Spirou, l'espoir malgré tout - Émile Bravo- Dupuis

[Diddu]

Message précédent :
Le dernier "gros" morceau, le volume 3 sur les 4

[Genug]

Le dernier "gros" morceau, le volume 3 sur les 4

[the frog]

Et enfin celui de Bravo, que je considère comme les début du "vrai" Spirou, celui de Franquin, et avec lequel il est bien en continuité, dans l'esprit des personnages, Spirou bien-sûr, droit et grand coeur, mais aussi Fantasio qui nous ramène vers un comportement sans doute plus proche de celui de la majorité des habitants des zones occupées.

Comment peux-tu ecrire cela quand on voit le sort que Bravo a reserve a celui qui sera le tres sympa P'tit Maurice avec la tete de son ami Morris dans Spirou sur le ring? Je ne comprends toujours pas pourquoi Bravo a fait cela. C'est tres choquant.

[mbouglion]

Sans doute un sympathique clin d'oeil à son modèle, Maurice (de B.) qui a bien collaboré il me semble (au journal Spirou) !
Mais je comprends que l'on puisse être choqué.

[cicerobuck]

Choquant? Faut un peu revoir ses priorités dans la vie Perso ça ne me choque pas.

[tzynn]

Quel est le drame qui s’est joué ?

[Mr Hubert]

Le dernier "gros" morceau, le volume 3 sur les 4

D'ailleurs, je suis surpris par les chapitres diffusés dans le journal de Spirou.
Au rythme de 6-7 pages, j'ignore comment ils vont proposer les 112 pages en 11 semaines.

[Diddu]

Avec Bravo, je m'attends à tout, et je ne serais pas surpris d'un ré-équilibrage entre le 3ème et le 4ème volume.

[grelots]

Avec Bravo, je m'attends à tout, et je ne serais pas surpris d'un ré-équilibrage entre le 3ème et le 4ème volume.

Tu crois? Il sortirait le tome 3 avant d'avoir terminé la prépublication dans le journal de Spirou?

[Diddu]

Je ne suis pas dans les petits secrets, mais je penche plutôt pour un 3ème album moins épais, et un 4ème plus consistant que ce qui avait été annoncé.
Il a changé tellement de fois de plans, et le dernier en date était un peu curieux.
La prépublication dans Spirou laisse plutôt augurer un album d'environ 70 / 80 pages

[yannzeman]

ça travaille décidément les auteurs qui, ne sachant pas toujours raconter des histoires intéressantes, veulent absolument donner à des personnages qui n'en ont pas besoin, des dimensions inutiles, comme pour "Blake et Mortimer" ou "Tintin".

À quel(s) album(s) de Tintin penses-tu ?

Je vais préciser mon propos :

Aujourd'hui, nombre de lecteurs et d'auteurs cherchent à attribuer des relations amoureuses à des personnages de série qui n'en ont pas eu, du temps de leur splendeur, sous prétexte que ce serait indispensable (ou incongru de voir deux personnages cohabiter dans une même maison ou appartement, et vivre des aventures autour du monde).

Il faudrait donc rendre ultra-réaliste ce qui relève de la fiction pure, de l'imaginaire et de la sympathie communicative.

Mais, me concernant, je me fiche complètement si Blake et Mortimer n'ont pas de vie affective chacun de leur côté, et de même pour Spirou et Fantasio ou Tintin et Haddock.

Mais ça en préoccupe d'autres, visiblement, qui vont jusqu'à leur créer des amourettes, ou (lorsque la série n'a pas été reprise, comme c'est le cas pour les Tintin), réaliser des détournements de BD plus ou moins audacieux (on a tous vu des dessins de Tintin au lit avec untel ou unetelle...)

Pour moi, c'est comme de souhaiter que l'on montre que les héros font caca ou prennent leur petit déjeuner chaque matin. Je peux m'en passer, des millions de lecteurs s'en sont passés pendant des décennies, et cela peut très bien perdurer pendant encore longtemps.

Il y a plein de séries avec des personnages qui ont des relations amoureuses ; et y'a les romans à l'eau de rose, pour ceux qui sont vraiment en manque !

[biborax]

+1
Entièrement d’accord, il n’y a aucun intérêt à donner une vie amoureuse à nos héros. C’est quand même étonnant cette envie d’ancrer dans la réalité un personnage qui n’en a pas besoin pour exister…

[toine74]

ça travaille décidément les auteurs qui, ne sachant pas toujours raconter des histoires intéressantes, veulent absolument donner à des personnages qui n'en ont pas besoin, des dimensions inutiles, comme pour "Blake et Mortimer" ou "Tintin".

