gusto a écrit:pabelbaba a écrit:Le scénariste de Wanted, c'est Ramaïoli, Rocca est un pseudonyme.
D'accord. J'ignorais. C'est drôle de prendre une pseudonyme dans le monde de la BD. Enfin, je veux dire, de prendre un pseudonyme alors qu'on est déjà connu sous un autre nom. Je sais que Hergé ou Achdé sont des pseudos par exemple, mais ils n'ont jamais publié sous d'autres noms à ma connaissance.
On peut trouver pas mal d'exemples, en cherchant.
- Greg, qui est déjà un pseudo, utilisa celui de Louis Albert pour écrire Bruno Brasil. Raison : ne pas donner l'impression qu'il accaparait le journal avec ses diverses séries.
- Le même motif avait déjà incité quelques années auparavant A.P. Duchâteau (l'un des pères de Ric Hochet) à signer Michel Vasseur la série des Trois A pour le journal TIntin qui publiait également Ric Hochet. Et le dessinateur Tibet (un pseudo) s'était quant à lui purement et simplement dissimulé derrière son décoriste Mittéï, n'apparaissant aucunement dans les auteurs impliqués alors qu'il se chargeait du découpage et de la mise en page de la planche, dessinait les personnages (peut-être pas forcément jusqu'à l'encrage), Mittéï s'occupant des décors (et peut-être de l'encrage) tout comme dans Ric Hochet.
-Jean Giraud pour publier des récits fantastiques dans Hara-Kiri, Giraud signant alors Gir ses BD dans Pilote.
- Jean-Marie Pélaprat (scénariste bien connu de Pilote et des pages d'actualité) signait Guy Hempay des aventures drôles et/ou policières et du western humoristique dans les revues de la presse catholique Fleurus (Coeurs Vaillants, J2 Jeunes, etc...)
- Le scénariste Pierre Christin signait Linus, à ses débuts.
- Hergé et Jacobs eurent un éphémère pseudo commun pour une BD qui n'alla pas très loin alors que le pseudo d'Hergé était déjà très populaire.
Etc, etc...
gusto a écrit:Cabarezalonzo a écrit::ok:
Bien vu. En effet, pour une série quand même moins populaire que d'autres, ça faisait beaucoup de notes déposées. Et particulièrement basses. CQFD.
Y a des rageux qui ont de la persévérance et de la suite dans les idées.
Et, hélas, ça peut faire du tort. Les auteurs
seraient sans doute fondés à rechercher les adresses IP, lorsqu'un préjudice (financier ou moral, comme ici car difficilement quantifiable) est le fait d'une malveillance.
Je ne sais pas si ça fait beaucoup de tort, qui regarde et tient compte de ces "notes" ? Quand je vais dans une librairie, je ne base pas mes achats sur la note ou la critique reçu sur tel site ou tel magazine. En plus, je crois que la plupart des Bd de ces auteurs ne sont plus éditées depuis pas mal de temps (à part Durango), donc l'incidence sur les ventes doit être minime, voir nulle.
Je partage tes doutes.
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C'est la raison pour laquelle j'ai écrit "seraient" (au conditionnel) et non pas "sont" au présent. Et que j'ai évoqué un préjudice moral et non pas financier dans le cas qui nous intéresse : la réparation, au-delà de l'euro symbolique, se traduirait par la suppression des notes, proprement injurieuses s'agissant d'une quarantaine de 2/10 (acharnement à dénigrer) déposés pour chaque album. Ce qui reviendrait, je te l'accorde, à siffler dans un violon.
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