Valerian et Laureline

[HervB]

Message précédent :
Je maintiens, un hommage, et original qui plus est. En tout cas, c'était bien meilleur que le deuxième "vu par", sympa mais sans réelle saveur, et je ne parle pas du truc nul que nous a pondu Christin pour le troisième. Mais bon, Christin, il aurait dû arrêter de faire des scénarios pour Valérian et Laureline, il y a de nombreuses années, il n'avait plus aucune bonne idée...

[Choci Loni]

Merci pour ce merveilleux moment...

[Cartoonist83]

je me suis encore re-re-x-fois-relu L'Empire des mille planètes, avec un regard plus analytique qu’il y a bientôt 50 ans(!). Je ne me rendais alors pas compte d’avoir entre les mains un futur monument de la BD, voire de la SF. Mais ça me faisait déjà rêver, et ça n’a pas changé. Je dirai même que ça a plutôt bien vieilli, le côté « vintage / fait main » apportant aujourd'hui un charme supplémentaire.

Mon premier album SF, "L'empire", en 16-22 La claque malgré le format ! Relu aussi 1000 fois, y compris en 16-22, pour le côté madeleine

Que voilà des personnes de goût. Bienvenue au club !

[HervB]

Il faudrait d'ailleurs que je relise L'Empire des mille planètes (tout comme les deux tomes qui suivent), c'est un peu trop vague dans mon esprit.

Pour ma part, mes préférés sont :

pour le rôle de Laureline, sans parler du monde mis en place, du bestiaire, de l'aventure trépidante, etc.


là, c'est pour les planches superbes dans leur composition, les personnages hauts en couleur et l'aventure trépidante, sans oublier un humour qui me parle.

[Le Goumoun]

Très chouettes ceux-là Dans «Les Héros de l'Équinoxe», j'ai retrouvé pas mal de similitudes avec l'album de Thorgal, «Les trois vieillards du pays d'Aran», de Van Hamme / Rosinski. Décidément, consciemment ou pas, beaucoup de monde a été inspiré par Valérian !

L'Empire des mille planètes est vraiment un album-clé, j'en avais fait une mini review:

2 - L'Empire des Milles Planètes
1971 / Dargaud



"L'Empire des Milles Planètes", paru en 1971, est un album incontournable pour deux raisons : c’est le premier de la série à proposer véritablement le voyage dans l’espace vers d’autres civilisations, et c’est celui qui interroge le plus par son côté «précurseur de Star Wars», qui créera d’ailleurs quelques polémiques.

Mais à part ça c’est aussi un scénario bien construit, dans lequel nos agents vont être envoyés explorer la lointaine «Syrte la magnifique», capitale de l’Empire des mille planètes, pour vérifier si elle peut être une potentielle menace pour la Terre… Qui sont donc ces étranges "connaisseurs " qui dirigent en sous-main le royaume, et quel est leur dessein ? À Valérian et Laureline de le découvrir et d'agir en conséquence.



C’est au rythme d’une enquête d’espionnage matinée d’action que l’on vit cette aventure propice au dépaysement, avec le premier univers extra-terrestre imaginé au sens littéral par Mézières, qui nous offre de superbes planches colorées et un exotisme cosmique imaginatif et innovateur. C’est aussi la première fois qu’il dessina autant de vaisseaux, les combats spatiaux étant à l’honneur de cet album qui a tout d’un véritable Space Opera.

Cet opus de qualité est un de mes préférés de la série, il fait tout très bien et est indispensable pour son côté fondateur.

