la deuxieme partie de l'article d'actuabd ne sent pas bon du tout. Decrire David B et Trondheim comme les principales cautions artistiques de l'Association, c'est une meconnaissance complete pour tous les autres auteurs, et le role de Menu en son sein. Trondheim ca fait longtemps qu'il n'y publieplus que ses carnets, par exemple. Et bon nombre des auteurs publies le doivent plus a Menu qu'a David B ou Trondheim.
"Une crise de croissance d’abord, qui est celle d’une maison d’édition qui, peu à peu, perd son identité lorsque les auteurs qu’elle révèle et promeut font carrière ailleurs. C’est le cas pour la plupart des auteurs les plus notoires de ce label, Sfar, David B, Guibert, Blutch... "
c'est ridicule, quand trois de ces quatre auteurs ne font des apparitions qu'episodiques a l'Association (meme si Sfar y compte beaucoup de pages, c'est a coups de paves
). Parler de crise de croissance, c'est considerer l"Association comme un editeur qui chercherait a grossir, alors que ca n'est pas son objectif.
"Pour résister, il faut des structures adaptées. Le conflit entre L’Association et ses auteurs-fondateurs, au-delà des possibles problèmes d’ego des uns et des autres, est probablement rendu plus aigu par cette nouvelle donne".
Et donc personne n'est gene par le fait que Didier PAsamonik se permette de declarer la structure de l'Association inadaptee a la nouvelle donne, alors que c'est vraisemblablement l'editeur independant le plus solide?
Meme sa conclusion est a cote, puisque ca n'est vraisemblablement qu'une "querelle d'ego" ou des divergences de vues. Profondes certainement, mais qui arrivent dans tous les domaines, independants ou pas. en 1990, ils etaient 6 a creer l'Association, rien ne disait qu'ils devaient rester 6 15 ans plus tard. David B et Trondheim partent, quelles qu'en soient leurs raisons, ca n'autorise pas grand monde a venir faire une lecon de morale sur comment l'Association devrait se comporter.
Si Filippini se fachait avec Glenat, ca ne ferait remuer personne.