Pas évident, tout de même, de travailler à plusieurs !!!
Bon, on peut supposer que c'est plus facile, pour un auteur, d'être accompagné par un AUTRE auteur que par des éditeurs, mais quand même...
D'un autre côté, j'ai remarqué que certains auteurs-éditeurs péchaient par manque de recul et de conseils (Uderzo pour le dernier Asterix (au moins) ou Sente de manière très ponctuelle dans un ou deux dialogues de Thorgal). L'implication de l'éditeur semble donc parfois nécessaire. Mais cela reste du niveau "relecture". Si la relecture doit être trop approfondie, autant ne pas prendre le projet entier !
A ce sujet, on peut lire l'historique de TAMARA dans le dernier Spirou, écrit par Thierry Tinlot... Je n'ose imaginer les affres qu'a dû vivre Zidrou pour arriver à s'imposer auprès d'un tel personnage ! Cela transparaît à chaque ligne :
- "(...) Bref, on était ravis de recevoir leurs missives [projets BD "super bien présentés" avec effets attractifs] parce que, très honnêtement, on se fendait toujours la poire." [mais c'était toujours "non"]
- "NOUS avons, avec les auteurs, convenu que Tamara devait être une série qui bousculait les clichés de la BD familiale (...)"
Je me demande ce qu'il en était aux époques des rédac-chefs Greg, Goscinny, Delporte, Gotlib ou autres...