateur de John Carter, un ancien sudiste, qui se retrouve au fil de sa vie « appelé » sur Mars la Rouge comme le héros providentiel sur une planète en proie à des conflits permanents.
Heureusement pour John, la gravité moindre de Mars lui accorde une super force, de quoi être un guerrier accompli et unifier ce monde chaotique.
Si John Carter reste inconnu en France, il est aux USA, un personnage populaire dont les aventures sont encore publiées et furent souvent adaptées en BD, notamment par Claremont et Wolfman, pour la Marvel.

Warlord of Mars, publié par Dynamite, choisit de retranscrire exactement, à la différence des comics précédents, les aventures de Carter : Ce premier volume reprend ainsi le premier roman : A Princess of Mars, publié en 1912. De larges extraits du roman sont ainsi cités par les protagonistes.

Si la couverture rappelle Frazetta, le dessin de qualité, réaliste, lorgne vers un trait mélant avec crédibilité, pour cette histoire fantastique, éléments américains et asiatiques. Ce qui donne un charme certain à cette histoire sympathique.

[Révéler] Spoiler:
John Carter, ancien sudiste cuve un whisky dans un saloon pourri du Grand West jusqu’à ce que quelques Yankees viennent lui casser les pieds en levant leur verre pour Lincoln, Carter les tue sur place avant de prendre la poudre d’escampette.
Sur Mars, le colosse vert Tars Tarkas massacre des créatures simiesques qui s’en prennent aux plus jeunes de son peuple.
Carter, s’enfuit de la ville après la tuerie et se réfugie dans une grotte où sont gravés d’étranges dessins, il s’endort et se réveille sur Mars où il constate que sa force physique est décuplée.
Après quelques péripéties, il va devenir ami avec Tars Tarkas, il rencontre également la princesse Dejah Thoris dont il tombe amoureux. Las, elle est promise à un autre qu’elle n’aime pas afin de conclure une paix entre deux nations en guerre. Que cela ne tienne, Carter est prêt à tout pour être avec elle, et ce brave Tarkas est toujours là pour donner un coup d’une de ses quatre mains…


[Révéler] Spoiler:
L’intrigue, qu’on peut qualifier à raison de machiste et de réac’ est donc minimaliste. Si vous cherchez une œuvre intellectuelle, ne lisez pas Warlord of Mars. Par contre, si vous aimez les histoires aventureuses, avec de la violence gratuite et auto-justifiée, avec des gars virils qui deviennent amis sur des champs de batailles ; si vous aimez les damoiselles faussement candides mais très dénudées, ce livre est fait pour vous.


On remerciera Dynamite d’avoir inclus dans ce TPB de nombreux bonus, esquisses, couvertures, mais aussi des essais sur les cultures des différentes races de Mars, ainsi que la préface originale de Burroughs qui présente les aventures de Carter comme "authentiques".

Du beau travail, éditorial.

A noter qu’un spin-off, racontant les aventure de Dejah Thoris en est déjà à son dixième numéro, le premier TBP est sorti, le second sortira bientôt, j’en reparlerai. ;)
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede GTS » 20/02/2012 18:05

Dites, est-ce que vous utilisez des pochettes de protections pour comics ?
J'utilise de Current size comics bags de chez Ultra Pro, que je trouve très bien. J'en avais trouvé chez Comics Discount à 6.90 euros (3.99 de fdp), mais malheureusement, ils n'en avaient plus et m'on envoyé de Silver size à la place (plus large) (avec quelques current d'un paquet ouvert, en cadeau de dédomagement. C'est vraiment sympa de leurs part !).
J'ai choisi ce sîte parceque c'était les moins cher en fdp.
Et vous, si vous en utilisez, quel sîte utilisez vous?
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Messagede galarfr » 20/02/2012 19:55

La majorité de mes comics sont protégés (bag + board), mon fournisseur étant, pour les même produits que toi, Pulp à Paris
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Re: Comics en VO: vos dernières acquisitions

Messagede anaxarque » 21/02/2012 08:13

Quand je lisais encore des comics numéro par numéro, (aujourd’hui, par souci d’économies, je privilégie les TPB), c’était également ma marque préférée :

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Cent protections solides pour 7 euros, sans les frais de port, c’est très abordable.

Je les faisais venir à mon domicile via la Poste, par la défunte boutique Legends, puis par le réseau Canal BD VPC.
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