Tous nos morts - 2023

[jolan]

Message précédent :
Exact (et 0 aux films de Jodorowsky)
D'ailleurs c'est un film qu'il doit adorer et qui fait penser à son cinéma.
Entre Scorsese et Ferrara.

[euh... si vous le dites]

Entre Scorsese et Ferrara.

En moins catholique.

[Alex2021]

J'ai toujours apprécié sa façon de regarder sans œillères, comme en témoigne son dernier, The Devil and Father Amorth. Et L'exorciste reste l'un de films préférés. Mais sa filmo est plus riche que ça, mention spéciale à Killer Joe, sans oublier l'inusable French Connection. (en revanche j'avoue que Sorcerer m'a laissé de marbre )?

Pour les non-spécialistes, c'est l'adaptation américaine du "Salaire de la peur" de Clouzot, le film original était indépassable.
Après deux chefs-d'œuvre (The French Connection et The Exorcist) , ce film avait bien plombé la suite de sa carrière.

Il venait de terminer un autre remake " The Caine mutiny" où Kiefer Sutherland va reprendre le rôle de Bogart.


The Exorcist reste le mètre étalon du cinéma d'horreur !!!
Sans oublier le magnifique "Tubular bells" de Mike Oldfield qui a permis à Richard Branson de créer son empire.
Au départ, Friedkin n'avait pas de musique pour son film, il se rend dans les bureaux d'Ahmet Ertegün (Patron du mythique label Atlantic) pour en dénicher une, il prend un disque au hasard sur une pile, il le met sur la platine et c'était Tubular.
Mike Oldfield n'a même pas voulu regarder le film qui l'a rendu célèbre et riche car il était trop sensible.

[Le Rescator]

William Friedkin (1935 - 2023).

Je reste pour ma part sur l'âge d'or du début des années 70 :

- 1971 : French Connection - Cinq Oscars, dont celui du meilleur réalisateur pour William Friedkin



- 1973 : L'Exorciste - Deux Oscars

[Brian Addav]

Quelle semaine...

[guiguiche]

Federico Bahamontes, premier Espagnol à gagner le Tour de France.

[Genug]

Sans oublier le magnifique "Tubular bells" de Mike Oldfield qui a permis à Richard Branson de créer son empire. Au départ, Friedkin n'avait pas de musique pour son film, il se rend dans les bureaux d'Ahmet Ertegün (Patron du mythique label Atlantic) pour en dénicher une, il prend un disque au hasard sur une pile, il le met sur la platine et c'était Tubular.

Au passage, il avait d'abord commandé une b. o. à je ne sais plus quelle pointure, avant de la balancer. Friedkin était un type assez sanguin, capable de tirer un coup de pistolet (à blanc) par surprise pour améliorer l'expression d'un comédien, voire de le gifler pour qu'il pleure mieux...

[nexus4]

Un con, quoi.

[Mr Degryse]

oui. mec imbuvable !tout le monde se branle sur les interviews où il trashe tout le monde, c'était juste un connard en fait.
Mais grand réalisateur !

[Genug]

Sauf concernant Blatty (auteur du roman et du scénario de L'exorciste), avec qui il s'est pouillé pendant des années mais envers lequel il tenait toujours des propos touchants.

[HOCHET Gabriel]

Un con, quoi.

[pabelbaba]

Mouais. Surtout un réalisateur ultra doué et passionnant à lire ou écouter.

[Vainsy]

... sont, heu... particulières, les nécro, ces jours-ci...

[Genug]

Un con, quoi.

Allons donc ! Jeanne Moreau n'aurait sûrement pas pu épouser « un con »...

[Le Rescator]

Federico Bahamontes, premier Espagnol à gagner le Tour de France.

Né le 9 juillet 1928 à Santo Domingo près de Tolède, Federico Bahamontes est définitivement entré dans l'histoire du cyclisme le 18 juillet 1959 en remportant le Tour de France.

Surnommé « l'Aigle de Tolède » par un journaliste français, il est considéré comme l'un des meilleurs grimpeurs de l'histoire du cyclisme.

Six fois vainqueur du classement de la montagne sur le Tour, il voit Richard Virenque le dépasser d’une unité en 2004. L’orgueil en prend un coup. Selon son aîné, le Français n’a pas l’explosivité et la classe des grands montagnards comme lui : « Il ne m’arrive pas à la cheville. Qu’il ne m’en veuille pas, mais, si lui est grimpeur, moi, je suis Napoléon. ».

Selon Carlos Velázquez, le maire de Tolède dont était originaire Bahamontes : "C'est avec une profonde tristesse que nous pleurons la perte de Federico Martín Bahamontes, l'Aigle de Tolède, une référence du sport qui a porté le nom de notre ville au plus haut".

[Ocatarinetabelatchixtchix]

Six fois vainqueur du classement de la montagne sur le Tour, il voit Richard Virenque le dépasser d’une unité en 2004. L’orgueil en prend un coup. Selon son aîné, le Français n’a pas l’explosivité et la classe des grands montagnards comme lui : « Il ne m’arrive pas à la cheville. Qu’il ne m’en veuille pas, mais, si lui est grimpeur, moi, je suis Napoléon. ».

Sur le fond, Bahamontes n'a pas tort d'autant plus que Virenque disposait de potion magique.

