Quand même un truc marrant. C'est que Trump, il est tellement dangereux qu'on est obligé de lui fermer son compte twitter.
Par contre personne s'inquiète qu'il ait les codes des armes nucléaires...
«Ce matin, j’ai parlé avec le chef d’état-major américain Mark Milley pour discuter des précautions disponibles afin d’éviter qu’un président instable ne lance des hostilités militaires ou accède aux codes de lancement et ordonne une frappe nucléaire», a écrit la présidente de la Chambre des représentants dans une missive adressée à son groupe parlementaire. «La situation avec ce président déséquilibré ne pourrait pas être plus dangereuse», poursuit-elle, en promettant que le Congrès agirait si Donald Trump ne quittait pas «de façon imminente et volontairement» la Maison Blanche. Sans préciser la nature de cette action.
Le porte-parole du général Mark Milley, le colonel Dave Butler, a confirmé cet appel : «Nancy Pelosi) est à l’origine de l’appel avec le chef d’état-major. Il a répondu à ses questions sur la chaîne de commande nucléaire», a indiqué le colonel, sans entrer dans le détail de la conversation.
Brian Addav a écrit:Quand même un truc marrant. C'est que Trump, il est tellement dangereux qu'on est obligé de lui fermer son compte twitter.
Par contre personne s'inquiète qu'il ait les codes des armes nucléaires...
nexus4 a écrit: Par contre on n'a pas la réponse du gars.
Les codes nucléaires, un pouvoir exorbitant du président américain
Selon un document du centre de recherche du Congrès, le pouvoir accordé à M. Trump lui est conféré par son "rôle constitutionnel de commandant en chef", et "ni les militaires ni le Congrès ne peuvent annuler sa décision".
"Le président peut demander leur avis à ses conseillers militaires, qui ont ensuite l'obligation de transmettre et d'appliquer l'ordre d'autoriser l'usage de l'arme nucléaire", précise ce document actualisé le 3 décembre.
Lors de son audition de confirmation comme chef du commandement stratégique de l'armée américaine (Stratcom), le général John Hyten, aujourd'hui numéro deux de l'état-major, soulignait en septembre 2016 que son rôle était purement consultatif.
Question de légalité
Le seul garde-fou existant au pouvoir accordé au président est d'ordre légal. Les lois de la guerre autorisent un militaire à refuser d'exécuter un ordre illégal, note le document du Congrès. Or tant que le président exerce légalement ses fonctions, son ordre est légal.
"Les questions autour de la légalité d'un ordre -- savoir s'il est conforme aux exigences, selon les loi des conflits armés, de nécessité, de proportionnalité et de distinction (entre civils et militaires, ndlr) -- ont plus de chances d'aboutir à des consultations et à une décision différente du président qu'à un refus par l'armée d'obéir à son ordre", précise-t-il.
Le président des Etats-Unis est accompagné en toutes circonstances d'un aide militaire qui transporte une valise, surnommé "le football", contenant tous les éléments nécessaires à une frappe nucléaire.
S'il décide de lancer une frappe, il consulte les options à sa disposition et donne par téléphone l'ordre au commandement militaire de l'exécuter. Son appel est authentifié par un numéro figurant sur une petite carte appelée "le biscuit", qu'il indique à son interlocuteur.
Au total, le délai entre la décision du président et le lancement d'une arme nucléaire peut se limiter à quelques minutes, notait récemment Derek Johnson, de l'organisation antinucléaire Global Zero.
"Des gens dans la chaine de commande peuvent techniquement refuser d'obéir à un ordre, mais un ordre authentifié est considéré comme légal", a-t-il souligné dans une vidéo. "Et la pression pour obéir est massive".
Le système est "conçu pour être rapide et décisif. Il n'est pas conçu pour débattre de la décision", notait en août 2016 sur NBC l'ancien chef de la CIA Michael Hayden.
Aux États-Unis, ces codes sont appelés « Gold Codes » et sont fournis par la National Security Agency (NSA).
Ils sont imprimés sur une carte plastifiée au format carte de crédit surnommée le « biscuit », car la carte est enveloppée dans un film opaque, ressemblant à un emballage de biscuit.
Les présidents américains ont eu, à plusieurs reprises, la fâcheuse tendance à égarer le biscuit. Le président Jimmy Carter l'aurait oublié dans un costume parti chez le teinturier.
En 1981, lors de la tentative d'assassinat du président Ronald Reagan, son aide de camp ne peut monter dans l'ambulance qui emmène le président à l’hôpital.
Il le rejoint là-bas, mais on s'aperçoit que le biscuit a disparu.
Finalement, il est retrouvé à l'intérieur de l'une de ses chaussures, gisant par terre dans la salle d'opération, le tout sans surveillance.
