teamalex1 a écrit:C'est quoi le côté " spectaculaire " d'une pièce ?
Le cri du coeur a écrit:.... Le marché de l'édition serait donc la cheville ouvrière de la durée et du coté iconique d'une série et par ricochet le moteur du marché de l'art à faire des beaux résultats en salles ?
Votre avis ?
.....
Le cri du coeur a écrit:tavern a écrit:Ce que les hommes de marketing appellent le "wow effect" ou "wow factor".
En d'autres mots, ça jette quoi !
20 personnes qui pendant la journée d'aujourd'hui sont restées figées avec un silence et une bouche de carpe devant ce document monté sur cimaise lors d'une exposition.
http://www.comicartfans.com/GalleryPiec ... Sub=116888
Qu'en déduire ?
fluoxet a écrit:Le cri du coeur a écrit:.... Le marché de l'édition serait donc la cheville ouvrière de la durée et du coté iconique d'une série et par ricochet le moteur du marché de l'art à faire des beaux résultats en salles ?
Votre avis ?
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La qualité d'un album et par ricochet son succès/pérennité dans le temps et donc ses possibles rééditions/succès éditorial sont pour moi le principal critère de la côte d'une planche.
L'exemple de Jacques Martin avec Alix est assez caractéristique: une médiocre pérennité dans le temps avec peu d'intérêt que porte les nouvelles générations à cette série. Il y a quand même pas mal de planches disponibles d'Alix sur le marché mais les prix n’atteignent pas ceux de ses illustres contemporains comme Astérix ou Blueberry.
la pérennité transgénérationnelle de la série
Brian Addav a écrit:la pérennité transgénérationnelle de la série
Respect.
stephane_ a écrit:fluoxet a écrit:Le cri du coeur a écrit:.... Le marché de l'édition serait donc la cheville ouvrière de la durée et du coté iconique d'une série et par ricochet le moteur du marché de l'art à faire des beaux résultats en salles ?
Votre avis ?
.....
La qualité d'un album et par ricochet son succès/pérennité dans le temps et donc ses possibles rééditions/succès éditorial sont pour moi le principal critère de la côte d'une planche.
L'exemple de Jacques Martin avec Alix est assez caractéristique: une médiocre pérennité dans le temps avec peu d'intérêt que porte les nouvelles générations à cette série. Il y a quand même pas mal de planches disponibles d'Alix sur le marché mais les prix n’atteignent pas ceux de ses illustres contemporains comme Astérix ou Blueberry.
Démonstration un peu simpliste si tu permets
Les planches d'Astérix ne se sont pas encore vendues par album entier. Uderzo est très rare, Giraud est un génie dont trouver une planche "top" rste un parcours du combattant.
J. Martin c'est sympa, mais pas génial non plus.
De plus, Blueberry et Astérix ne font pas preuves d'efforts éditoriaux particuliers, comme Alix d'ailleurs.
Et puis si tu prends Jerry Spring ou Gil Jourdan pour lesquels des efforts éditoriaux significatifs ont été faits : les planches n'ont pas vraiment augmenté.
Il faut donc chercher ailleurs le "secret de la cote", qui n'est pour moi que la conjonction de plusieurs paramètres, parmi lesquels bien sur la pérennité transgénérationnelle de la série (oh puté je me calme là !).
Le cri du coeur a écrit:
Pour la question des illustrations, elle est et sera toujours une thématique récurrente de débats enflammés, il serait intéressant de compiler CAF et de voir la portion moyenne d'illustration et de planches. Même avec une ligne de conduite stricte, il est souvent difficile pour un collectionneur de ne pas craquer de temps en temps devant une illustration. Il serait vraiment intéressant de voir quel est la portée de l'illustration dans les collections, je vais m'y atteler dès demain.
fluoxet a écrit:Le choix de mes exemples, je m'en aperçois à posteriori, sert à dessein notre réflexion... Il est évident que la qualité artistique de l’œuvre/auteur est la deuxième mamelle de la côte.
carbonnieux a écrit:Le cri du coeur a écrit:
Pour la question des illustrations, elle est et sera toujours une thématique récurrente de débats enflammés, il serait intéressant de compiler CAF et de voir la portion moyenne d'illustration et de planches. Même avec une ligne de conduite stricte, il est souvent difficile pour un collectionneur de ne pas craquer de temps en temps devant une illustration. Il serait vraiment intéressant de voir quel est la portée de l'illustration dans les collections, je vais m'y atteler dès demain.
