arpagon a écrit:je ne vois pas ça comme ça !
comme l'a dit JC, et je suis d'accord , aux Ventes aux enchères, on paie toujours plus cher ce qu'on aurait pu avoir en privé !
je persiste donc à dire que la vraie "cote" d'un auteur est celle pratiquée en privé (particuliers, galeries ,l'auteur lui même etc). On s'aligne ou pas !
En, public il y a beaucoup trop de facteurs qui perturbent a mon avis le deal: concurrence, émulsion collective, buzz
Tu le dis toi même pour l'Arizona love, 20 000 donc cette planche, c'est beaucoup trop! mais si je te suis bien c'est donc la nouvelle cote de Blueberry de cette période !..ce n'est donc pas beaucoup trop
Par contre quand une autre planche est ravalée ,là la cote n'en prend pas un coup ! étrange quand même.
je reste persuadé, qu'un galeriste va plutôt s'aligner sur les estimations des planches plutôt que sur le prix atteint pour une même planche TTC!
je vois donc le problème complétement a l'envers !
Une planche ravalée non, des ravalements à la queue leu leu, là oui. Regarde Macherot. Toutes les pièces post-rats noirs / conspirateurs sont quasiment ravalées les unes à la suite des autres. En ccl, les estimations baissent au fur et à mesure. Les ventes aux enchères conduisent le marché, et sont justement beaucoup plus transparentes que les autres formes, même si souvent plus chères. Il ne faut pas oublier que dans les galeries, les toutes belles pièces ne sont souvent pas présentées, alors que ce sont elles qui cartonnent en ventes. De plus quand tout se vend dans une vente en galerie, comme ce fut le cas pour Lauffray, qu'est-ce que ça veut dire? Que la cote était trop basse? Et pour les ventes de privé à privé, elles sont souvent tout sauf transparentes, donc ce n'est pas très clair non plus. Enfin, ts les vendeurs se mettent vite à des prix au diapason des résultats d'enchères. Par exemple, la planche des 7 vies de Daniel a explosé les prix la fois dernière, ccl, l'estimation d'une planche à 5k ne choquait plus personne cette fois-ci, et l'acheteur a payé environs 7k sans que cela ne déclenche d'interrogation.
Je pense que les formes d'arts habituelles ont classé ce débat il y a bien longtemps. En peinture, la cote est faite par les enchères frais compris, je ne vois pas pourquoi ce serait différent dans le cas particulier de la bd.