Excusez le style ampoulé qui m'est coutumier, mais j'écrivais ceci sur Moriarty :
Tout ce qui a été décrié m'a été à ravir en terme de dessin, encrage, colorisation. Cette impression de "gueules" ravagées dans un monde en perdition, j'ai adoré, car ça sert parfaitement le propos.Je pourrai parfaitement le transposer à ce Tarzan.
J'ai justement éviter de relire l'ensemble des messages, sous peine de partir en vrille une fois de plus sur ce forum ( j'aurai déjà constaté que trois-quart des gens intervenus n'ont même pas lu l'album ).
J'admets le désaccord d'opinion mais déjà, d'emblée, cristalliser sur Bec à l'aune de ses travaux précédents, et s'en tenir comme acquis, ça me gonfle.
Je trouve ici qu'il fait un superbe travail, épuré, éloigné de tout bavardage ( ce qui est très difficile sur une adaptation d'oeuvre littéraire ). Sans compter qu'il a su ne prendre aucun gant dans le monde grande violence à décrire.
Tarzan en partie la tête décalottée par un duel à mort, c'est énorme !
Et dans ce dessein, oui, c'est un Subic qu'il lui fallait !
Le dessinateur est "un salisseur", il abîme Tarzan, il tâche ce monde. Il n'aurait pu être admis un héros au corps luisant, sans crasse ni cicatrices, pour décrire son évolution dans cette jungle.
J'admire ce dessinateur, voilà !
De ceux qui n'ont pas lus, Jolan a pondu le truc le plus constructif pour expliquer un rejet. J'ai décelé quelques touches de son aversion dans l'album. Mais curieusement, pour moi, ça a renforcé le réalisme.
ça a beaucoup dégoisé sur la colorisation. Je pense qu'au même titre que Subic, il a été demandé à Facio d'assombrir, de plaquer des zones d'ombre entièrement noires, pour renforcer le propos.
Inutile de vous dire que pour moi, c'est un très bel et grand album.