Ma note : 9/10

Mais mon préféré parmi les 10 premiers (je dois encore découvrir les successifs), c'est :

Il fait partie des premiers albums mais il est bien représentatif de la série, il réunit tout ce que j'aime avec son contexte spatial, son humour, et sa critique allégorique de notre société. Et surtout il est très réussi, le scénario est chouette, tous les éléments fonctionnent bien et les dessins sont superbes ! Je crois que c'est ma première lecture anti-capitaliste

Sinon, suite aux relectures, j'ai commencé la partie découverte, avec Métro Châtelet direction Cassiopée et Brooklyn Station terminus Cosmos, que je dois encore terminer. Il y a une nette évolution par rapport aux précédents, le style graphique est plus réaliste, le scénario plus complexe, on est très loin des "Mauvais rêves"... Le trait de Mézières est plus fin et précis, peut-être un peu inspiré par la nouvelle vague de l'époque, comme les publications des Humanoïdes Associés ? Dans l'ensemble j'aime bien, c'est courageux d'avoir renouvelé la série, mais j'ai plus d'affect pour les albums précédents, plus spontanés et moins élitistes... J'attends de voir la fin du diptyque pour un avis définitif.

[Thierry31]

coucou

je viens de visionner le DVD de 45 mn de l'histoire de la page 52 et j'ai beaucoup aimé suivre son élaboration.
Je trouve très émouvant de voir voleter les traits de Mézières de manière si magique et assurée.
Je demeure admiratif de ce talent rare de laisser naître de si belles courbes sans trembler.
J'admire aussi son calme lorsqu'il réalise qu'il doit recommencer un si grand dessin.
On voit bien les difficultés de la mise en scène comme avec ces multiples exemples des bustes et regards placés dans les mauvaises direction lorsque la règle du demi camembert n'est pas respectée.

Voir là sur cette règle essentielle pour éviter par exemple que deux personnes qui se parlent face à face ne semblent se tourner le dos à l'écran ou dans une BD :
https://devenir-realisateur.com/notions ... 80-degres/

Je regrette un peu que les interviews n'aient pas été poussées un peu plus loin mais c'est déjà bien.

Merci encore à Genug de m'avoir permis de trouver enfin ce DVD.

[Genug]

Merci encore à Genug de m'avoir permis de trouver enfin ce DVD.

Ça n'a pas été sans mal, mais le résultat est là !

[Stel]

Au cas où le documentaire se trouve sur Vimeo ici: https://vimeo.com/672345199
Il faut avoir un compte par contre mais c'est gratuit et ça se fait en 2mn ( si jamais le lien pose problème, désolé et vous pouvez effacer mon post

[MRANN]

Pour les fans, le musée de la BD d'Angoulême vient d'acquérir deux "bleus" de colorisation d'Evelyne Tranlé des Héros de l’Équinoxe. Il s'agit des pages 16 et 17 dont le musée possédait déjà les originaux de Mézières (frère de la coloriste), la revue neuvième art revient sur ces "bleus" ce qui permet de revenir sur ce travail artisanal, cette technique qui disparaît, et de voir de biens beaux et rares documents. Sylvain Lesage pose un intéressant commentaire et contexte sur le sujet :

Par rapport aux monumentales planches originales de Mézières, les bleus de sa sœur sont moins impressionnants. Les bleus sont en effet des clichés de la planche réduits au format d’impression de l’album. L’impression en bleu clair permet de poser les couleurs efficacement – tout en contrôlant l’effet final à l’aide du film comportant le trait au noir, qui accompagne le bleu. La mise en couleurs n’est en effet pas réalisée sur une impression en noir, qui viendrait fausser les équilibres de contraste : les traits seraient alors alourdis.

Le reste ici : https://www.citebd.org/neuvieme-art/deu ... yne-tranle

[HervB]

Originaux que j'ai pu voir plusieurs fois au musée... C'est une excellente chose que les bleus correspondants aient pu être acquis. Et c'est très bien que billet mette en avant Evelyne Tranlé qui est si intéressante à écouter parler de son métier (sans parler de la qualité de ses mises en couleur)...

[MRANN]

Ha et bien si tu l'avais raté, il y a aussi eu un long entretien sur ce site avec elle : https://www.citebd.org/neuvieme-art/ent ... yne-tranle

[bone]

Je suis en train de me relire la série

[HervB]

Ha et bien si tu l'avais raté, il y a aussi eu un long entretien sur ce site avec elle : https://www.citebd.org/neuvieme-art/ent ... yne-tranle

Je l'avais lu en son temps