Thierry_2 a écrit:en 2002, certains proposaient de voter avec des gens de vaisselle ou une pince à linge sur le nez, tellement voter Chirac les dérangeait.
Les électeurs de Villemagne, près de Castelnaudary (Aude), auront, eux, à leur disposition des masques, gants, pinces à linge et même un pédiluve de désinfection pour participer au second tour.
Anianka a écrit:Darmanin qui dit que si renaissance gagne il quittera le gouvernement
Il ose pas dire que si le RN gagne il y reste ?
nexus4 a écrit:Mais d'où mon Mélenchon, téfoutoi.
nexus4 a écrit:Mais d'où mon Mélenchon, téfoutoi.
Bon, sinon, merci les gars, c'est gentil d'être passés. Voilà, voilà, faut rentrer maintenant. Attention y a une marche.
Pas de mana pour Bardella. C'est totalement ridicule. Pfrrrr !
Etape 2, faire un deck anti-RN.
Adrien Quattenans a écrit:C’est plus du melon là, c’est une pastèque ! Attention : à force de gonfler, ça va exploser.
Si Mélenchon et la FI ne t’avaient pas investi, tu n’existerais pas. Et aujourd’hui, tirer contre lui est ton assurance-vie.
Si belle soit-elle, la Picardie n’est pas le pays. Rejoins le RN direct ! On gagnera du temps et de l’énergie.
Racisme : pour beaucoup de Français, les conséquences vertigineuses du programme RN
La question d’un enjeu «de vie ou de mort», n’est pas qu’une façon de parler. Pour nombre de Français, les mesures prônées par l’extrême droite auraient un impact catastrophique.
Le Rassemblement national au pouvoir : est-ce vraiment «une question de vie ou de mort» pour les étrangers de papiers, binationaux, d’apparences, de noms ou de prénoms ? Postés dans un square dans le Val-de-Marne, deux trentenaires (binationaux) cherchent la réponse. Le plus grand des deux par la taille tente un chemin pour résoudre l’équation. Il se demande : «Je suis Français. Qu’est-ce qu’ils peuvent me faire une fois au pouvoir ?» On récapitule juste un instant. «Ils», c’est le Rassemblement national. La France peut se réveiller le lundi 8 juillet, dans moins de quinze jours, avec Jordan Bardella à Matignon. Le plus petit des deux par la taille lui lance du tac au tac : «Tu peux même avoir deux passeports français, tu auras toujours une tête et un nom d’Arabe.» Un échange banal dans la période. Tout le monde se projette dans le futur. Une partie du pays pense aux législatives en souriant. Une autre (notamment les immigrés et leurs enfants) en tremblant.
Alors, le Rassemblement national, «une question de vie ou de mort» ? Jetons un œil sur le programme. Il offre une grande place à l’immigration (régulière ou non). Jordan Bardella promet la suppression de toutes les dérogations qui empêchent les expulsions d’étrangers, le retour du délit de séjour irrégulier, la fin du droit du sol, le remplacement de l’Aide médicale d’Etat par une Aide d’urgence vitale et la restriction du regroupement familial. Le Conseil constitutionnel pourrait retoquer de nombreuses mesures, notamment la suppression du droit du sol.
«Stratégiques» et «sensibles»
La Rassemblement ne s’arrête pas là. Jordan Bardella rêve également de renforcer les sanctions pour les employeurs de travailleurs clandestins, de réserver les aides sociales aux Français et de conditionner à cinq années de travail en France l’accès aux prestations sociales non contributives comme le Revenu de solidarité active (RSA). Comprendre : les familles étrangères pauvres le seront encore davantage. La préférence nationale, rebaptisée «priorité nationale», ne fait pas partie des mesures d’urgence prévues par Jordan Bardella. Enfin, pour le moment. Pourquoi ? «Pour la mettre en place, nous aurons besoin de la présidence de la République, parce qu’il faudra engager une révision constitutionnelle.»
Le postulant à Matignon a aussi indiqué que son parti ferait en sorte que les personnes ayant la double nationalité ne puissent pas occuper de postes «stratégiques» dans des «secteurs sensibles». Des Français divisés en deux catégories. C’est quoi «stratégiques» et «secteurs sensibles» ? Marine Le Pen évoque des postes en matière de défense, de nucléaire ou de renseignement. «Cette courte liste serait revue très régulièrement en fonction de l’actualité géopolitique et de ses conséquences pour notre pays», explique-t-elle sur les réseaux sociaux. Une autre mise au point : cette mesure s’appliquerait seulement à «certains binationaux». Tiens, lesquels ?
«Libération dans les mots»
Un avocat qui défend de nombreux clients en situations irrégulières mais aussi des jeunes victimes de violences policières met en lumière une autre facette sur la «question de vie ou de mort».
