Cela restera, quoiqu'il arrive, comme l'une des séquences de cet entre-deux tours de l'élection présidentielle. Ce mercredi 26 avril, juste après la visite surprise de Marine Le Pen à l'usine Whirlpool, à Amiens, menacée de fermeture, Emmanuel Macron s'est rendu sur le site bloqué depuis lundi par des grévistes. Et le piège tendu par l'opération de communication menée plus tôt par la candidate FN s'est refermé sur son adversaire.
Le candidat d'En Marche ! a été accueilli par des huées, des sifflets et des "Marine présidente !"
Pendant plusieurs minutes, Emmanuel Macron a été bloqué et houspillé par des salariés.
"Vous venez parce que Marine Le Pen est venu", lui a lancé l'un d'eux, repris quelques instants plus tard par une déléguée du personnel, comme l'a précisé un journaliste de Mediapart. "Elle est venu parce que j'étais là", a répondu Emmanuel Macron. Ce qui est vrai, Marine Le Pen ayant elle-même expliqué être venue après avoir appris que son adversaire ne se rendrai pas sur le site...
Devant le décor d'Envoyé Spécial, le candidat a pu finalement parler à des salariés qui souhaitaient l'interroger. Une rencontre sans journalistes et diffusée en direct sur le Facebook d'Emmanuel Macron.
Le candidat à la présidence de la République s'est engagé à ne pas homologuer le PSE de Whirlpool s'il n'était pas convenable. Il a aussi promis rechercher un repreneur crédible et qui assure une pérennité de l'emploi sur site. "Ce ne sont pas des promesses en l'air, ce ne sont pas de choses mirifiques. Je sais que certains voudraient plus", a-t-il déclaré avant de reprendre le cours de sa campagne, lançant clairement contre Marine Le Pen : "La réponse à ce qui vous arrive, ce n'est pas de fermer les frontières. Ne vous trompez pas. Ceux qui vous disent ça vous mentent. Il y aura toujours des entreprises qui se comportent mal. Moi je veux être dur avec elles."
Le candidat a parlé pendant de nombreuses minutes aux salariés. "Je reviendrai pour rendre compte", a-t-il assuré, comme François Hollande s'y était engagé, en 2012, à Florange, devant les salariés d'Arcellor-Mittal. "Même si vous perdez ?" lui a demandé une salariée. "Oui, même si je perds", a répondu Emmanuel Macron.
ubr84 a écrit:Mister_Eko a écrit:Je me répète, ça ne vous convaincra pas, mais bon c'est un joli coup de com, sans plus. Comme Macron en a réussit des tas aussi (Obama la semaine dernière ...). Et ça aura une influence hyper faible, d'autant que la contre attaque de Macron sur le sujet a été réussie, bien que j'en suis conscient pas suffisamment pour prendre le dessus sur le buzz médiatique du jour.
Sauf que Mediapart, que j'écoute pas mal en ce moment parle aussi sur le moyen et le long terme.
Si Macron va gagner la présidentielle quid des législatives derrière ?
Parce que si il se fait défoncer par Marine Le Pen qui arrive à avoir un joli score c'est probablement plusieurs députés FN.
Et si Macron nous fait des erreurs comme celle là pendant 5 ans, que se passera-t-il aux élections intermédiaires et en 2022 ?
bdmaniak a écrit:Le trollage de la mère Le Pen a fonctionné
L'échange d'Emmanuel Macron avec les salariés de Whirlpool se termine dans le calme. Accueilli par les sifflets, il repart en serrant les mains des salariés présents.
Mr Degryse a écrit:Il vient de ou cet article truffé de fautes? D'un magasine sérieux?
toque a écrit:Mr Degryse a écrit:Il vient de ou cet article truffé de fautes? D'un magasine sérieux?
Citation de bdminou = Stéphane Guy.
Quand on est pas habitué au forum foot c'est chaud. Mais on finis par se faire une raison.
silenttimo a écrit:- baisse de tension Chine-USA (Trump accepte le principe d'une seule Chine, de facto, il froisse Taïwan (le Parisien)
Mister_Eko a écrit:Je me répète, ça ne vous convaincra pas, mais bon c'est un joli coup de com, sans plus. Comme Macron en a réussit des tas aussi (Obama la semaine dernière ...). Et ça aura une influence hyper faible, d'autant que la contre attaque de Macron sur le sujet a été réussie, bien que j'en suis conscient pas suffisamment pour prendre le dessus sur le buzz médiatique du jour.
LeJoker a écrit:ça c'est faux. On ne peut rien faire quand on ne veut rien faire.
Ma citation c'est Europe 1. Plus particulièrement Le Lab d'Europe 1.
Marine Le Pen se trompe encore sur les chiffres
La candidate de l'extrême droite à la présidentielle française Marine le Pen a répété mardi soir sur TF1 un chiffre complètement faux concernant l'agriculture suisse et les droits de douanes. Elle avait déjà articulé le même chiffre erroné lors du deuxième débat télévisé avant le premier tour du scrutin, celui avec les onze candidats présents.
Pour défendre son «protectionnisme intelligent», la candidate du Front national (FN) a en effet une nouvelle fois martelé que le taux moyen de protection douanière pour les produits agricoles importés en Suisse était de 55%. Or selon l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), il est en réalité dix fois inférieur, soit un taux moyen pour l'ensemble des importations de produits agricoles de 5,1% pour 2016.
«Marine Le Pen ne s'est pas bien informée et donne une impression complètement fausse» du système helvétique, avait alors expliqué à la RTS Reto Strebel, de l'OFAG. En Suisse, il n'existe pas de taux fixe de droits de douane agricoles, et donner un pourcentage comme l'a fait la candidate du FN n'est pas pertinent, avait-il insisté.
Les taxes à l'importation, qui varient de beaucoup d'une marchandise à l'autre, sont établies pour chaque produit agricole par l'OFAG. Elles sont perçues sur le poids de la marchandise, et non pas sur sa valeur comme le font d'autres pays. L'OFAG fixe en fait la taxe d'importation de chaque produit en fonction du marché, afin de protéger les producteurs locaux.
bdmaniak a écrit:Philemon a écrit:- le coup du "c'est elle qui me copie !", fallait oser...
En même temps, ça c'est vrai.
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