luc Brunschwig a écrit:En fait, je reviens sur le nombre de tomes... c'est difficile pour moi à cerner, parce que Futuro (enfin son directeur éditorial Sébastien Gnaedig) a décidé de créer exprès pour ma pomme une sorte de collec spéciale dans le même format que Holmes (donc un très grand format permettant à des dessinateurs comme Cécil ou Roberto de s'exprimer au mieux de leur talent graphique) et offrant des paginations variées suivant les besoins du chapitre à réaliser (32, 40 et 46 pages en fait) permettant au scénariste de s'exprimer au mieux des besoins de ce qu'il a à dire
...
Du coup, ben il y aura autant de chapitres qu'on aura de choses intéressantes à dire dans le contexte de l'univers traité.
Cher Luc
En tant que lecteur lambda qui ne connaît pas grand chose au travail de réalisation d’une BD, je vais toutefois me faire un peu l’avocat du diable.
Tu présentes cette nouvelle mouture en nous indiquant que tu ne sais pas combien de tomes sont prévus, ni sous quel format (Futuropolis vous ouvrant grand le champ des possibles, ce qui est une très bonne chose en soi), préférant opter pour la solution adéquate face aux besoins qui évolueront au gré des envies scénaristiques.
Personnellement, je ne trouve pas cela très rassurant, particulièrement pour une série qui s’est déjà « cassée la gueule » une 1ère fois, notamment à cause de la validation d’un format dès le départ. Cela donne encore l’impression de ne pas trop savoir où tu nous emmènes, ni si toi tu sais clairement où tu vas, l’impression que tu te lances à l’aventure en nous emmenant avec toi (comme une sorte de partage et de confiance mutuelle). Alors certes tu nous expliques que la série a été repensée, a gagné en maturité et en psychologie mais as-tu au moins une idée claire d’un scénar avec un début et une fin ? (j’avoue j’y vais un peu fort)
De façon générale pour une série en plusieurs tomes et plus précisément pour une 2ème tentative, ne vaut-il mieux pas avoir une vision d’ensemble, une trame bien définie en se fixant un cahier des charges dès le départ et des limites (qu’on peut certes outre-passer ou aménager) évitant ainsi de partir dans tous les sens ou sur un chemin semé d’embûches (ce qui n’assure même pas la réussite) ?
Loin de moi l’idée de briser ce vif enthousiasme pour cette série qui essaie de renaître tel un phénix, c’est juste que j’ai vraiment apprécié Urban Games en 99,
le thème, l’histoire, le dessin et que je souhaite vivement que cette série soit à la hauteur de cette attente et aille enfin au bout en déroulant sans anicroche, pour vous en tant qu’auteur/dessinateur mais aussi pour nous en tant que lecteurs.
Au plaisir de te lire…