À quel(s) album(s) de Tintin penses-tu ?

Je vais préciser mon propos :

Aujourd'hui, nombre de lecteurs et d'auteurs cherchent à attribuer des relations amoureuses à des personnages de série qui n'en ont pas eu, du temps de leur splendeur, sous prétexte que ce serait indispensable (ou incongru de voir deux personnages cohabiter dans une même maison ou appartement, et vivre des aventures autour du monde).

Il faudrait donc rendre ultra-réaliste ce qui relève de la fiction pure, de l'imaginaire et de la sympathie communicative.

Mais, me concernant, je me fiche complètement si Blake et Mortimer n'ont pas de vie affective chacun de leur côté, et de même pour Spirou et Fantasio ou Tintin et Haddock.

Mais ça en préoccupe d'autres, visiblement, qui vont jusqu'à leur créer des amourettes, ou (lorsque la série n'a pas été reprise, comme c'est le cas pour les Tintin), réaliser des détournements de BD plus ou moins audacieux (on a tous vu des dessins de Tintin au lit avec untel ou unetelle...)

Pour moi, c'est comme de souhaiter que l'on montre que les héros font caca ou prennent leur petit déjeuner chaque matin. Je peux m'en passer, des millions de lecteurs s'en sont passés pendant des décennies, et cela peut très bien perdurer pendant encore longtemps.

Il y a plein de séries avec des personnages qui ont des relations amoureuses ; et y'a les romans à l'eau de rose, pour ceux qui sont vraiment en manque !

Tu ne réponds pas vraiment à la question (les albums pirates/pastiches ne comptent pas évidemment). De plus, il y a une différence entre psychologie et physiologie.

Ajouter un aspect sentimal ou autre à un héros afin d'enrichir sa personnalité est un plus. Les retours en arrière que Sente a imaginé pour Mortimer (jeunesse en Indes) sont très sympathiques et rendent le personnage plus tangible, sans rien enlever à sa nature propre de héros. Cosey a fait la même chose pour Jonathan (dans Celle qui fut), c'est une réussite. Idem pour les XIII Mystery à leur manière. L'album Jonathan Fly, tout particulièrement, apporte vraiment quelque chose à la série sans aucunement la dénaturer.

Une bonne série est toujours en constante mutation, des nouveautés s'ajoutent d'albums en albums. C'est quand elle devient figée que ça devient inquiétant. Les auteurs commencent invariablement à ressasser et à tourner en rond. Les exemples ne manquent pas.

Et puis, ce qui est écrit, continue à l'être. Il y a toujours la possibilité de faire l'impasse si un album déplaît et de retourner lire les classiques.

[Croaa]

Aujourd'hui, nombre de lecteurs et d'auteurs cherchent à attribuer des relations amoureuses à des personnages de série qui n'en ont pas eu, du temps de leur splendeur, sous prétexte que ce serait indispensable (ou incongru de voir deux personnages cohabiter dans une même maison ou appartement, et vivre des aventures autour du monde).

Ah bon ?
Tu as des chiffres ?
Franchement, je suis loin de penser qu'il y en a tant que ça...

[Tireg]

Pour moi, c'est comme de souhaiter que l'on montre que les héros font caca ou prennent leur petit déjeuner chaque matin.

Ah justement tu pointes du doigt LE truc qui m'a toujours ennuyé dans les livres, BD, films etc... On ne voit jamais les héros satisfaire leurs besoins les plus primaires (manger et aller aux toilettes). Leur attribuer une vie sentimentale ne m'a jamais posé problème étant enfant, mais alors ne pas voir Lucky Luke aller aux toilettes avant de sortir du saloon, ou Spirou sortir de table, je me suis toujours demandé comment c'était possible !
De même qu'ils ne sont jamais malade, jamais de mal de tête, de problèmes de digestion ou de rhume (sauf si ça sert le scénario comme pour Benoit Brisefer), y compris pour les personnages secondaires.
Cette façon de faire que TOUT doit servir l'histoire, ça manque cruellement de vie.

Il y a plein de séries avec des personnages qui ont des relations amoureuses ; et y'a les romans à l'eau de rose, pour ceux qui sont vraiment en manque !

Plutôt que des romans à l'eau de rose qui parlent de tout sauf d'amour, pourquoi ne pas citer des Bidouille et Violette, des Preacher, des Cédric, Petit Spirou, etc... ?

