EYE OF DOOM a écrit:Le projet de Moore est fondé sur les aller-retour permanents entre les trois niveaux de lecture :
1) ce que nous montre Moore/Burrow dans la bd (= la bd)
2) ce que le lecteur féru de Lovecraft en devine/comprends (=la culture du lecteur)
3) ce que le principale protagoniste Black en percoit (le journal de Black)
Moore/Burrow nous montre rien ou peu (dumoins jusqu’au 11)
Le lecteur de Lovecraft comprends le « hors texte ».
Black ne comprends rien.
cicerobuck a écrit: Et pour le coup, je trouve que c'est encore plus essentiel que Watchmen, qui peut honnêtement se lire et s'apprécier en zappant les annexes,
cicerobuck a écrit:J'ai un peu du mal à entendre que ça n'importe rien à l'histoire, à moins que tu parle de ce qu'on appelle le "plot"? De toute manière, c'est un miroir déformant de ce qui vient de se passer dans le chapitre qui précède, ce qui aide grandement à la compréhension de ce qui arrive par la suite, sans parler de du fait que c'est le sujet mème du projet, ce parallèle avec Lovecraft, le concept du narrateur pas fiable dans un récit investiguant fantastique et réalité, avec l'homosexualité en toile de fond.
onehmouninehl a écrit:La partie purement textuelle n'apporte certes rien à au déroulement de l'histoire, mais apporte énormément à la compréhension que l'on a de Black et à sa personnalité de jeune homme des années 20/30, j'ai trouvé. C'est un contrepoint qui donne une profondeur au personnage.
onehmouninehl a écrit:Tu penses à Jerry Cornélius (en particulier les deux derniers tomes)
cicerobuck a écrit:onehmouninehl a écrit:Tu penses à Jerry Cornélius (en particulier les deux derniers tomes)
Plus aux quatre romans autour du Colonel Pyat, ainsi que la saga Von Bek, car je n'ai pas lu les dernier Jerry Cornélius. Mais c'est marrant que tu le mentionne, étant donné que j'ai enfin regardé le film pour la première fois, le week end dernier, un nanar visuellement prenant.
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