Effectivement, ce catalogue n’est pas très riche en découvertes ni en classiques franco-belges. Comme le signale Calou, plus de 40% de lots sont déposés par des auteurs avec lesquels la galerie travaille régulièrement. Cela prouve qu’il n’est point facile de faire sa place dans le secteur des ventes publiques BD où la concurrence est féroce. Lorsque je relis le communiqué de presse (2019) de la galerie annonçant deux ventes de prestige par an, je me marre en découvrant le catalogue de cette nouvelle vente. Et covid ou pas, je constate que les autres salles de vente ont pour la plupart gardé leur rythme de croisière. Je pense toujours que c’est une aberration d’avoir conjugué les deux activités en parallèle (galerie et ventes aux enchères), alors qu’il y a encore une troisième branche (édition) derrière. C’est une manière d’occuper le terrain, mais qui, avec ce catalogue, a montré ses limites