Coldo3895 a écrit:Excusez-moi, mais je vais faire un peu tache dans l'indignation générale...
J'ai rien contre Bec, et même j'aime beaucoup la série Sanctuaire.
Mais ce genre de problème de série interrompue ne se poserait pas si les scénaristes de nos jours étaient capables de boucler une histoire en 1 tome, 2 maximum !!!
Dans les BD d'aventure de ma jeunesse (désolé), quand on refermait le livre, l'histoire était finie !... Et si la série s'interrompait, eh bien on n'était pas laissé en plan.
Aujourd'hui, peu nombreux sont les scénaristes qui savent, apparemment, raconter une histoire en 48 ou 60 pages !...
Je me souviens, je me suis fait avoir sur Carthago... Naïvement, j'ai acheté le T1... Et j'ai vu à la fin qu'une fois de plus, c'était une de ses séries où on avance au ralenti, et où le T1 ne sert à peine qu'à rencontrer les personnages. Ensuite, bye bye et rendez-vous dans 2 ans pour la suite !!! (T1 en 2007 et T2 en 2009)
J'ai donc décidé de ne pas acheter le T2 et apparemment j'ai bien fait !... (je précise que je fais ça désormais pour tout le monde et que j'ai quasiment arrêté d'acheter des tomes 1 lorsque l'histoire n'a pas de fin)
Sarah était sur la même voie ?... T1 en 2008, T2 en 2010 !!! Zut à la fin !!!
Hergé, Goscinny, Mézières, Roba, Martin, Greg, Sokal, Craenhals, Van Hamme etc... savaient raconter une histoire riche et prenante en 1 ou 2 tomes !!! Pourquoi pas vous ?
Roba ce sont des gags en une page, en aucun cas des histoires complètes.
Van Hamme est le pire exemple que tu aurais pu choisir, vu qu'il étale ses séries sur un nombre énorme de tomes (à de rares exception, ses meilleurs récits bien que courts font malgré tout plus qu'une tome classique de48/64 pages: chninkel, histoire sans héros, sos bonheur)
Pour le reste, il faudrait se rendre compte que c'est l'éditorial et le marché qui impose ces découpements en plusieurs tomes, la plupart des auteurs actuels (qui créent des histoires sur plusieurs tomes) serait aux anges si on leur proposait d'éditeur leurs récits en une belle brique de 500 pages, mais ça serait un flop commercial, quelqu'en soit la qualité.
Les séries que tu cites (4 as, Alix, Lefranc), sans que ne soit un critère de qualité (entendons-nous bien), n'ont pas la richesse scénaristique de certaines séries actuelles, qui demandent la mise en place d'un univers, d'un scénario, d'une réalité qui imposent en effet plus d'un tome classique.
Bref, faudrait pas inverser les choses, c'est plutot le marché (éditeur et public) qui est en 'cause', pas les auteurs qui essaient d'utiliser au mieux l'espace de création qu'on leur accorde.