En 2000, le président Bill Clinton aurait également égaré cette carte pendant plusieurs mois.
Selon le général Hugh Shelton, dans ses mémoires parues en 2010 sous le titre « Without Hesitation: The Odyssey of an American Warrior », la « disparition » aurait été découverte la même année quand il a fallu remplacer les codes.
Mais, selon le lieutenant-colonel Robert Patterson, un des porteurs de la valise nucléaire, cet épisode aurait eu lieu en 19984, ; selon lui, le lendemain du jour où éclate le scandale de l'« affaire Monica Lewinsky », Patterson demande à voir, comme le veut la routine, la plaque des codes.
Le président Clinton, qui, lui dit-il, l'a attaché avec un élastique à ses cartes de crédit dans son portefeuille, lui répond qu'il ne la trouve pas ; en conséquence de quoi, ils se mettent à fouiller la Maison-Blanche de fond en comble pour la retrouver.
Cependant, il semble qu'à l'époque la rapidité de réaction primait sur la sécurité du monde, car il suffisait en fait de saisir huit zéros pour déclencher le feu atomique.
En effet, pendant à peu près vingt ans et jusqu'en 1977, le code de lancement nucléaire des silos de missiles Minuteman était « 00000000 ».
Le code fut changé à huit zéros durant la crise des missiles de Cuba, dans le but de pouvoir utiliser la force atomique le plus rapidement possible, que le président soit disponible ou non pour donner son accord.
En 2004, un ancien membre de l’équipe de tir raconta : « Notre manuel de contrôle de lancement, en fait, nous donnait comme instruction, nous, l'équipe de tir, de revérifier le panneau de verrouillage dans notre bunker souterrain de lancement, pour s'assurer qu'aucun chiffre autre que le zéro n'avait été composé par inadvertance dans le panneau ».
Il ajouta même que ce pseudo-code était inscrit à demi-mot sur les consignes de sécurité, en cas d'incendie.
La priorité, lors de ce choix par l'United States Strategic Command (STRATCOM), était que cette sécurité ne fasse pas perdre de temps lors du lancement.
En effet, cela garantissait qu'il n'y aurait pas besoin d'attendre la confirmation présidentielle, qui aurait fait perdre un temps précieux
Et ça s'inscrit dans un contexte de déclarations et décisions séditieuses et niant la démocratie.toque a écrit:Mister_Eko a écrit:Non l'arc de Triomphe n'est pas un lieu central de la vie démocratique du pays et personne ne voulait empêcher un président d'être élu ce jour là. Et j'ai pas souvenir de morts, d'ailleurs je me souvenais même plus qu'il y avait eu un truc.nexus4 a écrit:Ca a à peu près la même importance que l'Arc de Triomphe chez nous en décembre 2018. Une fois passé les "Oh-mais-mon-dieu !" des chaines d'infos continues et quelques politiciens qui tentent de monter le truc en épingle, tout ce qui reste c'est un non évènement et une page Wikipédia où les références de bas de page font plus de la moitié de l'article.
Je veux bien qu'on se dise que les médias exagèrent mais les réactions au niveau mondial et de tous les spécialistes US montrent que c'est un évènement très important. A voir avec le recul si cette importance se modéré où au contraire s'amplifie, ça dépendra aussi des suites du mouvement.
Pareil.
N'en déplaise, c'est une tentative de coup d'état. Une tentative minable et ridicule, à l'image de Trump. Et un coup d’état mené par des militants d’extrême droite qui ont des tatouages néonazi et des pull Auschwitz.
rahoul a écrit:nexus4 a écrit: Par contre on n'a pas la réponse du gars.Les codes nucléaires, un pouvoir exorbitant du président américain
Selon un document du centre de recherche du Congrès, le pouvoir accordé à M. Trump lui est conféré par son "rôle constitutionnel de commandant en chef", et "ni les militaires ni le Congrès ne peuvent annuler sa décision".
"Le président peut demander leur avis à ses conseillers militaires, qui ont ensuite l'obligation de transmettre et d'appliquer l'ordre d'autoriser l'usage de l'arme nucléaire", précise ce document actualisé le 3 décembre.
Lors de son audition de confirmation comme chef du commandement stratégique de l'armée américaine (Stratcom), le général John Hyten, aujourd'hui numéro deux de l'état-major, soulignait en septembre 2016 que son rôle était purement consultatif.
Question de légalité
Le seul garde-fou existant au pouvoir accordé au président est d'ordre légal. Les lois de la guerre autorisent un militaire à refuser d'exécuter un ordre illégal, note le document du Congrès. Or tant que le président exerce légalement ses fonctions, son ordre est légal.