La parole raciste contre les étrangers a toujours existé mais elle est montée en volume depuis que le président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale. Les électeurs du Rassemblement national (enfin, une partie) triomphent sans se cacher. Des insultes et des menaces à foison contre tout ce qui ressemble de près ou de loin à un étranger. «On sent une libération dans les mots, mais nous ne sommes pas à l’abri du pire, explique l’avocat qui ne cache pas son inquiétude. Les militants frontistes et les petits nazillons vont peut-être se croire autorisés à agresser les étrangers.
Et il y a aussi la question de la police qui vote en majorité à l’extrême droite. Bardella leur a promis la mise en place d’une présomption de légitime défense. Il peut aussi y avoir une sorte d’impunité autorisée.»
Retour dans le Val-de-Marne. Les deux gars postés dans le square font le bilan. «Une question de vie ou de mort ?» Le plus grand des deux a rangé son optimisme dans son cartable. Il ne se demande plus «qu’est-ce qu’ils peuvent me faire une fois au pouvoir ?» L’inquiétude a pris toute la place. Il conclut comme ça : «C’est très chaud ce qui se passe en ce moment. Nous sommes vraiment dans le viseur, ça ne rigole plus.»
Rachid Laïreche / Libération / 24/06/2024
jolan a écrit:Ah ce bon vieux chantage à l'antisémitisme...
Certains le découvrent depuis quelques jours.
C'est pas drôle hein ? Pas facile de l'annuler une fois qu'il est lancé hein.
Eh bien il ne fallait peut-être pas l'utiliser avant à l'encontre de vos opposants.
C'est ce que d'aucuns appelleraient un retour de bâton.
Oui Nexus, je vise ton Mélenchon et tes amis de la gauche non modérée, tu peux donc supprimer mon message, comme d'habitude.
A mesure que s’additionnent les propos tenus, d’un côté par Macron, de l’autre par Bardella, une hypothèse invraisemblable devient chaque jour plus plausible : et si le président de la République et le Rassemblement national se préparaient à gouverner ensemble ? A Oradour-sur-Glane, commentant sa dissolution, Macron a osé dire « Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes », le 18 juin à Sein il a parlé le langage du RN sur l’immigration. Comment comprendre ces déclarations en de tels lieux et à de telles dates ? Hier Le Monde titrait : « Jordan Bardella multiplie les emprunts à Emmanuel Macron dans son programme économique ». On peut ajouter que le leader du RN s’inscrit dans la ligne du choc des savoirs de Gabriel Attal en évoquant un big bang de l’autorité à l’école. Si l’on ajoute à ces constats, les rumeurs orchestrées sur radio Bolloré d’un usage possible de l’article 16 et la déclaration d’Emmanuel Macron laissant entendre qu’il s’imagine en protecteur des français face à la « guerre civile », l’hypothèse invraisemblable prend corps : Celle d’un président constatant qu’il manque 20 ou 30 sièges au RN et qui lui propose de former une coalition avec celles et ceux de la macronie prêts à le suivre. Un président qui, tel Pétain, se penserait en « protecteur » des français, et nommerait Bardelaval à Matignon.
Le Monde a écrit:Le député sortant Aurélien Pradié, et ex-numéro 2 du parti, quitte Les Républicains
Dans un entretien accordé à La Dépêche, Aurélien Pradié, candidat à sa réélection dans la 1re circonscription du Lot, estime que Les Républicains (LR) sont « dans une situation inextricable. Le gaullisme n’est pas mort, il est plus vivant que jamais, mais LR est mort ». Il dit aussi ne pas se présenter aux élections législatives anticipées sous l’étiquette LR, mais sous celle de son microparti, Du courage.
En guerre ouverte avec le président des Républicains contesté, Eric Ciotti, qu’il qualifie de « béquille du macronisme », il avait été démis de sa fonction de vice-président du parti, dont il avait critiqué la ligne lors des débats sur la réforme des retraites.
Interrogé sur un possible ralliement avec le camp présidentiel, le député sortant du Lot assure qu’il ne « transiger[a] avec personne, même [s’il] croi[t] à la repentance, mais on ne règle pas les problèmes avec ceux qui ont contribué à les créer. Le macronisme a abîmé le pays, car il a été incapable de changer la vie des Français ».
Par ailleurs, M. Pradié est « persuadé » que le Rassemblement national n’aura pas la majorité absolue, mais il ne ferme pas la porte à voter des textes portés par le parti d’extrême droite : « Il faut être capable de voter un texte quand il va dans le sens du pays, ce que j’ai toujours fait notamment en matière d’immigration. »
« Ce sont les premières vraies législatives depuis le début du XXIe siècle », estime le professeur Pierre Allorant, historien et politiste à l’université d’Orléans. Les Français l’ont compris : les sondages laissent penser que la participation, lors du scrutin des 30 juin et 7 juillet, pourrait retrouver le niveau élevé des années 1990, autour de 60 % à 70 %. Tout comme le nombre record d’enregistrements de procurations – plus de 1,3 million, dimanche 23 juin, selon le ministère de l’intérieur.
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