N'est-ce pas toujours frustrant de ne pas être le seul auteur ? [:bru:8]
Tout est affaire de compromis : il y a toujours des choses qu'on n'aurait pas écrites soi-même !
ça fait quand même 2 Spirou que Yann ne réalise pas entièrement ! Là, il va enfin pouvoir s'exprimer lui-même en propre.
non, Gill, sincérement: ca dépend de chaqu'un. D'abord, à ma conoissance, Yann n'a jamais fait un album en auteur tout seul (escenario, dessin, mise en couleur, lettrage, etc), il à toujours travaillé avec un dessinateur. Alors, s'il se fruste de ne pas être le seul auteur, il à de quoi se plaindre, le pauvre vieux.
C'est mon cas aussi, mais à l'inverse: je travaille sur des escenarii qui ne sont pas à moi. Est ce que c'est "moins personnel" par definition un travaill comme ca? Pas forcément. Dans mon cas en particulier, j'ai une cohérence que vient de moi, de ma sincérité en tant que "auteur": mes albums sont à moi, et nul autre aurait fait l'album de la même facon: ni remotement. Pareill pour Yann, on reconnait tout de suite sa personalité dans son ouvre.
Dans le cas especiphique de "aux sources du Z", d'abord je dois te dire qu'il s'est amusé comme un fou à le faire (Jédé et moi aussi), et que, à mon sens, cet album rentre bien dans le cadre des "relectures postmodernes" propres à le breton belguifié (Bob marone, les innomables, les travaills avec Chaland, ce sont toujours des relectures des codes de la BD francobelgue classique -ou plus extensivement du genre soit literaire, cinematográphique ou bedeístique- à la lumiére de l'ironie, le récul, et la manque de innocence).
En effet, par contre lá t'as raicon, un travaill de collaboration supposse une éllaboration conjointe, et donc, les idées se forment de facon collective (jusqu'au point de pas savoir trés souvient à qui c'est telle ou telle idée). Il pourra en effet s'exprimer "lui même en propre" le jour oú il travaille pas en collaboration, ce qu'implique soit que lui dessine le bouquin lui même, soit que le dessinateur ne soie qu'un triste illustrateur "technique" qui reproduit à la lettre les images déjà concues par le escenariste...