"Les questions autour de la légalité d'un ordre -- savoir s'il est conforme aux exigences, selon les loi des conflits armés, de nécessité, de proportionnalité et de distinction (entre civils et militaires, ndlr) -- ont plus de chances d'aboutir à des consultations et à une décision différente du président qu'à un refus par l'armée d'obéir à son ordre", précise-t-il.
Le président des Etats-Unis est accompagné en toutes circonstances d'un aide militaire qui transporte une valise, surnommé "le football", contenant tous les éléments nécessaires à une frappe nucléaire.
S'il décide de lancer une frappe, il consulte les options à sa disposition et donne par téléphone l'ordre au commandement militaire de l'exécuter. Son appel est authentifié par un numéro figurant sur une petite carte appelée "le biscuit", qu'il indique à son interlocuteur.
Au total, le délai entre la décision du président et le lancement d'une arme nucléaire peut se limiter à quelques minutes, notait récemment Derek Johnson, de l'organisation antinucléaire Global Zero.
"Des gens dans la chaine de commande peuvent techniquement refuser d'obéir à un ordre, mais un ordre authentifié est considéré comme légal", a-t-il souligné dans une vidéo. "Et la pression pour obéir est massive".
Le système est "conçu pour être rapide et décisif. Il n'est pas conçu pour débattre de la décision", notait en août 2016 sur NBC l'ancien chef de la CIA Michael Hayden.
https://www.lepoint.fr/monde/les-codes- ... 98_24.php#
Mister_Eko a écrit:Une vidéo qui n'était a priori pas sortie :
https://twitter.com/MinistereCC/status/ ... 35874?s=19
thyuig a écrit:unrefractaire a écrit:Ton post est désopilant, vraiment...
Les gauchistes qui invectivent leurs adversaires de "facho", cela semble moins te préoccuper...
Et de quelles "femmes noires ou maghrébines" s'agit-il? De quoi parles-tu?
Tu sais, je vais peut-être me faire virer du forum ou même placardé mais pour ce que j'en sais, à l'instant j'en ai rien à carrer.
Je pense que tu es la pire petite merde que ce forum a pu porter depuis un moment. Tous tes posts puent la haine et que sous couvert d'érudition, tu essayes de faire passer tes délires pour des réalités. Raciste, misogyne, tu n'es pas ici pour le plaisir de partager mais bien pour appuyer tes raisonnements foireux.
Je pense personnellement que ce forum n'a pas besoin de gens comme toi, et en tout cas, je ne souhaite pas lire tes interventions ici. Certains vont retorquer "liberté d'expression", et c'est justement là où je veux en venir : t'as vraiment ici la liberté de fermer ta gueule et d'arrêter de véhiculer ta merde à tout bout de post.
rennois a écrit:C'était en MP votre truc, là, ou ça date d'hier ?
Mister_Eko a écrit:Et ça s'inscrit dans un contexte de déclarations et décisions séditieuses et niant la démocratie.toque a écrit:Mister_Eko a écrit:Non l'arc de Triomphe n'est pas un lieu central de la vie démocratique du pays et personne ne voulait empêcher un président d'être élu ce jour là. Et j'ai pas souvenir de morts, d'ailleurs je me souvenais même plus qu'il y avait eu un truc.nexus4 a écrit:Ca a à peu près la même importance que l'Arc de Triomphe chez nous en décembre 2018. Une fois passé les "Oh-mais-mon-dieu !" des chaines d'infos continues et quelques politiciens qui tentent de monter le truc en épingle, tout ce qui reste c'est un non évènement et une page Wikipédia où les références de bas de page font plus de la moitié de l'article.
Je veux bien qu'on se dise que les médias exagèrent mais les réactions au niveau mondial et de tous les spécialistes US montrent que c'est un évènement très important. A voir avec le recul si cette importance se modéré où au contraire s'amplifie, ça dépendra aussi des suites du mouvement.
Pareil.
N'en déplaise, c'est une tentative de coup d'état. Une tentative minable et ridicule, à l'image de Trump. Et un coup d’état mené par des militants d’extrême droite qui ont des tatouages néonazi et des pull Auschwitz.
Rappelons que ce scénario était prévu depuis longtemps avant l'élection.
Une vidéo qui n'était a priori pas sortie :
https://twitter.com/MinistereCC/status/ ... 35874?s=19
nexus4 a écrit:Ca a à peu près la même importance que l'Arc de Triomphe chez nous en décembre 2018. Une fois passé les "Oh-mais-mon-dieu !" des chaines d'infos continues et quelques politiciens qui tentent de monter le truc en épingle, tout ce qui reste c'est un non évènement et une page Wikipédia où les références de bas de page font plus de la moitié de l'article.
LeJoker a écrit:Le coup d'Etat peut tout à fait correspondre à la notion de démocratie.
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