Très bonne critique sur Parutions.com:
On avait suivi dans deux précédents albums les aventures de l’inspecteur Arbuckle et de Miss Mac Millan, les héros de la série Vieille Bruyère et Bas de Soie. Dans un univers so british entre Sherlock Holmes et Agatha Christie, la paire de détectives compagnons malgré eux menait une enquête à rebondissements et pleine de péripéties. Pour Le Cercueil des Souvenirs, Etienne Willem choisit de revenir en arrière et de présenter un peu plus amplement les principaux personnages de sa série. Dans ce premier opus très réussi, il focalise ainsi toute son attention sur la jolie Miss Mac Millan, alors plus connue sous le nom d’Indrani. Qu’est-ce qui a fait que celle-ci quitte son pays pour venir à Londres et quel est son véritable lien de parenté avec Lord Dravott ? Les réponses sont dans cet album…
L’action débute à Calcutta en 1928. Le Raj britanique est encore en place et l’influence de Gandhi n’a pas encore bouleversé tout le pays. (...) La suite de l’aventure verra se multiplier les événements, parfois aux limites du fantastique puisque toute l’affaire tourne autour d’un sabre mystérieux qui aurait été autrefois manipulé par la déesse Kali.
On avait déjà beaucoup apprécié les précédents albums pleins d’attraits d’Etienne Willem, et cette nouvelle bande dessinée emporte à nouveau l’adhésion. Willem fait de la bande dessinée « à l’ancienne », divertissante et colorée, drôle et mouvementée. Avec un joli coup de crayon, dynamique et amusant, il met en scène des récits d’aventures toujours très bien racontés et qui prennent place dans des univers connus, aux ambiances soignées, empruntant la voie des grands classiques d’autrefois avec un découpage qui se veut toutefois plus moderne. Avec Le Cerceuil des Souvenirs, histoire à part qui peut se lire sans connaître la série principale, on est dans une Inde d’Épinal, proche de Tintin et d’Indiana Jones, joliment colorée (très beau travail de Keera) et dont le charme rétro opère de suite. Certes, pour la surprise et l’originalité, il faudra chercher ailleurs, mais l’album se fond parfaitement dans cette nouvelle collection « Tekap » des éditions Paquet,
à savoir une forme de bande dessinée populaire, distrayante et parfaitement menée.
Alexis Laballery
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