Ton approche de la simple notion d'illustration me semble très réductrice !
Une couverture d'album est-elle à mettre dans le même sac qu'une image de commande ?
stephane_ a écrit:carbonnieux a écrit:Le cri du coeur a écrit:
Pour la question des illustrations, elle est et sera toujours une thématique récurrente de débats enflammés, il serait intéressant de compiler CAF et de voir la portion moyenne d'illustration et de planches. Même avec une ligne de conduite stricte, il est souvent difficile pour un collectionneur de ne pas craquer de temps en temps devant une illustration. Il serait vraiment intéressant de voir quel est la portée de l'illustration dans les collections, je vais m'y atteler dès demain.
Ton approche de la simple notion d'illustration me semble très réductrice !
Une couverture d'album est-elle à mettre dans le même sac qu'une image de commande ?
... surtout de la part de quelqu'un dont la galerie CAF ne présente qu'une pièce en rapport avec la BD, qui plus est une dédicace, tout le reste étant issu de l'industrie du film d'animation.
(pure provoc, mais quand même c'est vrai : les deux marchés sont-ils comparables ? )
stephane_ a écrit:fluoxet a écrit:Le choix de mes exemples, je m'en aperçois à posteriori, sert à dessein notre réflexion... Il est évident que la qualité artistique de l’œuvre/auteur est la deuxième mamelle de la côte.
Eh bien mamellisons, voici une tentative de lister les paramètres d'une bonne cote :
- pérennité transgénérationnelle et succès de l'oeuvre (oh puté ça commence fort !) ex : Oumpah Pah vs Asterix
- talent, voire génie de l'artiste. ex : Giraud vs Blanc Dumont
- rareté sur le marché, rareté potentielle (des masses d'originaux menacent-elles d'envahir le marché ?) Ex : Martin, Hubinon
- manière dont les originaux ont été introduits sur le marché (compte goutte ou en masse) Ex : Jijé, Sirius vs Tillieux
- travail effectué par un galeriste pour forger la cote. Ex : Bilal, Gibrat, Juillard
- originaux "people" : dans l'air du temps, suscitant l'intérêt des médias (dans l'ordre d'importance : presse, radio, télé) Ex : Blain, Sfar, Bilal
- techniques utilisées (encre vs feutre, papier vs calque vs toile, bulles vides vs bulles pleines)
- pièces premium noyées dans un flot de pièces secondaires (Jijé) ou qualité constante dans les travaux, homogénéité de la qualité dans l'oeuvre (Hergé, Uderzo, Franquin, Chaland) : il est plus simple de coter une oeuvre homogène car l'hétérogénéité demande plus de compétence et de discernement.
Philemon a écrit:C'est bien vu même si on manque franchement de recul sur un domaine si récent.
Dans les critères, il y a peut-être aussi la mise en avant de certains auteurs au travers de très belles expositions grand public (Asterix à Cluny, Moebius chez Cartier, Sempé à l'hotel de ville, Pratt à la Pinacothèque, Hergé à Beaubourg...).
Dans le même ordre d'idée, le fait que certains auteurs rentrent dans les collections d'Etat est peut être aussi un critère, peut-être plus sur le long terme.
Morg'N'Thorg a écrit:Vous constaterez que cette discussion revient toujours sur le tapis quand quelqu'un nous présente une pièce d'exception!
danielsansespace a écrit:En tout cas, moi ça me saoule un peu de voir Jacques Martin égratigné au passage. J'ai lu Orion ce week end qui trainait depuis des années dans ma bibliothèque et j'ai retrouvé une qualité de trait de Martin que personne n'a depuis réussi à reproduire parmi ses élèves. Dans le tome 2, quand Simon prend la plume, tout s'évapore (après avoir vu sur quelques page le trait de Martin s'étioler inexorablement, comme dans un miroir déformant). Pour moi c'est le signe d'un grand dessinateur, et c'est un peu mon graal à moi.
Je pense qu'il reste lu par tous les passionnés d'histoire (je n'en suis pas plus que ça) et de classicisme. Alors bien sûr ça fait moins bling bling que l'art contemporain, certains vont trouver ça niais, mais moi je vois un univers particulier, un charme qui continue de résonner et qui s'est quand même bien éteint avec son arrêt au dessin.
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