[Alex2021]

Sans oublier le magnifique "Tubular bells" de Mike Oldfield qui a permis à Richard Branson de créer son empire. Au départ, Friedkin n'avait pas de musique pour son film, il se rend dans les bureaux d'Ahmet Ertegün (Patron du mythique label Atlantic) pour en dénicher une, il prend un disque au hasard sur une pile, il le met sur la platine et c'était Tubular.

Au passage, il avait d'abord commandé une b. o. à je ne sais plus quelle pointure, avant de la balancer. Friedkin était un type assez sanguin, capable de tirer un coup de pistolet (à blanc) par surprise pour améliorer l'expression d'un comédien, voire de le gifler pour qu'il pleure mieux...

Lalo Schifrin

Six fois vainqueur du classement de la montagne sur le Tour, il voit Richard Virenque le dépasser d’une unité en 2004. L’orgueil en prend un coup. Selon son aîné, le Français n’a pas l’explosivité et la classe des grands montagnards comme lui : « Il ne m’arrive pas à la cheville. Qu’il ne m’en veuille pas, mais, si lui est grimpeur, moi, je suis Napoléon. ».

Sur le fond, Bahamontes n'a pas tort d'autant plus que Virenque disposait de potion magique.

Son unique victoire au Tour est en 1959, année de la création d'Astérix et de sa potion.

[Cooltrane]

Federico Bahamontes, premier Espagnol à gagner le Tour de France.

.

Et dire que l'on se plaint de nos jours du nombre de motos sur la course.

Ici, il y en a 5 sur la photo et sans doute 2 ou 3 devant (dont une qui prend la photo)

Et que cela polluait bien plus à cette époque.

c'est un miracle qu'il aie vécu si vieux (95), l'Aigle, en ayant respiré tant de m....

[Le Rescator]

Six fois vainqueur du classement de la montagne sur le Tour, il voit Richard Virenque le dépasser d’une unité en 2004. L’orgueil en prend un coup. Selon son aîné, le Français n’a pas l’explosivité et la classe des grands montagnards comme lui : « Il ne m’arrive pas à la cheville. Qu’il ne m’en veuille pas, mais, si lui est grimpeur, moi, je suis Napoléon. ».

Sur le fond, Bahamontes n'a pas tort d'autant plus que Virenque disposait de potion magique.

Vrai grimpeur comme Federico Bahamontes, Lucien Van Impe a remporté six fois également le maillot à pois de 1971 à 1983, ramenant d'ailleurs la tunique jaune en 1976 entre les deux victoires de Thévenet et avant l'avènement de l'ère Hinault.

Le cas de Virenque et Jalabert est différent, puisqu'ils ont ramené ce même maillot neuf fois à eux deux de 1994 à 2004, en utilisant la technique du relâchement dans le dernier col des étapes après avoir récolté les points dans les précédents.

Voeckler a, il me semble, utilisé la même technique en 2012.

Depuis 2005 et la fin de l'ère Virenque, aucun coureur n'a remporté plus de deux fois, consécutives ou non, le maillot de meilleur grimpeur du TDF.

[Le Rescator]

Jour noir pour le cyclisme. Après la disparition de Federico Bahamontes aujourd'hui, nous apprenons également celle de Jean-Michel Leulliot :



Après avoir fait partie de l’équipe de l’émission Stade 2 sur Antenne 2 dans les années 70, Jean-Michel Leulliot avait rejoint TF1, où il a fait l’essentiel de sa carrière.

Comme journaliste sportif, il a interrogé nombre de champions, notamment cyclistes, pour la première chaîne. C’est également lui qui avait recueilli les premières réactions du tennisman Yannick Noah après sa victoire à Roland Garros en 1983, dernier tournoi du Grand Chelem remporté par un Français.

Outre le journalisme sportif, Jean-Michel Leulliot avait présenté des journaux télévisés sur TF1 puis été rédacteur en chef des journaux du matin et du week-end dans les années 80/90.

Jean-Michel Leulliot était également le fils du journaliste et organisateur de courses cyclistes Jean Leulliot.

"Jean-Michel Leulliot aura marqué le journalisme sportif télévisé. Du Tour de France à Roland-Garros, du patinage artistique aux 24h du Mans, en passant par les premiers temps de Stade 2 …Nous n’oublierons pas sa voix. Toutes mes pensées vont à sa famille et à ses proches", a salué la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

[LEAUTAUD]

Federico Bahamontes, premier Espagnol à gagner le Tour de France.

De Bahamontes j'avais sa carte Miroir-Sprint de l'époque, ma deuxième après celle de Roger Walkowiak ... bordel, ça me remet en mémoire le goùt des chewing-gums malabar !

Je garde un souvenir précis de l'Aigle de Tolède, grimpeur hidalgo de grande classe, Don Quichotte de génie, conquistador des sommets : je le voyais comme un géant, vu en contre-plongée, à l'égal du rouleur d'enfer Roger Rivière célébré dans la rubrique sportive de Jean Corhumel dans le journal de Spirou, et par papy Georges Briquet dans le journal de Tintin... quelle belle époque !

Oui, enfin la guerre d'Algérie était en arrière-fond de cette "formidable" époque, même pour les ados que nous étions ... aujourd'hui la guerre est en Ukraine et le dopage est partout ... je crois que nous étions très naïfs en ces années 50/60, mais du coup il y avait la place pour nos rêves de Tour de France, Mimounerie et autre musique de jazz (Jazy, pour ceux à qui ça dit encore quelque chose)