[Yoda33]

Ah justement tu pointes du doigt LE truc qui m'a toujours ennuyé dans les livres, BD, films etc... On ne voit jamais les héros satisfaire leurs besoins les plus primaires (manger et aller aux toilettes). Leur attribuer une vie sentimentale ne m'a jamais posé problème étant enfant, mais alors ne pas voir Lucky Luke aller aux toilettes avant de sortir du saloon, ou Spirou sortir de table, je me suis toujours demandé comment c'était possible !
De même qu'ils ne sont jamais malade, jamais de mal de tête, de problèmes de digestion ou de rhume (sauf si ça sert le scénario comme pour Benoit Brisefer), y compris pour les personnages secondaires.
Cette façon de faire que TOUT doit servir l'histoire, ça manque cruellement de vie.

Voir Lucky Luke aux chiottes ça fait rever oui

[lusabets]

Je vois qu'on atteint des sommets dans les soit-disant exigences des héros de BD.
Aller aux toilettes, la belle affaire. Pendant que nous y sommes, on va les voir préparer leur petit-déjeuner, se laver, prendre les transports en commun s'ils vont au boulot, pourquoi pas remplir leur feuilles d'impôt ou passer sa bagnole au contrôle technique ?
Ça devient n'importe quoi, ce forum, ces questionnements à ne plus en finir !
Qu'un héros de papier se rende aux toilettes, boive telle marque de bière ou soit amoureux, ça nous regardera que si ces faits ont une importance dans le récit.
Sinon, on s'en contrebalance, saperlipopette !
Le fait de ne pas en parler est entendu depuis bien longtemps,
que ce soit dans les romans, les films, ou les bandes dessinées.

[biborax]

Oui mais la mode est aux BD sociologique, il faut que la BD reflète la vie réelle, dans ses moindres détails.
Donc adieu les aventures burlesques, comiques, spirou doit vivre notre quotidien. On doit le voir aller aux chiottes ou faire sa déclaration d’impôts, pour que l’histoire soit crédible.

[Le Complot]

Je vois qu'on atteint des sommets dans les soit-disant exigences des héros de BD.
Aller aux toilettes, la belle affaire. Pendant que nous y sommes, on va les voir préparer leur petit-déjeuner, se laver, prendre les transports en commun s'ils vont au boulot, pourquoi pas remplir leur feuilles d'impôt ou passer sa bagnole au contrôle technique ?
Ça devient n'importe quoi, ce forum, ces questionnements à ne plus en finir !
Qu'un héros de papier se rende aux toilettes, boive telle marque de bière ou soit amoureux, ça nous regardera que si ces faits ont une importance dans le récit.
Sinon, on s'en contrebalance, saperlipopette !
Le fait de ne pas en parler est entendu depuis bien longtemps,
que ce soit dans les romans, les films, ou les bandes dessinées.

Remarque, sous Franquin, on voit Spirou au bain et dans les transports en commun, sans que cela ne serve particulièrement le scénario.

[toine74]

Je vois qu'on atteint des sommets dans les soit-disant exigences des héros de BD.
Aller aux toilettes, la belle affaire. Pendant que nous y sommes, on va les voir préparer leur petit-déjeuner, se laver, prendre les transports en commun s'ils vont au boulot, pourquoi pas remplir leur feuilles d'impôt ou passer sa bagnole au contrôle technique ?
Ça devient n'importe quoi, ce forum, ces questionnements à ne plus en finir !
Qu'un héros de papier se rende aux toilettes, boive telle marque de bière ou soit amoureux, ça nous regardera que si ces faits ont une importance dans le récit.
Sinon, on s'en contrebalance, saperlipopette !
Le fait de ne pas en parler est entendu depuis bien longtemps,
que ce soit dans les romans, les films, ou les bandes dessinées.

[mbouglion]

Je vois qu'on atteint des sommets dans les soit-disant exigences des héros de BD.
Aller aux toilettes, la belle affaire. Pendant que nous y sommes, on va les voir préparer leur petit-déjeuner, se laver, prendre les transports en commun s'ils vont au boulot, pourquoi pas remplir leur feuilles d'impôt ou passer sa bagnole au contrôle technique ?
Ça devient n'importe quoi, ce forum, ces questionnements à ne plus en finir !
Qu'un héros de papier se rende aux toilettes, boive telle marque de bière ou soit amoureux, ça nous regardera que si ces faits ont une importance dans le récit.
Sinon, on s'en contrebalance, saperlipopette !
Le fait de ne pas en parler est entendu depuis bien longtemps,
que ce soit dans les romans, les films, ou les bandes dessinées.

[:émoticônes qui n'applaudissent pas:]
Sur ces thèmes, j'aimais beaucoup, dans Pilote, les "tranches de vie" (de Gotlib et Alexis si ma mémoire est bonne)...