Monsieur Jean a écrit:Il y a un petit moment qu'on a compris que Paul = Michel, mais cette fois c'est dit.
Cet album est particulier, je crois que c'est le plus fort de la série, cette fois Michel/Paul sont sans filtres.
C'est peut-être parce que j'ai sensiblement le même âge que le héros/auteur, mais cet album m'a touché.
Les référents québécois sont cependant bien présents et il est bien possible que Belges et Français aient du mal à tout comprendre.
Pour trouver un point de comparaison, je me demande s'il ne faut pas regarder du côté de Woody Allen.
Il y a bien un ou deux trucs que même l'Ontarien que j'étais pendant 20 ans aie difficile à remettre (faut dire que cela fait quasi 30 ans que j'ai quitté)
Sinon, il y a des terribles longueurs, qui font du remplissage (a-t'il besoin de nous raconter ses passages didactiques au dentiste et ses déboires apnéens?), un peu comme les pages de débuts et fin (pourtant assez poétiques).
Bref une 40-aine de pages en moins pour faire une histoire plus compacte, quoi.
Mais c'est un Paul assez typique tout de même, qui semble être le dernier dans la chronologie de sa vie.
Loin de trouver celui-ci le plus fort de la série, mais j'accroche de moins en moins au style auto-biographique style Seth/Chester Brown/Joe Matt ou Jimmy Beaulieu ... En fait il n'y a plus que les Paul que je continue à acheter.